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| ROXY ► nothing's ever perfect. | |
| Auteur | Message |
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A. Roxy Cartwright ► PERFECT GODDESS love me or hate me.
All that you need to know ❧ FALLEN ANGEL. « Et je me rend compte que finalement, je n'ai jamais cessé de penser à toi, que ce soit en bien ou en mal, tu étais toujours quelque part en moi. C'est fou, j'étais convaincue du contraire, j'étais sûre que tu ne me faisais plus rien. Mais il faut me rendre à l'évidence ; tu me fais toujours quelque chose. Je ne dis pas que je t'aime autant que je t'aimais, juste que je ne t'ai pas encore oublié. Peut-être que je ne t'oublierai pas en fait. Parce que l'amour ne repart pas comme ça, comme il est venu, même lorsque que c'est ce que nous désirons le plus... » âge : 23 ans. statut : lost. ville d'origine : Cork, Irlande occupation : officière de police. pseudo : mystery girl. posts : 215 avatar : barbie holt. ♡ crédits : crazy diva & liloo-59, merci ♥ double-compte : c. alyx rosewood with amber.sexy.heard. dispo RP : bientôt, promis. inscrit le : 17/03/2012
| Sujet: ROXY ► nothing's ever perfect. Dim 18 Mar - 13:43 | |
| ► Aleksy Roxy Cartwright « Et je me rend compte que finalement, je n'ai jamais cessé de penser à toi, que ce soit en bien ou en mal, tu étais toujours quelque part en moi. C'est fou, j'étais convaincue du contraire, j'étais sûre que tu ne me faisais plus rien. Mais il faut me rendre à l'évidence ; tu me fais toujours quelque chose. Je ne dis pas que je t'aime autant que je t'aimais, juste que je ne t'ai pas encore oublié. Peut-être que je ne t'oublierai pas en fait. Parce que l'amour ne repart pas comme ça, comme il est venu, même lorsque que c'est ce que nous désirons le plus... »
Hey ! Je m'appelle Roxy, mais on me surnomme souvent Rox'. Je parcours le monde depuis déjà 23 ans. D'ailleurs, je suis née le 10 août 1989 à Moscou (Russie). Et maintenant je vis à Cork (Irlande). Mes origines sont américano-russe. Je suis en faux-couple avec mon meilleur ami et question enfants j'en ai aucun, et heureusement. J'occupe mon temps, oui, en travaillant dur... Je suis officière de police. Je suis déjà venue à Vancouver ; c'est ici que j'ai rencontré mon premier amour. J'adore cette ville, cette ambiance chaleureuse de vacances, c'est tout ce qui fait son charme. Alors, dès que j'peux, dès que j'arrive à avoir ne serait-ce que 3 jours de vacances, j'y fonce. Je suis absolument fan de barbie holt, et merci à tumblr pour m'avoir passé ces photos. Je fais partie des thinking of you. ϟ What about you. ► Depuis toute petite, je porte un regard attentif sur les métiers de la police. Je sais pas pourquoi, mais j'ai toujours été attiré. Au jeu des policiers & des voleurs, j'ai toujours été du côté des policiers. J'ai su très tôt que, plus tard, c'est ce que j'voulais faire de ma vie. A l'âge de 18 ans, dès que j'lai pu, j'ai donc passé le concours de gardien de la paix que j'ai réussi avec succès. A 22 ans, j'ai passé le concours supérieur d'officier de police, que j'ai réussi également. Cela fait donc maintenant un an que je travaille en tant qu'officière de police au commissariat de Cork. J'ai réussi à faire de ma passion mon métier.
► J'ai un gros point faible ; je suis terrifiée à l'idée de montrer mes failles et mes faiblesses. Encore moins me mettre à nue, et dévoiler mes sentiments. Je suis mystérieuse, à tel point que ça peut me jouer de sales tours. Je passe la plupart de mon temps à m'autodétruire, juste pour me sentir vivante. C'est ma manière à moi de me protéger, mais je me fais beaucoup de mal, dans le fond. Je déteste plus que tout au monde l'attachement, et tout ce qui peut s'en approcher. J'ai trop peur de devenir dépendant de quelqu'un, de ne plus avoir d'autres repères que cette personne, parce que, ça fait trop mal. Je ne veux plus jamais ressentir cette sensation, je ne veux plus souffrir.
► Une chose importante à savoir sur moi ; je hais de tout mon coeur, plus que tout au monde ; la couleur verte. Je sais pas pourquoi, mais je fais une fixette dessus. Jamais, ô grand jamais, vous me verrez porter du vert ou avoir, ne serait-ce qu'un bouton vert. Rien du tout. D'ailleurs, j'aime bien taquiner les personnes qui portent du vert, parce qu'entre nous, c'est vraiment de mauvais goût. Sinon, à côté de ça, je suis complètement amoureuse du saumon fumé. Je pourrais en manger 24h/24, sans jamais m'en lasser. Et puisque je parle de goût, je ne peux pas m'empêcher de parler de mon idole ; P!nk, la reine de la provoc'. Je ne passe pas une journée entière sans écouter au moins une de ses chansons. C'est simple, je ne peux pas m'en passer.
► S'il y a bien un objet dont je ne peux pas me passer, hormis mon téléphone portable qui ne me quitte jamais, c'est bien la gourmette accrochée à mon poignet droit. Je l'ai eu à l'âge de 19 ans, comme cadeau, pour fêter l'anniversaire de nos 1 an avec Mileva. Malgré notre rupture, je n'ai pas pu me résigner à la jeter. C'est d'ailleurs peut être la seule & unique chose que j'ai gardé d'elle.
► Depuis toute petite, je suis une grande fan de tatouages mais j'avais jamais osé franchir le pas, de peur d'avoir mal et de regretter aussi, par la même occasion. Mais à 21 ans, après mon agression, j'ai craqué. Je me suis fait tatouée le mot Fallen Angel dans le cou. Un an plus tard, c'était au tour d'un coeur avec des ailes de faire son apparition dans le bas de mon dos. Et je ne compte pas m'arrêter là. Mon prochain projet de tatouage ; un papillon sur le pied. ϟ Behind the screen. Hey you ! J'm'appelle Sab' et j'ai 20 ans. Je débarque sur ton forum grâce à moi-même en fait, j'en suis la fondatrice (a), d'ailleurs il est parfait, n'est-ce pas ? :p J'habite dans le beau pays qu'est la France, à Lyon plus exactement dans le 69. J'ai un planning suuuuuuper chargé, mais je pourrais quand même passer environ 5 jours sur sept. Mon personnage est un pur produit de mon imagination, et c'est mon premier compte sur le forum. Quoi qu'il en soit, j'espère que vous vous plairez ici, et qu'on pourra former une très belle & grande famille ♥ |
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All that you need to know ❧ FALLEN ANGEL. « Et je me rend compte que finalement, je n'ai jamais cessé de penser à toi, que ce soit en bien ou en mal, tu étais toujours quelque part en moi. C'est fou, j'étais convaincue du contraire, j'étais sûre que tu ne me faisais plus rien. Mais il faut me rendre à l'évidence ; tu me fais toujours quelque chose. Je ne dis pas que je t'aime autant que je t'aimais, juste que je ne t'ai pas encore oublié. Peut-être que je ne t'oublierai pas en fait. Parce que l'amour ne repart pas comme ça, comme il est venu, même lorsque que c'est ce que nous désirons le plus... » âge : 23 ans. statut : lost. ville d'origine : Cork, Irlande occupation : officière de police. pseudo : mystery girl. posts : 215 avatar : barbie holt. ♡ crédits : crazy diva & liloo-59, merci ♥ double-compte : c. alyx rosewood with amber.sexy.heard. dispo RP : bientôt, promis. inscrit le : 17/03/2012
| Sujet: Re: ROXY ► nothing's ever perfect. Dim 18 Mar - 14:13 | |
| “ ACTE 01 ► Il y a des choses
de l'enfance que seule
l'enfance connaît... „ C’est en plein milieu de l'été que j'ai décidé de pointer le bout de mon nez. Et il faut bien l'avouer, la première fois qu’on prend une bouffée d’oxygène, on se demande ce qu’il se passe, dans quel monde on arrive. Néanmoins, je restais silencieuse. Pas de cris ni de larmes. Rien de tout ça. Plutôt étonnant pour un nouveau-né, non ? Le personnel de l'hôpital commençait d'ailleurs à s'inquiéter. Ils se demandaient même si je n'avais pas un problème. Pour eux, ce n'était pas normal. Mais après de nombreux examens, le verdict est tombé... tout allait bien ! C'est Ana Cartwright, ma chère maman, qui devait être contente. Elle tenait dans les bras la petite fille qu'elle avait attendu depuis si longtemps. Cette petite chose qui lui avait permis de tenir. Ce petit être si petit et si fragile... mais qui représentait tant. Mon père ? Il n'était pas là. Et il ne le serait jamais. J'allais devoir vivre sans papa. Un nouvel enfant qui allait devoir se construire sans lui. Ana ne s'en sentait pas capable mais elle n'avait pas le choix. Après la mort de son mari, James, suite à un accident de la route, elle s'était promise de mettre au monde leur fille quand même qu'elle chérirait jusqu'à la fin de ses jours. Elle lui devait bien ça même si la vie de la jeune maman ne sera plus jamais pareil. Ana avait perdu l'homme qu'elle aimait. Sa moitié. Et voilà que maintenant elle se retrouvait avec une petite fille supplémentaire. En effet, Ondine faisait déjà partie de la famille. Elle, avait eu la chance de connaitre son père, contrairement à sa petite soeur. Moi, Roxy. Aleksy Roxy Cartwright, pour être précise. Autant vous dire que je n'allais pas avoir de quoi me plaindre. Du moins financièrement parlant. Puisque rien ne pourrait remplacer l'absence paternel que j'allais ressentir toute ma vie... Heureusement que ma maman était là, elle. Je suis née à Moscou, mais pourtant dès ma première année, j'me suis retrouvée en Irlande. A la suite de la mort de son mari, Ana ne se voyait plus vivre en Russie seule. La seule famille qui lui restait, sa soeur, vivait en Irlande, alors forcément...
Le reste de mon enfance continuait comme le tout début, comme un conte de fée. J'avais la vie d'une petite princesse. Toujours aux côtés de ma maman qui faisait tout pour moi, et qui essayait d'être la plus présente possible, je n'avais pas vraiment à me plaindre. Je n'ai jamais manqué de rien, financièrement parlant, et à chaque fois que je voulais quelque chose, il me suffisait de claquer des doigts pour l'avoir. Faut dire qu'avoir une mère aisée, ça aide. Mais malgré tout, je ressentais un terrible manque... Le manque d'un père. Comment est-il possible pour une petite fille de vivre sans un papa admirable et respectable ? Celui qui deviendra l'homme de sa vie. Le seul et unique. Je n'ai pas eu la chance de connaître ça. Ma maman, Ana, était remarquable. Je n'avais rien à lui reprocher. Mais dans le fond, rien ne pouvait remplacer la présence d'un père. Le besoin paternel. Déjà très mature pour mon âge, je posais beaucoup de questions à ma maman pour comprendre pourquoi moi, je n'avais pas la chance d'avoir un papa comme toutes les autres filles de mon âge avait. Ana m'avait directement révélé la vérité. De toute manière elle ne se sentait pas capable de me mentir. Et pour me faire comprendre vraiment ce qui était arrivé à mon papa, Ana m'avait dit qu'il se trouvait au ciel. Et que de là-haut, il était surement très fière de moi. Qu'il me regardait et qu'il souhaitait qu'une chose : me voir heureuse. Après tout, c'est tout ce que souhaitait Ana aussi. De voir sa petite fille heureuse. Cela lui suffisait. Et elle avait la chance de voir sa fille si épanouie et si jolie. J'étais vraiment tout ce qu’Ana avait de plus précieux. Un trésor. Un ange. Et au fil du temps, la relation mère/fille qui nous unissait était juste exceptionnelle. Je ne considérais pas seulement ma maman comme une simple maman, mais pour moi, elle avait le rôle de meilleure amie. Relation très fusionnelle. Mais pourtant... “ ACTE 02 ► Ton amitié m'a
souvent fait souffrir ; sois mon
ennemie, au nom de l'amitié... „ L'amitié ; un sentiment si merveilleux. J'ai rencontré Kalina très jeune, à l'école et bizarrement, nous nous sommes de suite liées d'amitié. Faut croire que j'avais besoin de quelqu'un à qui me confier, par rapport à l'absence de mon père, qui me faisait terriblement souffrir. J'ai trouvé en Kalina une oreille attentive et attentionnée, je n'aurais pas pu rêvé mieux. On a passé notre enfance ensemble, à se voir grandir, à s'aider mutuellement, à s'adorer. C'était ma meilleure amie, peut être l'unique personne en qui j'avais confiance. La meilleure, la seule & l'unique. Qui aurait pu penser que cette amitié allait prendre un autre tournant ? Très jeunes, les autres enfants étaient méchamment jaloux de notre relation. Très fusionnelles, on incarnait les inséparables, toujours collées l'une à l'autre. Une amitié parfaite, comme on en voit guère. Mais plus, on grandissait, plus on devenait différentes l'une de l'autre. Kalina a toujours été posée, calme, et sérieuse. Alors que moi, de mon côté, l'adolescence commençait à me dévergonder. Mes premières soirées, mes premiers petits copains, mes premières cuites... Je m'amusais, et je ne trouvais rien de mal à cela. Autant profiter de la vie, non ? Mais bizarrement, tout ça commençait à nous éloigner, Kalina & moi. Les premières disputes se faisaient entendre, alors qu'auparavant, aucune d'entre nous auraient osé lever le ton. Tout semblait devenir différent. Le pire ? C'est qu'on s'engueulait toujours sur les mêmes sujets ; les soirées. Alors que je proposais gentiment à Kalina de m'accompagner à la soirée d'une amie à moi, Kalina a littéralement pété un câble. Ce soir là, au vue de sa réaction, je ne la reconnaissais plus. Je ne reconnaissais plus ma propre meilleure amie. Kalina ne voulait pas que je finisse encore dans les bras du premier connard venu, comme elle l'avait si bien dit. C'était ses propres mots. Une violente dispute avait donc éclaté entre nous. Je n'avais pas supporté la manière dont elle m'avait parlé, et cette manière à elle de se sentir indispensable. Au final, Kalina a voulu se rattraper, et venir avec moi. C'était préférable, comme elle disait. Mais la blague ! Pour qui se prenait-elle ? Comme si elle allait me manquer si elle m'accompagnait pas. Comme si j'avais besoin d'elle. Non, je n'ai besoin de personne. Je ne comprenais pas ce soudain besoin de me protéger. Des centaines de disputes suivirent celle là, toujours pour les mêmes raisons. Et pourtant, je ne voulais pas la perdre. Bien sur qu'elle m'était indispensable. Bien sur que j'avais besoin d'elle. Si je m'écoutais, je ne verrais que par elle. ELLE, ELLE et uniquement ELLE. Excusez-moi ce petit écart. Dans le fond, Kalina est la seule qui me connaisse autant. Qui me connaisse mieux que quiconque. Et apparemment, ça lui faisait mal de me voir comme ça, de faire des conneries. Et, alors que notre relation continuait à être tout aussi conflictuelle, à l'âge de 17 ans, Kalina m'appela en me faisant promettre de prendre soin de moi. Puis, plus rien. Elle se volatilisa de ma vie. Du jour au lendemain. Je venais de perdre ma meilleure amie, sans comprendre pourquoi. Je me sentais trahie. Kalina venait de me briser le coeur, sans même le savoir, à vrai dire. Et si j'avais commencé à arrêter un peu mes conneries, depuis son départ, j'avais recommencé. Encore pire qu'avant d'avoir arrêté. C'est que, plus tard, que je compris qu'en réalité, j'avais des sentiments pour ma meilleure amie. Mais elle est partie. C'est trop tard.
“ ACTE 03 ► Ce sont nos choix
qui montrent ce que nous
sommes vraiment... „ A l'âge de 18 ans, ma vie allait soudainement basculé. Partie durant tout l'été à Vancouver pour mes dernières vacances scolaires, je suis tombée amoureuse... d'une fille. D'une autre fille. Mileva. Cette fille qui me faisait ressentir des choses inexprimables. Inexplicables. Au début, je ne comprenais pas trop ce qui m'arrivait, n'arrivant pas à mettre des mots sur ce que je ressentais. Amitié forte ? Non, c'était bien plus que ça... Je l'aimais. Point final. Vous allez me dire, oui, mais un amour de vacances c'est pas réel... Mais pour moi, pour mon coeur, ce n'était clairement pas un amour de vacances. Pas seulement. C'était bel et bien mon premier amour. J'ai passé l'été dans ses bras, à passer des moments vraiment magnifiques que j'pourrais jamais oublier. « Vous croyez au coup de foudre, au grand amour et à tout ça vous ? » Moi j'y croyais pas. J'ai toujours pensé que ce genre de choses ne pouvait arriver que dans les films ou encore dans les contes de fée. Mais c'est tout. Et croyez-moi, je fus la première surprise de voir que ça pouvait exister. Mileva. Mon premier amour. A la fin de l'été, nous nous sommes mutuellement promises de se revoir, de garder contact, et de continuer à s'aimer malgré la distance et les difficultés. Merci les joies des nouvelles technologies d'internet. On savait toutes les deux que cela allait être dur, on en était consciente, mais l'amour entre nous semblait plus fort que tout. On a d'ailleurs réussi, pendant une année, à se revoir quelques fois pendant nos vacances, quand on le pouvait. Et à chaque fois, nos retrouvailles dépassaient nos espérances, si c'était possible. Notre amour semblait s'intensifier avec le temps. Bien évidemment, l'été d'après, on se retrouvait. C'est à Vancouver qu'on fêtait nos 1 an. Et le temps passait... Jusqu'à nos deux ans. Et nos retrouvailles à Vancouver, encore. Comme la dernière fois. Sauf, que cette fois, les choses ne se sont pas passées comme je l'aurais souhaité. Ma très cher maman fut mise au courant de ma relation, jusque là gardé secrète. A vrai dire, j'attendais le bon moment pour lui dire, lui avouer, et lui présenter Mileva. Malheureusement, un soir à l'hôtel, avec Mileva, on s'est faite piégé et ma mère nous a vu nous embrasser... Malheur ! Honnêtement, j'avais essayé de nombreuses fois d'imaginer la réaction de ma mère lorsque je lui avouerais, mais jamais, ô grand jamais, je n'avais imaginé une réaction aussi brutale de sa part. Ana n'arrivait pas à comprendre comment sa propre fille pouvait être heureuse avec une autre fille. C'était tout simplement impensable pour elle. Inimaginable. Elle ne pouvait pas supporter. C'est pourquoi elle en arriva au point de m'interdire de fréquenter Mileva qui selon elle, me retournait le cerveau. Mais quelle connerie ! Suite à cette déclaration inattendue, Ana décida de rentrer à Cork avant que les vacances soient terminés. Brusquement, elle me demanda de faire mes valises et de quitter cet endroit immédiatement. Heureusement, j'ai eu le temps de dire au revoir à celle que j'considérais comme mon premier amour. J'ai eu le temps de lui expliquer la situation, et encore une fois, malgré tout, on se jura mutuellement de continuer notre histoire, malgré la distance et cette fois-ci, malgré ma mère aussi. Il était évident que je n'allais pas obéir aux ordres de ma mère et que je continuerais toujours à garder contact avec Mileva, et à la revoir. Depuis cet été là, l'ambiance à la maison était insupportable. La relation qui nous liait, ma mère et moi, se dégradait de jour en jour. C'était invivable et j'en souffrais.
Malgré ce qu'on s'était juré, à son retour de Vancouver, Kalina me quitta brusquement. Par internet. Sans me donner d'explications. D'accord, il y avait eu ce problème avec ma mère, mais notre amour ne devait pas en souffrir. On se l'était promis. Mileva me l'avait juré. Rien ne pouvait nous séparer, comme elle disait. Et pourtant... du jour au lendemain, Mileva venait de mettre un terme à notre histoire. Comment était-il possible de tirer un trait sur une histoire de deux longues années ? Ce n'était pas rien quand même. Mais apparemment cela ne signifiait rien pour Mileva. Sinon elle ne m'aurait pas largué de cette manière. Elle ne m'aurait pas largué tout court, d'ailleurs. Surtout qu'elle ne m'avait donné aucune explication. Si encore il y avait eu une raison mais non... Je me sentais humiliée, trompée, trahie. J'avais été prise pour une conne depuis deux ans, et en prime, j'avais détruit la relation qui me liait ma mère et moi pour les beaux yeux de Mileva. J'aurais été capable de tout pour elle. Quel erreur ! Je venais de me faire avoir en beauté, tout simplement. Du jour au lendemain, je n'eus plus aucune nouvelle de Mileva. C'était définitivement terminé entre nous. Il n'y avait même pas possibilité de recoller les morceaux. Pas un appel. Pas un message. Rien. C'était comme si elle n'avait jamais existé. Mileva venait de me briser le coeur... J'avais attendu 18 ans pour tomber amoureuse pour la première fois, mais si j'avais su... J'étais complètement détruite. Anéantie. Mais en réalité, il y a une chose que je ne sais pas ; si Mileva m'a quitté, c'est à cause de ma mère. Avant que nous partions, Ana avait proposé à Mileva une grosse somme d'argent pour qu'elle arrête de sortir avec moi. Et qu'elle disparaisse complètement de ma vie. Mileva ayant d'énormes difficultés financières avait été un peu dans "l'obligation" d'accepter. Enfin obligation c'est un grand mot... Parce qu'elle aurait très bien pu refuser l'argent si elle l'avait vraiment voulu. Mais bon... En tout cas, je ne suis pas du tout au courant de cette histoire. Je crois toujours que Mileva m'a prise pour une conne, qu'elle ne m'a jamais aimé. Et que ma mère est loin d'y être pour quelque chose... Si je savais...
“ ACTE 04 ► Tu sais ce qui fait le
plus mal quand on a le coeur
brisé ? Ne pas pouvoir se
rappeler ce qu'on
ressentait avant... „ Quand rien ne va, tout s'enchaîne, il parait. Quel est le con qui a inventé cette putain de citation ? Depuis ma rupture, c'est la descente aux enfers... je suis redevenue celle que j'étais au lycée, c'est à dire, celle qui enchaîne les conquêtes amoureuses, sauf que cette fois, j'enchainais les conquêtes masculines et féminines. C'est peut être la seule chose qui a changé. Les relations d'un soir, y'a que ça de vrai. Je ne voulais en aucun cas m'attacher à nouveau. Comme on dit, s'attacher à quelqu'un c'est prendre le risque de souffrir. Et je ne veux pas, je me le suis interdit. Je passe maintenant mon temps à m'autodétruire, à ne pas m'attacher et à faire du mal, volontairement ou non, autour de moi. C'est ce que j'étais devenue... Une personne peu fréquentable, aux allures de garce, mais qui dans le fond souffrait énormément. J'ai appris à me cacher derrière des apparences. A jouer avec les gens et tout le reste. Pour moi, désormais, plus rien ne semblait compter. Et ma descente aux enfers ne s'arrêta pas là, malheureusement. Un soir, alors que j'sortais d'un bar, un groupe de jeunes apparemment complètement bourrés commencèrent à s'approcher de moi, dangereusement. J'avais comme une intuition, je les sentais pas, consciente qu'il allait, ce soir là, arriver quelque chose de grave. Le mot juste ; HORRIBLE. C'est donc le soir de mes 21 ans exactement, après avoir fêté dignement mon anniversaire entre amis au bar, que je me suis fait violé. La raison ? Ma bisexualité. Le pire jour de ma vie. Et, je ne pouvais rien faire. La peur m'avait déjà terrorisé, paralysée, incapable de me défendre et de dire quoi que ce soit. J'eus juste le temps de fermer les yeux, de me mordre les lèvres si fort au point de me faire saigner. Je ne pourrais définitivement jamais oublier ces images. Encore aujourd'hui, des cauchemars me hantent. Et j'crois que ça disparaitra pas... Ma vie prenait un nouveau tournant.
Deux déceptions, deux coups durs. D'abord, ma rupture et ensuite mon viol. Tout ça pourquoi ? Parce que j'aime les filles tout autant que les garçons. Tout ça à cause de ma putain d'orientation sexuelle. Si je souffrais à ce point depuis quelques temps, c'était uniquement à cause de ça. Alors pourquoi continuer ? Suite à tout ça, sans même chercher à réfléchir, j'ai changé. Radicalement. Fini les filles. Sur un coup de tête, je venais de me déclarer hétérosexuelle à nouveau. Comme si on pouvait changer et rechanger comme ça, en un claquement de doigts, la blague ! La seule raison de cette décision ? Me protéger pour ne plus souffrir. Je ne veux plus que ma bisexualité se sache, comme ça au moins je n'aurais plus de problèmes. Personne le sait, à part mon meilleur ami. Je préfère ne rien leur dire. On sait jamais. Méfiance quand tu nous tiens... C'est à ce moment là que ma relation avec ma mère s'est arrangée. J'ai enfin pu retrouver la complicité que j'avais auparavant avec elle. Bizarrement. Ça me donne envie de vomir mais, finalement, c'est peut être mieux comme ça, non ?
“ ACTE 05 ► Rien de grand ne
s'est accompli dans le
monde sans passion... „ Heureusement que j'ai ma passion & mon meilleur ami. Ma passion que je pratique maintenant depuis mes 18 ans ; mon métier. Et oui, je suis officière de police au commissariat de Cork. Et, autant vous dire que je me dévoue corps & âme à mon métier, qui représente une des seules choses qui me tient encore à coeur. A côté de ça, mon meilleur ami ; Aloys. La seule personne dont je me suis autorisée à m'attacher à nouveau. On se connait depuis déjà pas mal de temps, et je tiens à lui comme à la prunelle de mes yeux. N'essayez même pas de le toucher, ou de lui faire du mal, sinon vous aurez à faire à moi. Notre relation n'a jamais été ambiguë. Ça a toujours été très clair entre nous ; nous sommes meilleurs amis et rien d'autre. Même si, je l'avoue, notre relation peut avoir des allures de vrai petit couple. D'ailleurs, récemment, on s'est mis à en jouer, enfin surtout moi. D'un comme un accord, nous faisons croire aux autres que nous sommes un couple, un vrai. Que des sentiments ont vu le jour au delà de notre amitié. Évidemment, c'est pas le cas, du moins pour moi, détestant plus que tout au monde l'amour et tout ce qui peut y toucher. Les sentiments, c'est pas pour moi. Cette fausse relation me sert donc de couverture. Autant jouer le jeu jusqu'au bout. Bien évidemment, Aloys sait pour ma bisexualité, et il est conscient du lourd passé que je traine, c'est pourquoi il a accepté de m'aider sans difficulté. Officiellement, je sors donc avec Aloys, mais officieusement, nous sommes tous les deux célibataires. Voilà comment je mène ma vie actuelle ; boulot, boulot, boulot et encore boulot, tout en voyant Aloys quasiment tous les jours de la semaine, ne supportant pas de rester loin de lui trop longtemps.
“ ACTE 06 ► Je pensais que les
vacances me videraient la tête,
Mais non, les vacances, ça ne vide
qu'une chose ; le porte-monnaie... „ C'est parti pour des vacances de folie à Vancouver avec Aloys. Après presque 3 ans sans prendre un seul jour de vacances, 3 ans à se dévouer corps & âme à mon métier quitte à ce que le travail me tue, je pense qu'il est temps de faire une pause. Heureusement qu'Aloys a gagné ce séjour avec je ne sais plus trop quel concours, et qu'il m'a convaincu de l'accompagner parce que sinon, je n'aurais jamais voulu. Et bizarrement, ce séjour se déroule à Vancouver. Comme par hasard ! Heureusement, faut dire que ce lieu me manque alors ça tombe bien... Mais quand même, y'a bien un petit quelque chose qui me fait peur... Mileva. Et si, nos chemins se recroisaient ? Je ne sais pas du tout ce qu'elle est devenue, ce qu'elle fait, et si elle continue de venir en vacances ici. Mais j'avoue que j'ai peur... Peur que le passé me revienne en pleine figure. J'avoue que si c'était le cas, je ne saurais pas vraiment comment réagir. Je risque, encore une fois, d'être perdue... J'dois bien avouer que je n'ai jamais pu l'oublier. Cette histoire ne fait que hanter mes pensées depuis maintenant 3 ans. Il parait qu'on ne peut jamais oublier son premier amour. Comme quoi, les citations à la con, ce n'est pas forcément faux... |
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