surnommée Rox' ❧ poupée américano-russe ❧ née le 10 août à Moscou (Russie) ❧ vingt-trois ans ❧ vit maintenant à Cork, Irlande ❧ travaille depuis ses 18 ans dans la police & est devenue officière de police il y a un an ❧ en faux couple avec son meilleur ami ❧ thinking of you ❧ n'a jamais connu son père, mort dans un accident de la route avant sa naissance ❧ s'est fait tatouée le mot fallen angel dans le cou, et un coeur avec des ailes dans le bas du dos ❧ projette de se faire un papillon sur le pied ❧ se passe la main dans les cheveux & se mordille la lèvre inférieure lorsqu'elle est mal à l'aise et qu'elle ment ❧ est tombée amoureuse, pour la première et dernière fois, à 18 ans ❧ c'est à ce moment là qu'elle découvrit sa bisexualité ❧ fait une fixette sur la couleur verte, ne pouvant définitivement pas la supporter ❧ son premier & dernier amour l'a brutalement quitté, après deux ans de relation, sans lui donner d'explications ❧ est amoureuse du saumon fumé, et ne se lassera jamais d'en manger ❧ a été victime d'une agression homophobe (viol) le jour de ses 21 ans ❧ ne se sépare jamais de la gourmette que son premier amour lui avait offert, malgré tout ❧ depuis son agression, se fait passer pour ce qu'elle n'est pas ; hétérosexuelle afin de se protéger ❧ terrifiée à l'idée de montrer ses failles & ses faiblesses ❧ écoute principalement du rock

SCÉNARIO UN ; BOY OR GIRL ► « Hey petit(e), t'es bien mignon(ne) mais si tu pouvais aller voir ailleurs si j'y suis, ça m'arrangerait... Non mais sérieusement, c'est une manie chez les gens de faire chier le monde, ou c'est seulement une particularité propre à X ? J'opterais plutôt pour la deuxième solution. Toujours dans mes pattes celui là/celle là. Mon dieu ! Je ne comprends pas trop pourquoi il/elle s'intéresse à moi de cette façon ? Pourquoi ne pourrait-il/elle pas m'ignorer comme beaucoup de personnes le font ? Non, au contraire, il/elle s'entête à vouloir me faire avouer quelque chose que je n'ai pas envie d'avouer. Quelque chose que je ne peux pas avouer. Il/Elle a la conviction d'avoir découvert mon secret. Il/Elle pense que j'aime les filles et... il/elle a raison. Mais ça ça reste entre nous. Il/Elle me mène la vie dure en profitant de toutes les occasions possibles et inimaginables pour me faire avouer. Me faire craquer. Mais il/elle ne comprend pas. Il/Elle ne peut pas comprendre. Ce n'est pas que je m'assume pas. Non. C'est tout autre chose. Dans tous les cas, il/elle n'a pas à le savoir. Et personne d'autres d'ailleurs. Je ne cède pas à ses nombreuses tentatives, mais croyez-moi, il/elle commence sérieusement à m'agacer celui là/celle là ! Je ne veux pas perdre l'image d'hétérosexuelle à cause de ses conneries. Détends toi petit(e), ou c'est moi qui vais te détendre ! » → statut ; pris.

SCÉNARIO DEUX ; BOY OR GIRL ► « Le jeu du cap ou pas cap. J'ai rencontré X à une soirée bien arrosée alors que je ne la/le connaissais pas du tout. L'alcool fait des ravages... il parait. Cette nuit là en tout cas, l'ambiance nous a permis de partir dans un énorme délire. Le jeu des défis. Du cap ou pas cap. Honnêtement, je ne sais même plus lequel/laquelle de nous deux a lancé ce jeu le/la première. Mais au final ça n'a pas d'importance. On a passé la soirée entière à se lancer des défis plus cons les uns que les autres. Et à chaque fois, on remplissait notre mission. Rien ne nous faisait peur. Rien ne nous semblait impossible. Irréalisable. Qu'est-ce qu'on a pu se marrer quand même ! Cette histoire nous a couté quelques regards et paroles méchantes, mais on s'en moquait. Rien ne pouvait nous atteindre. Et étrangement, après cette soirée, le jeu ne s'est pas arrêté. A chaque fois que je passe du temps avec X, on continue à jouer. Jeu dangereux ? Probablement. Mais pour rien au monde je n'ai envie d'arrêter, loin de là. Je ne cèderais pas la première. Question de fierté. Et tant pis si ça ne plait pas à certains. » → statut ; libre.

SCÉNARIO TROIS ; GIRL ► « Étrangement, X me ressemble bien plus que ce que je pouvais penser. Surtout sur un point. On est pareil quand il s'agit d'amour. Tout comme moi, X n'y croit pas - ou plus. Elle ne veut pas - ou plus tomber amoureuse. Toutes les deux, on serait presque capable de créer une association "anti-love." Faut croire qu'on s'est bien trouvées. Et entre nous, je n'imaginais pas une seule seconde que j'pouvais avoir autant de points communs avec elle. Je me suis trompée. Et heureusement ! J'aime passer du temps avec elle. J'en oublierais presque tous mes petits soucis. A croire qu'avec elle, je ne pense à rien. Je profite seulement de l'instant présent et mon dieu, qu'est-ce que ça peut être plaisant ! J'aime nos virées régulières en boite, juste pour s'amuser. Rire à en pleurer. Entre nous. Le reste, les autres, on s'en fout ! Et quand il s'agit de remballer les mecs un peu trop collant sur la piste de danse, on est les premières. Et les meilleures d'ailleurs. Qu'est-ce qu'on peut se marrer... du moins jusqu'à cette fameuse soirée où X m'a embrassé pour faire fuir une bande de garçons. Le coup des lesbiennes en boite vous connaissez pas ? Depuis ce baiser, qui ne représentait absolument rien, soit dit en passant, je ne peux pas m'empêcher d'être mal à l'aise quand j'suis en sa compagnie. C'est plus fort que moi. » → statut ; pris.

SCÉNARIO QUATRE ; BOY ► « Quand quelque chose ne va pas, ou que j'ai besoin d'être seule pour me retrouver, j'vais très souvent dans les parcs, quels qu'ils soient. Ce lieu arrive à m'apaiser. Naturellement. Ce jour là, je n'ai même pas eu besoin de contempler le paysage pour me sentir bien. Un jeune homme que je ne connaissais pas avait réussi l'inimaginable, en me jouant un morceau de guitare. Soudainement, toutes mes peurs, mes craintes et ma haine s'étaient envolées. Je me sentais apaisée. Simplement. Nous avons pris le temps de discuter longuement tous les deux, et inconsciemment je ne pouvais que l'apprécier. Il avait bien été le seul à faire quelque chose comme ça. Pour moi. Alors qu'on ne se connaissait pas. Il dégage quelque chose en lui de rassurant et inconsciemment j'ai eu envie de lui faire confiance... Au fil du temps, X est devenu le grand frère que je n'ai jamais eu. Vous savez, celui qui sera toujours là pour vous protéger. Quoi qu'il arrive. Je sais apparemment tout de lui. Il sait tout de moi. Ou presque... Pas de secrets, il n'y a pas de raisons. Je sais que je peux lui faire confiance, il me l'a déjà prouvé, mais pourtant je n'ai pas encore réussi à tout lui avouer. Ce n'est pas faute d'avoir essayer, mais il semblerait que j'sois... bloquée. Et depuis quelques temps, je suis encore complètement plus perdue qu'avant. Je ne sais plus du tout où j'en suis. Et honnêtement... j'aurais bien besoin de me confier. C'est peut être le moment pour moi de me jeter à l'eau ? Je sais que si j'le fais pas maintenant, j'le ferais surement jamais ! » → statut ; libre.

SCÉNARIO CINQ ; GIRL ► « Lors d'une soirée trop arrosée, j'ai terminé dans le lit de X. Cette dernière n'a fait que me tourner autour pendant toute la soirée, me draguant ouvertement. Et même si je ne cessais de refuser ses avances, et de fuir, faut croire qu'au final, l'alcool l'a emporté sur ma lucidité. L'alcool ou le désir d'ailleurs, on ne sera jamais vraiment. Enfin si... mais jamais je vous l'avouerais. Je m'étais pourtant promis de ne plus toucher aux femmes, depuis mon agression. Je me fait passer pour une hétérosexuelle à 100%, alors merde, pourquoi, cette nuit-là, avais-je craqué ? Depuis, je fais tout ce qui est en mon possible pour éviter X. Et surtout pour éviter le sujet. Limite, je fais comme s'il ne s'était rien passé, et comme si je me souvenais pas. De son côté, X ne compte pas s'arrêter là, c'est mal la connaitre. Je ne suis pas tombée sur le bon numéro, et je risque de me faire piéger... » → statut ; pris.

PREMIER AMOUR ❧ « Le premier amour est toujours le dernier amour. Mileva. Je l'ai connu l'été de mes 18 ans, à Vancouver, en vacances. Au début, je ne comprenais pas trop ce qui m'arrivait. Je n'arrivais pas à mettre des mots sur ce que je ressentais. Amitié forte ? Non, c'était bien plus que ça... Et je m'en rendis compte très vite. Je ne pouvais plus me voiler la face. J'aimais Mileva. Notre histoire a duré 2 ans, malgré la distance. On faisait tout pour se voir le plus souvent possible. Et, même si c'était dur, les sentiments étaient toujours plus forts. Le grand AMOUR tout simplement. Je n'ai jamais été aussi heureuse de toute ma vie. On incarnait, toutes les deux, le parfait petit couple idéal. Et pourtant... après 2 ans magnifiques avec elle, Mileva mit un terme à notre relation. Brutalement. Du jour au lendemain. Comment est-il possible de tirer un trait sur une histoire de deux ans ? Ce n'était pas rien quand même. Mais apparemment cela ne signifiait rien pour Mileva. Sinon elle ne m'aurait pas largué de cette manière. Elle ne m'aurait pas largué tout court. Surtout qu'elle ne m'avait donné aucune explication. Si encore il y avait eu une raison mais non ! J'étais humiliée. Je venais d'être prise pour une conne depuis 2 ans. Et j'avais détruit ma relation avec ma mère pour les beaux yeux de Mileva. J'aurais tout fait pour elle. Je m'était faite avoir, tout simplement. Du jour au lendemain, je n'eus plus aucune nouvelle de Mileva. C'était définitivement fini entre nous. Il n'y avait même pas possibilité de recoller les morceaux. Pas un appel. Pas un message. Rien. C'était comme si elle n'avait jamais existé. J'avais le coeur brisé. Mais au moins cette histoire m'avait ouvert les yeux. Règle numéro 1 : ne jamais s'attacher ! L'attachement est une absurdité, une incitation à la douleur. Ahhh l'amour... que des conneries ! Cupidon est un abruti ! Je me promis alors de ne plus jamais tomber amoureuse. De ne plus donner ma confiance. De toujours me méfier. Cette histoire m'avait au moins permis de devenir la femme que j'étais aujourd'hui. Et j'étais bien plus heureuse. Du moins c'est ce que j'essayais de me dire. Le truc que je ne savais pas, c'est que c'était à cause de ma mère si Mileva m'avait quitté. Elle avait proposé à cette dernière une grosse somme d'argent pour qu'elle arrête de sortir avec moi. Et qu'elle disparaisse de ma vie. Mileva ayant d'énormes difficultés financières avait été dans l'obligation d'accepter. Enfin obligation c'est un grand mot... Parce qu'elle aurait très bien pu refuser l'argent si elle l'avait vraiment voulu. Mais bon... En tout cas, je ne suis pas du tout au courant de cette histoire. Je crois toujours dur comme fer que Mileva m'a prise pour une conne. Et que ma mère n'y est pour rien. Si je savais... 3 ans après, il semblerait que nos chemins soient destinés à se rejoindre. A Vancouver, bizarrement. Les retrouvailles risquent d'être explosives... OUTCH ! Si j'avais su, je ne serais pas venue... »

ANCIENNE MEILLEURE AMIE ❧ « L'amitié ; un sentiment si merveilleux... ou pas. Anciennes meilleures amies devenues deux parfaites inconnues l'une pour l'autre ; voilà ce que nous sommes, aujourd'hui, Kalina & moi. Pourtant, avant, c'était l'unique personne en qui j'avais confiance. La meilleure, la seule & l'unique. Je n'aurais jamais pensé que notre amitié puisse prendre un autre tournant. Très fusionnelles, on incarnait les inséparables, toujours collées l'une à l'autre. Une amitié parfaite, comme on en voit guère. Mais le temps a commencé à nous éloigner l'une de l'autre, notre différence aussi... Les disputes se sont mêlées à tout ça, ce qui n'a forcément pas fait bon ménage. Le pire ? C'est qu'on s'engueulait toujours sur les mêmes sujets ; les soirées. Alors que je proposais gentiment à Kalina de m'accompagner à la soirée d'une amie à moi, elle a littéralement pété un câble. Ce soir là, au vue de sa réaction, je ne la reconnaissais plus. Je ne reconnaissais plus ma propre meilleure amie. Kalina ne voulait pas que je finisse encore dans les bras du premier connard venu, comme elle l'avait si bien dit. C'était ses propres mots. Une violente dispute avait donc éclaté entre nous. Je n'avais pas supporté la manière dont elle m'avait parlé, et cette manière à elle de se sentir indispensable. Au final, Kalina a voulu se rattraper, et venir avec moi. C'était préférable, comme elle disait. Mais la blague ! Pour qui se prenait-elle ? Comme si elle allait me manquer si elle m'accompagnait pas. Comme si j'avais besoin d'elle. Non, je n'ai besoin de personne. Je ne comprenais pas ce soudain besoin de me protéger. Des centaines de disputes suivirent celle là, toujours pour les mêmes raisons. Et pourtant, je ne voulais pas la perdre. Bien sur qu'elle m'était indispensable. Bien sur que j'avais besoin d'elle. Si je m'écoutais, je ne verrais que par elle. ELLE, ELLE et uniquement ELLE. Excusez-moi ce petit écart. Dans le fond, Kalina est la seule qui me connaissait autant. Qui me connaissait mieux que quiconque. Et apparemment, ça lui faisait mal de me voir comme ça, de faire des conneries. Et, alors que notre relation continuait à être tout aussi conflictuelle, à l'âge de 17 ans, Kalina m'appela en me faisant promettre de prendre soin de moi. Puis, plus rien. Elle se volatilisa de ma vie. Du jour au lendemain. Je venais de perdre ma meilleure amie, sans comprendre pourquoi. Je me sentais trahie. Kalina venait de me briser le coeur, sans même le savoir, à vrai dire. Et si j'avais commencé à arrêter un peu mes conneries, depuis son départ, j'avais recommencé. Encore pire qu'avant d'avoir arrêté. C'est que, plus tard, que je compris qu'en réalité, j'avais des sentiments pour ma meilleure amie. Mais elle est partie. Comment passer de l'amour à la haine. Ça fait 6 ans... »

MA FAIBLESSE ❧ « Lors d'une soirée trop arrosée, j'ai terminé dans le lit de Lolly. Cette dernière n'a fait que me tourner autour pendant toute la soirée, me draguant ouvertement. Et même si je ne cessais de refuser ses avances, et de fuir, faut croire qu'au final, l'alcool l'a emporté sur ma lucidité. L'alcool ou le désir d'ailleurs, on ne sera jamais vraiment. Enfin si... mais jamais je vous l'avouerais. Je m'étais pourtant promis de ne plus toucher aux femmes, depuis mon agression. Je me fait passer pour une hétérosexuelle à 100%, alors merde, pourquoi, cette nuit-là, avais-je craqué ? Depuis, je fais tout ce qui est en mon possible pour éviter Lolly. Et surtout pour éviter le sujet. Limite, je fais comme s'il ne s'était rien passé, et comme si je me souvenais pas. De son côté, Lolly ne compte pas s'arrêter là, c'est mal la connaitre. Je ne suis pas tombée sur le bon numéro, et je risque de me faire piéger... Mais, paradoxalement à cela, j'ai quand même peur pour elle... sa situation m'inquiète. A son âge, j'étais un peu comme elle, à coucher avec n'importe qui, à faire n'importe quoi. Et, en réalité, j'ai peur qu'il lui arrive quelque chose. J'ressens le besoin de la protéger... c'est plus fort que moi. Mais, j'essaye de laisser ce sentiment de côté aussi même si ce n'est pas facile. »

MEILLEUR AMI/FAUX PETIT AMI ❧ « C'est bien connu, entre l'amour & l'amitié il n'y a parfois qu'un pas... Qu'un minuscule et infime pas. Entre Aloys & moi, tout a toujours coulé de source. Notre amitié a toujours sonné comme une évidence. Absolument complémentaires, nous savons que nous pouvons compter l'un sur l'autre n'importe quand, n'importe où et dans n'importe quelle situation. Une amitié comme on en voit plus de nos jours. Une amitié rare, sans embûches, sans aucune ombre au tableau. Les meilleurs amis parfaits. C'est simple, on ne s'est jamais disputés une seule fois, même pas pour une broutille sans intérêt. Jamais. Et ce, depuis qu'on se connait, c'est à dire depuis de nombreuses et longues années. Qui a dit que l'amitié homme/femme, la vraie, ne pouvait pas exister ? Ceux qui pensent qu'il y a forcément du désir ou de l'attirance entre deux amis du sexe différent se trompent sur toute la ligne... Ou pas d'ailleurs. Tout allait parfaitement bien jusqu'à ce que j'propose à mon meilleur ami de l'aide en devenant ma couverture. Il est le seul à connaitre ma véritable histoire, mon passé. Et, parce qu'il ne peut rien me refuser, Aloys a accepté de jouer les faux couples avec moi. Il représente le parfait faux petit ami dont je rêvais. Et cette couverture fonctionne à merveille. Personne ne se doute de rien. Mais à force de jouer avec le faux, le vrai ne viendrait-il pas s'en mêler ? Rien n'est jamais sur... Qui sait, peut être que de réels sentiments commenceront à voir le jour avec cette histoire. En tout cas, pour le moment, je me sens bien avec lui. Et, à vrai dire, c'est le principal. Le reste, on s'en fout ! »