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| Deux blondes au hammam, pourquoi renoncer à un si bon porno ? | |
| Auteur | Message |
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Lolly O'Connor FUCK YOU ! Je suis la princesse cokée de cork
All that you need to know Le problème, c’est que même si tu m’disais « je t’adore » j’te croirais pas ! Je sais plus quand tu joues et quand tu joues pas. J’suis perdue... Attends deux secondes, j’ai pas fini... Dis-moi qu’tu m’aimes... Dis-moi juste que tu m’aimes. Parce que moi j’oserai jamais te l’dire la première, j’aurais trop peur que tu crois qu’c’est un jeu... âge : Dix-neuf statut : Fiancée ville d'origine : Cork, Irlande occupation : Deuxième année de médecine pseudo : lollipops posts : 228 avatar : freya mavor crédits : union jack double-compte : none inscrit le : 29/03/2012
| Sujet: Deux blondes au hammam, pourquoi renoncer à un si bon porno ? Ven 30 Mar - 17:01 | |
| Gueule de bois. « PUTAIN… » de gueule de bois même, avait-elle envie de taper dans la barre de recherche Google de son Smartphone. Il était déjà treize heures et, uniquement vêtue d’une petite culotte, miss O’Connor du Kerry flemmardait dans les draps de son lit. Sa tignasse emmêlée, ses yeux qu’elle n’avait pas eu le courage de démaquiller en rentrant encore cernés de noir ; elle se tordait dans des positions inimaginables, pas même dans le Kâma-Sûtra (et pourtant) dans les draps blancs de l’hôtel, gémissant ci et là qu’elle avait mal, qu’elle souffrait, que la vie était beaucoup trop dure (oh que oui, surtout pour elle) et que plus jamais, elle ne boirait (jamais étant égal dans son esprit à une courte journée) et sanglotant comme une comédienne sans qu’aucune larme ne coule sur ses joues (elle avait même la flemme de faire sortir ses larmes de crocodile). Et finalement, la main posée sur le front et allongée à plat ventre dans son lit, elle s’était résignée à chercher un remède sur son BB. Ce qui l’envoya directement sur doctissimo (oé, elle est en médecine et a foi en doctissimo… et alors ?). Buvez de l’eau qu’ils disaient, réhydratez vous. « MONSTRES » hurla-t-elle à son téléphone. Transpirez pour évacuer plus vite l’alcool, faites du sport. « LES SODOMITES » aboya-t-elle (non sans ironie).
Néanmoins, elle avait adopté ces sages conseils… à sa sauce ; et après avoir rassemblé son courage pour se traîner jusque sous la douche où elle s’était dans le même temps laver les dents, démêler grossièrement ses cheveux et s’être avalé rond deux cachets d’aspirine à sec. Elle glissa une culotte de maillot de bain rouge sur ses fesses et recouvra ses seins de la serviette blanche estampillée aux armoiries de sa famille, brodées dans un petit coin. Et après avoir glissé de simples tongs à ses pieds, ce fut donc presque le cul à l’air qu’elle quitta le chalet pour rejoindre le spa, faisant fi des regards des autres locataires habillés et étonnés qu’elle suscitait sur son passage. Quoi ? Ils ont jamais vu une bombe comme elle ? Oé, comme elle les comprend. Fuck them all. Qu’ils aillent tous se faire mettre par un séquoia d’Amazonie tiens. Qu'il était épuisant de glisser des vêtements qui ne seraient utiles que le temps d'un court trajet. Ce qui caractérisait particulièrement Lolly, c’était sa flemme légendaire. En vraie grognasse, elle n’avait pas le courage de boire de l’eau et préférait se réhydrater en faisant la planche dans la piscine. Quant au sport inenvisageable ! Si elle voulait transpirer, le plus simple était encore d’aller au hammam. C’est pourquoi c’était justement le chemin qu’elle était en train d’emprunter.
Et quand elle poussa la lourde porte de bois, la refermant derrière elle, elle balaya la magnifique salle de son regard. Tout autour d’elle était boiseries, carrelage aux dessins orientaux, un bassin éclairé d’une douce lumière et des nuages de fumée s’élevant ci et là des pierres brûlantes. Ce lieu venait instantanément de devenir son préféré, et il y avait fort à parier qu’elle passerait le reste de ses journées ici et nulle part ailleurs (oé… elle s’en balance des paysages canadiens). C’est alors que son regard s’arrêta sur une blonde très bien balancée allongée sur l’un des bancs prévus à cet effet. « Ca alors… » lâcha-t-elle simplement, avec un sourire en coin qui aurait presque pu trahir ses grands yeux verts de biche surprise. La douce Aleksy Roxy Cartwright n’était nulle autre que la raison qui expliquait qu’elle soit, actuellement, à Vancouver. Elle s’ennuyait terriblement coincée à Cork. Liam n’était jamais là. Et entre passer ses vacances au manoir familial ou s’accorder des vacances à traquer sa proie blonde, le choix était bien vite fait. Obsessionnelle ? Oh si peu… et elle ne se souvient pas que ce trait poussé à l'extrême de sa personnalité ait déplu à Roxy le temps d’une nuit, une seule et unique nuit malheureusement. Hum. Saisissant ce qui ressemblait à une louche de ses doigts délicats, Lolly déversa sur les pierres brûlantes un peu d'eau, un filet se faisant plus fin tandis qu’elle faisait monter son bras de la même manière que les prêtresses des marrajah leur versent du thé avec élégance. Ses pupilles étaient enfoncées dans celles de la poupée russe sans aucune pudeur et un nuage de vapeur flouta bientôt la vision qu’elle avait d’elle. Oh nul besoin de faire monter la température, mais elle avait cru comprendre que Roxy aimait à se dissimuler, à créer de la fumée pour mieux cacher ce qui se passait derrière, à l’intérieur. Alors ce n’était là qu’un honneur qu’elle lui rendait. « Puisque nous sommes entre nous… » lança-t-elle finalement d’un ton rieur. Dissimulée derrière la vapeur si chère à son amie, elle fit glisser sa serviette le long de son corps et se tourna de dos, tandis qu’enfin, les particules d'eau se dissipaient, laissant à Roxy une libre vue sur la chevelure dorée, la jolie chute de reins et les fesses de Lolly qui avançait simplement, de sa démarche de reine, vers le bassin. Elle avait toujours été maître dans l’art de la théâtralité. Et simplement, elle en descendit les quelques marches, ses jambes s’enfonçant doucement dans l’eau délicieusement tiède. Un soupir d’aisance lui échappa…
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| | | A. Roxy Cartwright ► PERFECT GODDESS love me or hate me.
All that you need to know ❧ FALLEN ANGEL. « Et je me rend compte que finalement, je n'ai jamais cessé de penser à toi, que ce soit en bien ou en mal, tu étais toujours quelque part en moi. C'est fou, j'étais convaincue du contraire, j'étais sûre que tu ne me faisais plus rien. Mais il faut me rendre à l'évidence ; tu me fais toujours quelque chose. Je ne dis pas que je t'aime autant que je t'aimais, juste que je ne t'ai pas encore oublié. Peut-être que je ne t'oublierai pas en fait. Parce que l'amour ne repart pas comme ça, comme il est venu, même lorsque que c'est ce que nous désirons le plus... » âge : 23 ans. statut : lost. ville d'origine : Cork, Irlande occupation : officière de police. pseudo : mystery girl. posts : 215 avatar : barbie holt. ♡ crédits : crazy diva & liloo-59, merci ♥ double-compte : c. alyx rosewood with amber.sexy.heard. dispo RP : bientôt, promis. inscrit le : 17/03/2012
| Sujet: Re: Deux blondes au hammam, pourquoi renoncer à un si bon porno ? Sam 31 Mar - 23:11 | |
| ► LOLLY & ROXY Deux blondes au hammam, pourquoi renoncer à un si bon porno ? « Le destin ne cesse de nous rattraper. » Anita Loos. Le destin fait parfois bien les choses... Certaines personnes sont convaincues de son existence, alors que, parallèlement, d'autres n'y croit pas une seule seconde. A vrai dire, au final, tout est une question de jugement, d'interprétation. Deux âmes sœurs qui se rencontrent au coin d'une rue. Un enfant miraculé. Pensez-vous réellement que ces évènements peuvent avoir un lien, direct ou pas, avec le destin ? Les croyants vous parleront d'intervention divine, d'ange gardien ou encore de protecteur, alors que certains jugeront seulement cela comme de la chance, ou du hasard. Rien de plus. Chaque situation aura sa part d'interprétation. Roxy, elle, semble appartenir à la deuxième catégorie. Selon la jeune femme, rien n'est tracé d'avance. Ce n'est pas écrit. Le destin ne joue en rien sur les différentes épreuves qu'une personne peut vivre. Pire, il n'existe pas. S'il existait vraiment, il n'y aurait plus de liberté. Chaque individu serait destiné à vivre la vie qui aura été choisi pour lui, point final. Plus besoin de choix personnels. A vrai dire, chacun serait pris au piège de son propre destin. Et si la vie était aussi bien faite qu'il n'y paraît... Tout le monde devrait être heureux dans le meilleur des mondes. Et entre nous, on sait tous que ce n'est pas crédible, loin de là. Quant à elle, Roxy voit les choses très clairement. Faut dire que, depuis toute petite, la vie ne l'a pas vraiment épargnée, au contraire. Alors, non, à tout ça, elle n'y croit pas ! Ce ne sont que des conneries parmi tant d'autres pour occuper l'esprit des gens. Ils analysent, ils pensent mais, au final, ils ne font rien d'autre que perdre leur temps. Se surprenant à se perdre dans ses pensées, Roxy redescendit de son petit nuage. La chaleur du hammam avait toujours eu le don de la mettre dans tous ses états. Elle perdait souvent le contrôle d'elle-même. Mais, cette sensation si particulière était plutôt agréable. Apaisante, surtout. La jeune femme adorait ça ! Elle avait l'impression que son corps réagissait doublement alors que son cerveau, quant à lui, se laissait guider. Et cette expérience lui faisait le plus grand bien. De temps en temps. Faut dire qu'en ce moment, l'officier en a fortement besoin. Besoin de vacances, tout court, d'ailleurs. Ces deux semaines de séjour que son meilleur ami avait gagné tombait vraiment bien. Heureusement que ce dernier avait insisté d'ailleurs, sinon jamais, ô grand jamais, Roxy se serait permis de partir. Bref. Complètement submergée par cette drôle de sensation, la jeune femme s'allongea sur le banc, afin de libérer toutes les parties de son corps. Comme si, les mauvaises choses pouvaient mieux s'évacuer. Le silence était d'or. Roxy avait la chance d'être seule et de pouvoir profiter pleinement de ce moment de plaisir. Enfin... plus pour longtemps. La porte du hammam s'ouvra, laissant place à la silhouette d'une jolie femme, enroulée dans une serviette. La fumée ne laissait pas à Roxy la chance de pouvoir distinguer correctement son visage. Ou le reste d'ailleurs. Mais, la voix de la jeune femme ne lui laissa aucun doute. Lolly O'Connor. Ou son pire cauchemar du moment.
« Putain... » A peine avait-elle laissé échapper du bout des lèvres. Finalement, la séance spa avait eu l'art de devenir une très mauvaise idée, en un fragment de seconde. Mais cette ambiance tout bonnement particulière avait sans doute dissimuler le son de sa voix. Heureusement. Il ne fallait pas que Lolly remarque son mal être. Roxy décida de jouer la carte de... l'ignorance. Mais, il faut croire que, comme à son habitude, miss O'Connor ne voulait pas en rester là. Suite à ses quelques mots, cette dernière lâcha délicatement la vulgaire serviette qu'elle avait sur le dos. Fuck, fuck, fuck ! A quoi jouait-elle exactement avec ces conneries ? Un putain de corps de rêve se dessinait peu à peu sous ses yeux, excitant à souhait... mais pourtant... non ! Non, non et non ! Roxy ne devait pas se laisser submerger par la tentation – qui, soit dit en passant, était invivable. Un désir intense qui vous pénètre des pieds jusqu'à la tête, passant la plupart de son temps dans les zones plutôt sensibles, il fallait bien l'avouer. Une sensation indescriptible. Comme si le corps se détachait du cerveau. Comme si la passion l'emportait sur la raison. Comment pouvait-elle résister à une aussi belle créature de la nature ? Le défi semblait perdu d'avance. Et pourtant... Roxy se devait de ne pas craquer. Et fort heureusement pour elle, la jeune femme eut le courage – ou le réflexe – de se retourner, instantanément. Ignorance, ignorance, quand tu nous tiens. Tiraillée entre son envie de résister, et parallèlement, à son besoin de succomber à ses pulsions, Roxy ne savait plus trop où donner de la tête... Si elle s'écoutait vraiment, faut croire qu'elle lui aurait déjà sauté dessus. De la provocation pure et simple. Lolly avait l'art d'engendrer des situations coquasses à la moindre occasion, ce qui n'arrangeait pas les choses pour Roxy. Mais cette dernière était contrainte de faire comme si de rien n'était. Rester de marbre devant ce corps dénudé de sa partenaire – de hammam, précisons. Mais inconsciemment, Blondie ne pouvait s'empêcher de jeter des petits regards aux somptueuses courbes de la jeune femme. Surtout quand cette dernière se déhancha volontairement devant elle afin de rentrer dans l'eau. Roxy prenait des risques, elle en était consciente. Mais, après tout, fuck. Si elle se devait de renoncer au plaisir tout court, elle n'allait très certainement se refuser également le plaisir des yeux. Merde quoi ! En tout cas, depuis que l'avalanche de séduction, Lolly, avait débarqué dans l'enceinte du hammam, Roxy avait réussi, tant bien que mal, à plus ou moins rester de marbre. Enfin du moins, elle n'avait pas encore fait de conneries. Et, surtout, elle avait tenté de l'ignorer, sans même répondre à ses provocations. Faire comme si de rien n'était, alors qu'elle n'avait qu'une envie... Roxy aurait très certainement dû fuir, à ce moment là. Mais non, elle restait plantée là, comme une pauvre conne complètement demeurée. Il ne fallait surtout pas qu'elle rentre, elle aussi, dans l'eau tiède. L'erreur a ne surtout pas commettre. Et pourtant... Sans trop savoir pourquoi, comme si son désir l'emportait une nouvelle fois sur sa raison, Roxy se rapprocha de Lolly, et murmura, d'un air abominablement timide. « Je peux ? » La situation devenait catastrophique, et l'effet du hammam n'arrangerait rien à cela. Le destin fait parfois bien les choses... ou pas. Quel est le putain de connard qui a eu l'idée d'inventer une connerie pareille à dormir debout ? Par pitié, qu'il ferme sa gueule la prochaine fois, merci.
Dernière édition par A. Roxy Cartwright le Mar 3 Avr - 10:12, édité 2 fois |
| | | Lolly O'Connor FUCK YOU ! Je suis la princesse cokée de cork
All that you need to know Le problème, c’est que même si tu m’disais « je t’adore » j’te croirais pas ! Je sais plus quand tu joues et quand tu joues pas. J’suis perdue... Attends deux secondes, j’ai pas fini... Dis-moi qu’tu m’aimes... Dis-moi juste que tu m’aimes. Parce que moi j’oserai jamais te l’dire la première, j’aurais trop peur que tu crois qu’c’est un jeu... âge : Dix-neuf statut : Fiancée ville d'origine : Cork, Irlande occupation : Deuxième année de médecine pseudo : lollipops posts : 228 avatar : freya mavor crédits : union jack double-compte : none inscrit le : 29/03/2012
| Sujet: Re: Deux blondes au hammam, pourquoi renoncer à un si bon porno ? Dim 1 Avr - 16:11 | |
| Le souvenir de sa gueule de bois était maintenant lointain. La chaleur et l’humidité du lieu n’y était finalement pour rien. Non, le remède portait le nom de Cartwright. Et c’était avec un sourire malin que la sang-bleu enfonçait ses longues jambes dans l’eau, se soustrayant doucement mais sûrement au regard de sa compatriote. Etait-elle en train de l’observer, hypnotisée par sa démarche chaloupée ? Elle n’espérait rien d’autre dans son for intérieur. Sa stratégie avec Roxy était bien simple et consistait à la laisser venir. Lolly, aussi névrosée qu’elle pouvait l’être, se laissait constamment guider vers les autres selon la couleur de l’aura qu’ils dégageaient. Jamais elle n’aurait pu l’expliquer mais toute personne qu’elle regardait avait… comme un halo qui l’entourait. Faible chez certains. Intenses chez d’autre. Elle aimait les couleurs chatoyantes, vives et brûlantes. Elle aimait le feu. L’or aussi. Et le doux tintement des carillons lorsqu’un vent printanier venait les agiter. Roxy, c’était tout ça à la fois. Incroyablement attrayante, puissante et dévastatrice et pourtant, paradoxalement fragile à la fois. O’Connor n’était pas connue pour sa patience, ni pour sa douceur. Pourtant, elle l’avait été avec l’officière ; et elle l’était encore. Simple jeu ? Lolly n’y avait pas réfléchi et sans doute n’y réfléchirait-elle jamais. Tout simplement parce qu’elle ne réfléchissait jamais. Toujours, depuis sa naissance, elle avait été dans l’intuition et le ressenti. Et ce, même concernant sa bisexualité. Elle avait toujours regardé sa maîtresse de danse classique différemment des autres élèves. Quand celle-ci leur montrait des pas de danse, ce n’était pas la technicité des mouvements qui impressionnait Lolly. C’était sa grâce, la perfection de ses pointes tendues, le galbe de ses jambes, la courbe de sa poitrine haletante. Son chignon. Strict et sévère. Et son cœur s’emballait. Elle aimait les hommes pour leur puissance. Leurs bras rassurant se refermant sur son corps frêle. Elle aimait les femmes pour leur beauté, en toute simplicité. Elle était transcendée par les différentes personnes qu’elle croisait. Certaines lui coupaient le souffle. Roxy, ça avait été le plus violent des coups qu’on peut recevoir en bas de l’estomac.
« Je peux ? ». Ces deux mots. Cette voix fluette. Cet à-coup, elle le ressentait toujours en sa présence. C’était même encore pire que la première fois, maintenant qu’elle savait… ce qu’il y avait au-delà. Et simplement, ses cheveux qu’elle avait trempé dans le bassin sans attendre dansant derrière elle tandis qu’elle s’accordait une nouvelle brasse, elle lui répondit avec un sourire conquis : « Bien sûr ». Arrivant en bordure du bassin, à l’opposé de celui par lequel sa proie la rejoignait, elle appuya sa tête contre et glissa ses mains de chaque côté pour s’y retenir, ses pieds moulinant doucement dans l’eau où elle n’avait plus pieds. Et tandis que Roxy la rejoignait, c’était sans la moindre pudeur qu’elle observait son corps… s’attardant sur la rondeur parfaite de ses seins qui remontaient lestement et reprenait leur place à chaque marche descendue. Et ses hanches bien marquées. Elle avait pu voir défiler quelques filles dans son lit depuis ses dix-sept ans mais aucune n’avait ces formes-là d’une autre époque et ayant pu faire concurrence à miss Monroe. Elle voulait Roxy. Et elle la voulait de suite, nulle part ailleurs que dans ce bassin. Sa respiration s’accélérait au même rythme que le danger grandissait entre elles, la distance s’amenuisant sûrement mais doucement. Et simplement, avec un sourire assez mystérieux, elle disparut sous l’eau. Elle adorait le calme qui régnait là-dessous, ce bourdonnement sourd propice à vider l’esprit. Et simplement, elle émergea derrière Roxy dans un rire joyeux pour lancer à la dérobade : « Alors tu n’es pas effrayée ? » ; c’était gentiment qu’elle se moquait d’elle. A vrai dire, elle avait la candeur de l’héroïne blonde de Lewis Carroll ayant rejoint le pays des merveilles, et elle ne voyait rien d’autre que ce que la situation avait de touchante. Et se déplaçant doucement autour d’elle, les mots sortaient de ses lèvres lentement, avec la même simplicité que sa pensée et un sourire conquis : « Tu me fais penser à Alice, tu sais… au fuckin’ pays des merveilles. Les grands yeux clairs et tout… et qui sait pas trop dans quoi elle fout les pieds. Tous des drogués. ». Pas vraiment nets les potions et champignons. Un rire candide lui échappa et elle se maintint finalement face à elle, à la surface, agitant doucement ses bras sur le côté et ses pointes de pied tendus comme celles d’une ballerine caressant le fond du bassin. « Ca fait de moi le lapin blanc, je suppose ». La pénétrant de ses iris émeraude, elle se tut pour se délecter librement des traits fins de son visage. Elle ne disait que rarement des choses qui aient du sens, ce qui ne l’aidait clairement jamais à passer pour intelligente. Pourtant, l’énigme était simple à résoudre : la suivrait-elle dans l’interminable terrier ?
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| | | A. Roxy Cartwright ► PERFECT GODDESS love me or hate me.
All that you need to know ❧ FALLEN ANGEL. « Et je me rend compte que finalement, je n'ai jamais cessé de penser à toi, que ce soit en bien ou en mal, tu étais toujours quelque part en moi. C'est fou, j'étais convaincue du contraire, j'étais sûre que tu ne me faisais plus rien. Mais il faut me rendre à l'évidence ; tu me fais toujours quelque chose. Je ne dis pas que je t'aime autant que je t'aimais, juste que je ne t'ai pas encore oublié. Peut-être que je ne t'oublierai pas en fait. Parce que l'amour ne repart pas comme ça, comme il est venu, même lorsque que c'est ce que nous désirons le plus... » âge : 23 ans. statut : lost. ville d'origine : Cork, Irlande occupation : officière de police. pseudo : mystery girl. posts : 215 avatar : barbie holt. ♡ crédits : crazy diva & liloo-59, merci ♥ double-compte : c. alyx rosewood with amber.sexy.heard. dispo RP : bientôt, promis. inscrit le : 17/03/2012
| Sujet: Re: Deux blondes au hammam, pourquoi renoncer à un si bon porno ? Mar 3 Avr - 10:10 | |
| ► LOLLY & ROXY Deux blondes au hammam, pourquoi renoncer à un si bon porno ? « Le destin ne cesse de nous rattraper. » Anita Loos. Victime de son passé. Quand on vit désillusions sur désillusions, il est bien dur de se relever, la tête haute et de continuer à avancer, sans regarder en arrière. Pourtant, Roxy a su encaisser les coups, encore et toujours. Vivre depuis toujours sans son papa, l'abandon de sa meilleure amie, la perte de son premier amour, son agression homophobe. Oui, ça fait beaucoup. Mais, il paraît que le passé nous aide à nous construire, à faire de nous quelqu'un de plus fort, de meilleur. Pas sur que Roxy soit devenue une meilleure personne, mais une chose est sure, elle voit la vie différemment. C'est pourquoi elle a décidé de changer. De se dresser une carapace, et de ne plus jamais s'en défaire. « Personne ne peut pendant très longtemps se montrer un visage à lui-même et en présenter un autre au reste du monde sans finir par s'y perdre et se demander lequel des deux est vrai... » Alors ? Cette citation ne pourrait pas mieux représenter Roxy. Officiellement hétérosexuelle aux yeux des gens, en couple avec son meilleur ami. Officieusement bisexuelle, et célibataire. Depuis son agression, la jeune femme s'est interdit de retoucher aux filles. Trop de déceptions. Alors oui, elle se fait passer pour ce qu'elle n'est pas. Mais, après tout, c'est juste pour se protéger. Pourtant... Blondie n'a pas vraiment réussi à tenir sa promesse. Lors d'une soirée, trop arrosée, elle succomba aux charmes de celle qu'elle avait sous les yeux, à ce moment précis. Sa faiblesse. Sa seule et unique faiblesse. Et elle se déteste chaque jour un peu plus fort d'avoir cédé. L'alcool ou le désir ? On le sait tous, mais jamais, Roxy le dira. Sa fierté en prendrait un sacré coup. Vous comprenez mieux pourquoi le fait de se retrouver seule avec Lolly, en petite tenue, dans cette intense chaleur, l'a mettait en danger. Depuis leur nuit de rêve, il faut le dire, Roxy a toujours réussi à éviter la jeune femme à Cork. Du mieux qu'elle pouvait, du moins. Comme quoi le hasard s'acharne encore et toujours sur elle... Pourquoi devait-elle se retrouver avec elle, dans un spa à Vancouver ? Mais merde quoi ! Il fallait lui donner une explication... Une explication qui tiendrait le coup, qui soit plausible. Une coïncidence assez douteuse quand même.
Il est vrai, qu'à la base, Roxy ne savait pas pourquoi avait-elle voulu la rejoindre dans le bassin. Elle n'avait pas réfléchi, comme si son corps devenait incontrôlable. Bref. Tant pis, il était trop tard pour s'en mordre les doigts. Mais, dans tous les cas, Blondie était consciente qu'il fallait qu'elle change de comportement. Parce que, si par malheur elle continuait dans cette optique, croyez-moi, elle se retrouverait très vite à faire ce qu'elle s'interdit de faire. Il paraît que l'interdit attire... Oui, elle était effrayée. Effrayée de ne pas savoir quoi faire exactement pour se sortir de cette situation délicate. Effrayée de ressentir une envie aussi intense rien qu'en regardant sa partenaire. Effrayée de pas savoir se contrôler. Effrayer par ses faiblesses. Mais, comme toujours, Roxy préfère se cacher derrière les apparences. « Non, j'le suis pas, loin de là. Pour être honnête, j'me sens même plutôt bien... » Accompagné de son regard enjôleur, mais purement naturel, qui va avec. Sous entendu bonjour ! C'était là tout son charme. Son naturel semblait faire des ravages. La jeune femme n'avait pas besoin d'en faire des tonnes – comme ce que Lolly était en train de faire, par exemple, même si, entre nous, ça marchait aussi. Ça marchait même plutôt bien, mais on se gardera bien de lui faire remarquer. Roxy avait juste besoin de rester naturelle, et de prendre légèrement son air aguicheuse, mais pas provocant, pour faire des merveilles. Et, souvent, elle s'en amusait. Lolly continuait son p'tit jeu à la con, faut bien l'avouer, et semblait partir dans ses délires. Et, entre nous, ça foutait un peu les j'tons. Alice au pays des merveilles. Blanche neige et les sept nains pendant qu'on y est, non ? Mon dieu, Lolly était définitivement complètement atteinte. Roxy ne comprenait pas un seul mot de ce discours pittoresque. Faut dire qu'elle l'avait perdu au moment où Lolly avait ouvert la bouche. Et, en même temps, Blondie en avait rien à foutre de ses conneries. « Au pire, tu peux toujours te la fermer, on est pas obligé de se parler, tu sais. » Changement de stratégie. Roxy décida d'opter plutôt pour l'humeur changeante. Lunatique. D'un moment à l'autre, son comportement changerait. Tant tôt, l'attitude séductrice, qui en dit long sur ses futurs intentions – ou pas d'ailleurs. Tant tôt, l'attitude je-m'en-foutiste, laissant paraître une ignorance totale accompagnée d'une froideur exemplaire. Comme Roxy sait si bien le faire. Distante, froide, directe, et un brin méchante. La base. Inconsciemment, Roxy disparut à son tour dans l'eau tiède du bassin. Comme si elle ressentait le besoin de se détacher quelques instants de la situation, pour souffler et se concentrer. La situation était à la fois délicate et... dangereuse. Mais surtout, extrêmement difficile, puisque Roxy prenait d'énormes risques en jouant avec ses envies. Mais la force de la jeune femme était justement une force. Depuis toujours, Roxy a toujours su rester forte. Toujours su se relever dans n'importe quelle situation. Et, sur ce coup là, c'était un avantage pour elle. Blondie était consciente qu'elle ne succomberait pas à ses désirs, du moins, pas pour le moment. Et ça l'a rendait fière. Oui, pour si peu. Mais cela représentait beaucoup pour elle. |
| | | Lolly O'Connor FUCK YOU ! Je suis la princesse cokée de cork
All that you need to know Le problème, c’est que même si tu m’disais « je t’adore » j’te croirais pas ! Je sais plus quand tu joues et quand tu joues pas. J’suis perdue... Attends deux secondes, j’ai pas fini... Dis-moi qu’tu m’aimes... Dis-moi juste que tu m’aimes. Parce que moi j’oserai jamais te l’dire la première, j’aurais trop peur que tu crois qu’c’est un jeu... âge : Dix-neuf statut : Fiancée ville d'origine : Cork, Irlande occupation : Deuxième année de médecine pseudo : lollipops posts : 228 avatar : freya mavor crédits : union jack double-compte : none inscrit le : 29/03/2012
| Sujet: Re: Deux blondes au hammam, pourquoi renoncer à un si bon porno ? Mer 4 Avr - 21:00 | |
| Avec quelle curiosité les extrêmes peuvent se rejoindre. Dans quel paradoxe force et faiblesse s’y mêlent. Lolly avait, depuis toujours, eu ce qui s’apparente véritablement à une vie de princesse… et le conte comprenait ici le château et le titre. Pourtant, Lolly avait toujours eu le complexe de la petite fille riche. L’envie de pleurer, d’hurler, de violenter. Sans savoir pourquoi. Sans raison valable. Et pour s’évader, elle s’était construit elle aussi un autre visage. Celui d’une femme fière, sûre d’elle, obtenant tout ce qu’elle désirait et prête à tous les sacrifices pour. L’illusion n’était malheureusement pas toujours parfaite et cette fissure entre ses deux visages, il suffisait d’y porter un seul coup pour que ses illusions, son monde, et elle avec, s’effondrent. La réalité est peut-être au fond, que simplement, l’être humain est condamné à être malheureux.
Lolly ne réfléchissait pas, son cerveau était bien trop paresseux et la réalité l’effrayait. Elle avait toujours été dans le palpable, la sensation, le ressenti. Peut-être était-ce pour cela que, sans qu’elle ne sache pourquoi, Cartwright l’attirait à ce point. Ce n’était pas quelque chose de rationnel. D’ailleurs, selon son avis, rien n’était rationnel ici bas. Tout n’est que sentiment, versatilité et les sciences sont une utopie inventée pour les hommes pour se rassurer. Sans être versée dans les conneries de la religion, bien que son éducation à école protestante l’ait voulue, elle était plutôt encline à croire en une force supérieure qu’en des mathématiques. « Non, j'le suis pas, loin de là. Pour être honnête, j'me sens même plutôt bien... » Un sourire se dessina doucement sur le visage de Lolly, au fur et à mesure que le regard de sa partenaire se faisait enjôleur et joueur, elle l’aurait jurée. La tension grandissant et l’irrépressible envie de s’approcher toujours plus, de la toucher l’assaillait. Elle baissa finalement les yeux vers l’eau, dans un léger rire mutin. Que Roxy se sente bien ou ait peur, elle voulait bien y croire, les deux pouvant parfois être étrangement liés. L’indifférence avec laquelle elle prononçait ses mots, elle n’y croyait par contre pas une seconde. Quelle piètre joueuse, elle faisait ! Presque autant qu’elle !
Et Lolly s’exprima finalement, le plus sincèrement du monde comme toujours (ou presque) … et certes, un brouillard tellement opaque régnait dans sa caboche aussi vide que décolorée et ne rendait ses propos que jamais peu compréhensibles. Mais tant pis. Elle ne ferait pas l’effort de parler autrement ; c’eut été d’un terrible ennui et d’une triste banalité. Que les propos clairs sont terribles, soumis à si peu d’interprétation et ne laissant aucune place à l’évasion. Et c’est ce mode d’expression que la poupée russe avait choisi. « Au pire, tu peux toujours te la fermer » J’te manquerais trop. « … on est pas obligé de se parler, tu sais » C’est vrai, on peut toujours baiser. Lolly aussi aurait pu jouer de ‘franchise’ … mais non, c’était comme une promesse qu’elle s’était faite. Tout comme Nietzsche ayant fait vœu de silence, elle avait fait vœu de folie. Et son Alice lui échappa, s’enfonçant dans les profondeurs du bassin … et ce fut avec une certaine frustration que Lolly la vit ainsi s’échapper à sa vue. Pourtant, un éclat de rire résonna dans le hammam, et elle tournait sur elle-même cherchant à apercevoir la silhouette de son amie sous l’eau pour deviner où elle émergerait. Ce jeu, elle ne s’en lassait que si peu !
Et dès que celle-ci reparut à la surface, ce fut le regard rieur que Lolly lui lança avec amusement et provocation : « Au pire ? » répéta-t-elle. « Pourquoi donc envisager le pire quand tu peux penser au meilleur Roxy ? » … Et d’un jeu de jambes, elle lui envoya de son pied une gerbe d’eau au visage, joueuse… avant de rire une nouvelle fois avec bonne humeur. Cette fille s’empêchait de vivre, c’était terrible ! Elle était tellement dans une optique de ‘survie’ qui échappait à Lolly. Vraiment, la sang bleue ne comprenait pas ce qui motivait l’officière à vouloir réfréner ses passions, à ne pas assumer ses désirs et à montrer un visage si réducteur de celle qu’elle était réellement. Et sûrement que si Lolly avait connu le passé de Cartwright, elle n’aurait pas bien plus compris. Elle n’avait pas cette sensibilité là. Elle n’aimait que le jeu, et elle ne triait pas entre envies saines et malsaines, vivant chacun de ses désirs à l’extrême dès qu’aucun représentant du beau monde n’était dans les parages. Posant de suite après une question qui rejoignait sa première, ayant le mérite d’être plus précise… elle lâcha : « Pourquoi s’la jouer hétéro quand on connaît le pouvoir de la chatte ? » Elle rit à nouveau en penchant la tête en arrière, émergeant ses cheveux dans l’eau… Gosh ! Ce moment était si bon ! Elle ferma doucement les yeux.
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| | | A. Roxy Cartwright ► PERFECT GODDESS love me or hate me.
All that you need to know ❧ FALLEN ANGEL. « Et je me rend compte que finalement, je n'ai jamais cessé de penser à toi, que ce soit en bien ou en mal, tu étais toujours quelque part en moi. C'est fou, j'étais convaincue du contraire, j'étais sûre que tu ne me faisais plus rien. Mais il faut me rendre à l'évidence ; tu me fais toujours quelque chose. Je ne dis pas que je t'aime autant que je t'aimais, juste que je ne t'ai pas encore oublié. Peut-être que je ne t'oublierai pas en fait. Parce que l'amour ne repart pas comme ça, comme il est venu, même lorsque que c'est ce que nous désirons le plus... » âge : 23 ans. statut : lost. ville d'origine : Cork, Irlande occupation : officière de police. pseudo : mystery girl. posts : 215 avatar : barbie holt. ♡ crédits : crazy diva & liloo-59, merci ♥ double-compte : c. alyx rosewood with amber.sexy.heard. dispo RP : bientôt, promis. inscrit le : 17/03/2012
| Sujet: Re: Deux blondes au hammam, pourquoi renoncer à un si bon porno ? Lun 9 Avr - 8:06 | |
| ► LOLLY & ROXY Deux blondes au hammam, pourquoi renoncer à un si bon porno ? « Le destin ne cesse de nous rattraper. » Anita Loos. Depuis le début de la conversation, enfin si on pouvait appeler cela comme ça, Roxy était constamment à la réflexion. Elle semblait calculer les moindres gestes, ou les moindres mots. Tout était une question de réflexion et d’analyse. Il fallait se la jouer plus fine, plus intelligente. Un vrai combat de coqs – ou de poules d’ailleurs, se disputant leur fierté. Mais Roxy était dans une position délicate. Elle se devait de repousser ses limites, ses désirs qui semblaient prendre de l’ampleur au fil de la situation. Oui, elle avait envie d’elle. Comme elle eut envie d’elle la première fois. C’était même encore pire, sachant maintenant à quoi s’en tenir. Elle avait goûté à sa perfection, et elle devait maintenant y renoncer. Putain de tentation intenable ! Comment pouvait-elle rester neutre aux yeux de Lolly alors que sa seule envie était de lui sauter dessus, et de remettre le couvert avec elle ? C’était impossible, mais pourtant, elle devait le faire ! Pour elle, pour sa promesse, pour sa fierté. Le pire dans tout ça... c’est que Roxy ne ressentait pas que du désir pour la princesse. Elle avait une sensation toute autre, aussi. Une sensation de protection. Lolly n’avait que dix-neuf ans, alors forcément, Roxy ne pouvait s’empêcher de se revoir, à son âge. Au final, elles se ressemblaient bien plus qu’elle le croyait. Et ça, Lolly n’en savait rien. Heureusement. Roxy se voyait en sa partenaire. Et c’est ce qui lui faisait mal. Mal parce qu’elle regrettait son passé, et l’innocence qui allait avec. Et mal parce qu’elle se faisait du souci pour Lolly. Bien qu’elle l’a détestait corps et âme pour ce qu’elle lui faisait subir, elle ne pouvait s’empêcher de s’inquiéter pour elle. Roxy n’avait pas envie que la jeune princesse, au final, subisse le même sort qu’elle...
L’attitude de Lolly avait le don d’énerver la jeune femme. Cette dernière venait de l’éclabousser avec son pied, détail complètement digne d’une gamine de 12 ans. Elle se croyait tout permis, et surtout elle se croyait désirable comme jamais. Alors, oui, il y avait une part de vérité là dedans, mais jamais, ô grand jamais, Roxy serait capable de l’avouer. Il fallait qu’elle l’a fasse redescendre sur terre, un minimum. Et la réplique de Lolly lui avait donné une opportunité, qu’elle n’allait pas laisser passer. Elle aussi, d’un sourire en coin moqueur, elle répliqua. « Un pouvoir qui ne marche définitivement pas sur moi, en tout cas. Mais si tu crois vraiment que c’est toi qui pourras me faire changer d’avis sur le sujet, j’peux toujours te laisser espérer. Mais, entre nous, si c’était vraiment le cas, le changement aurait déjà eu lieu, non ? » Oui, elles avaient couché ensemble. Oui, Roxy ne pouvait pas le nier. Mais, pour sa défense, elle était complètement bourrée. Pour la petite histoire, Roxy s’était réveillée complètement dénudée dans le lit de la demoiselle. L’alcool avait eu ses conséquences... la jeune femme ne se souvenait plus de rien. Enfin, c’est ce qu’elle prétendait, et c’est ce qu’elle continuait de prétendre pour se protéger. Mais, au final, son discours paraissait très loin de la vérité. Après tout, personne d’autre qu’elle ne pouvait savoir si c’était vrai ou pas, et c’était mieux comme ça. « Faut croire que tu te surestime un peu trop Barbie, tu n’es apparemment pas aussi bonne que tu le penses. Ta naïveté te perdra. » Elle était directe, comme toujours. Et, même si elle avait exagéré, elle savait que sa remarque paraissait crédible. Et, en fin de compte, la fierté de Lolly risquait d’en prendre un sacré coup, et c’était tout ce que Roxy cherchait. Lui faire comprendre qu’elle ne lui faisait vraiment aucun effet. Sous entendus, encore et toujours. Mais, sur ce coup là, Roxy avait marqué un point ; toucher l’égo sur dimensionnée de la princesse. La jeune officière avait su garder ses émotions, tout en continuant à paraître détachée à la situation, ce qui l’a rendait soudainement plus forte qu’elle ne l’était au début de la conversation. Plus rien semblait pouvoir l’atteindre... ou pas. En plongeant une dernière fois la tête sous l’eau afin de se diriger vers le bord du bassin, Roxy frôla sa partenaire de hammam – provocation, quand tu nous tiens – avant de sortir la tête de l’eau et de s’installer, assisse, sur le bord, les pieds dans l’eau. Le corps de Roxy était donc maintenant à l’air libre. L’eau ne gênait plus sa visibilité. Et, pour continuer, elle aussi, son petit jeu de défense, Roxy s’amusait à toucher l’eau du bout des doigts pour que son corps se penche suffisamment vers l’eau pour laisser à Lolly le plaisir d’entrevoir sa jolie poitrine. Si cette dernière croyait être tombée sur quelqu’un de passif qui se contente de répliquer, elle s’était trompée. Roxy allait tout faire pour, en quelques sortes, dire non, tout en la provocant. En gros, l’a chauffé au maximum pour après pouvoir l’a planté en beauté. Jeu dangereux quand tu nous tiens... |
| | | Lolly O'Connor FUCK YOU ! Je suis la princesse cokée de cork
All that you need to know Le problème, c’est que même si tu m’disais « je t’adore » j’te croirais pas ! Je sais plus quand tu joues et quand tu joues pas. J’suis perdue... Attends deux secondes, j’ai pas fini... Dis-moi qu’tu m’aimes... Dis-moi juste que tu m’aimes. Parce que moi j’oserai jamais te l’dire la première, j’aurais trop peur que tu crois qu’c’est un jeu... âge : Dix-neuf statut : Fiancée ville d'origine : Cork, Irlande occupation : Deuxième année de médecine pseudo : lollipops posts : 228 avatar : freya mavor crédits : union jack double-compte : none inscrit le : 29/03/2012
| Sujet: Re: Deux blondes au hammam, pourquoi renoncer à un si bon porno ? Jeu 12 Avr - 17:41 | |
| Des hétéros qui se prétendent homos, des homos qui se prétendent hétéros... c’était quoi la prochaine étape : les bisexuels asexués ? Le monde était totalement fou, et pourtant, tout le monde qualifiait Lolly de douce petite folle. C’est que, voyez-vous, tout ici bas n’est rien d’autre qu’un joyeux bordel insensé. Pourquoi vouloir se cacher derrière de faux semblants quand il est déjà si dur de composer avec les différentes facettes de sa personne ? Pourquoi vouloir être quelqu’un qu’on n’est pas ? La jeune fille remplie d’assurance qu’elle paraissait être aurait pourtant dû le savoir. Pour se préserver. Tout simplement. Les autres personnes peuvent être si promptes à vous blesser.
Elle, elle ne voulait pas blesser Roxy. A vrai dire, à part Elora, il n’y avait personne sur terre qu’elle ait jamais eu envie de voir meurtrie. Et elle préférait de loin la Roxy, certes alcoolisée mais étrangement joyeuse et carrément épanouie, qu’elle avait connu l’espace d’une nuit. Froide ou pas, cette fille était jolie, c’était un fait. Mais quand elle riait, quand on plongeait son regard dans ses prunelles et qu’on ne se heurtait pas à un mur, elle était vraiment magnifique. Et certes Lolly était amoureuse d’elle comme elle avait pu souvent l’être, et pourtant si aimer, c’est être capable de voir la beauté de l’autre telle qu’elle est, dans son état le plus pur, brut, volcanique, alors c’était sincèrement qu’elle aimait Roxy. Et elle ne demandait qu’à entrevoir encore sa beauté, ses yeux pétillants de plaisir, la courbure fière de ses seins dressés. « Un pouvoir qui ne marche définitivement pas sur moi, en tout cas » Oui, oui, ça on l’a vu ! « Mais si tu crois vraiment que c’est toi qui pourras me faire changer d’avis sur le sujet » moi ou une autre, j’peux bien essayer d’me contenter de mater. « J’peux toujours te laisser espérer » Que tu es bonne ! « Mais, entre nous, si c’était vraiment le cas, le changement aurait déjà eu lieu, non ? » et Lolly de pouffer de rire le plus sincèrement du monde devant cet argument qu’elle considérait « tellement vaseux ! ». Vraiment, la O’Connor était une jeune fille entêtée. Toujours est-il que pour elle le temps ne faisait assurément rien à l’affaire ! Ce qu’elle savait par contre (faut croire qu’elle était un minimum lucide tout de même), c’est que « la vodka a de nombreux effets parmi lesquels la désinhibition, mais ça n’a jamais rendu personne gay ». Sérieusement, prenons tous pour acquis les mots qui s’échappent de nos lèvres après un verre de trop !
Lolly n’était assurément pas susceptible, ni particulièrement fière d’ailleurs ... avec tout ce qu’elle avait déjà pu faire dans sa vie, qui aurait pu penser qu’elle avait un quelconque sens de l’amour propre ou de la dignité ? Néanmoins, elle avait bien une faille, un point faible béant et Roxy venait d’y frapper un grand coup : « Faut croire que tu te surestime un peu trop Barbie, tu n’es apparemment pas aussi bonne que tu le penses. Ta naïveté te perdra » ... et son rire de s’éteindre dans sa gorge, son regard de se voiler. Elle sentit à peine le frôlement de la peau dorée de Roxy contre sa jambe, toute occupée à ressasser ses mots cruels. Celle-ci était sortie de l’eau, offrant une libre vue à l’Irlandaise sur sa poitrine. Mais ce fut pourtant comme absente que Lolly nagea jusqu’au rebord, à côté d’elle ... où elle posa ses avant-bras et son menton, sa poitrine s’écrasant contre le bassin et son dos nu hors de l’eau ... « As-tu seulement conscience de l’impact que tes mots peuvent avoir ? » demanda-t-elle en toute simplicité, sans toutefois lui accorder aucun regard. Cette fille se protégeait coûte que coûte, quitte à devoir blesser des personnes ne lui cherchant aucun mal ... et la question aurait pu se poser de savoir si au final, le jeu en valait vraiment la chandelle.
Lolly avait toujours été une enfant terriblement effacée, sa sœur attirant où qu’elle aille le feu des projecteurs. Que ce soit leurs parents, les nannys, face à Elora, elle n’avait jamais captée de l’attention de personne. Dès qu’elle avait ouvert la bouche, c’était dans la catégorie des personnes sans intérêt qu’on l’avait placée. Et depuis, c’était avec une réelle jalousie et admiration qu’elle regardait tout ce qui brillait, que ce soit les couleurs chatoyantes ou les personnes scintillant tout simplement en société quand elle, jamais à l’aise, avait les genoux flagellant, incapable de savoir comment placer ses bras, se sentant maladroite. Avec l’adolescence, ses formes s’étaient développées, son visage affiné et ce n’était certes toujours pas son esprit qu’on admirait, mais néanmoins, elle était regardée et avait enfin su à son tour capter la lumière des projecteurs, devenant cette seconde Lolly, cette bête Lolly qui n’avait que pour elle d’être bonne, de ne pas laisser sexuellement indifférent. Si elle n’avait plus cela, c’était son bouclier à elle qui était brisé, et elle était vulnérable, nue. D’ailleurs, comme honteuse de son corps, elle lâcha le rebord de la piscine, s’enfonçant dans l’eau jusqu’aux épaules, la pointe de son menton immergé... elle regardait Roxy avec noirceur. Pourquoi lui avait-elle dit cela ?
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