Dans cette partie, indiquer au moins cinq éléments sur votre personnage. Cela peut être : goûts, anecdotes, particularités, etc.. (message à supprimer).
séducteur ► J'aime les femmes, j'aime séduire et j'aime qu'on même. Oui, même de façon général j'accorde beaucoup d'attention à mon apparence et j'accorde aussi certainement beaucoup d'importance à ce que les gens pensent de moi.. Mais que voulez vous, avoir été le souffre douleur de tous ces cons pendant des années, ça laisse des marques.
sportif ► J'ai besoin d'évacuer. Je suis déjà assez impulsif comme ça, si en plus je garde tout sans évacuer un peu de pression, jamais je ne pourrais avancer. Et puis surtout, je ne supporte pas d'être immobilisé. J'ai vécu trois semaines dans un fauteuil, avec une paralisie temporaire à cause d'une infection. Je ne pourrais pas, je ne pourrais plus. Cette sensation est tout bonnement atroce, je me demande comment font les personnes en fauteuil pour l'accepter.
►
►
►

"Papa, je peux avoir un portable ?" Il a éclaté de rire. Toutes mes demandes étaient veines, et pourtant je continuer de demander. "Tu sais bien que l'on a pas les moyens, fils.." Je le savais, mais tout le monde en avait un. Et j'étais charrié pour ne pas être dans la norme. Comme pour n'avoir pas une garde robe très grande. Comme pour n'être pas très musclé. Comme pour être le blondinet tête de turque bien connu de tout le quartier. Aucun ami. Personne sur qui compter. Personne pour me venir en aide. Ils me haïssaient parce que chacun doit trouver sa tête de con qu'on va à tout prix vouloir faire tomber. Et je détestais mon père pour ma situation. Au lieu de s'enfiler des bières au bar du coin, il aurait pu me racheter de vêtements. Depuis que ma mère était morte, cinq ans plus tôt, il était devenue encore plus pathethique qu'avant. Si c'était possible. Déjà avant c'était un enfoiré.. Maintenant c'etait un enfoiré doublé d'un con alcoolique. Cool. Trop cool. Une vie de rêve, quoi.

"Si tu le fais pas, tu rentreras chez toi avec trois côtes cassées." Alors je l'ai fait. J'ai piqué le devoir que le prof allait nous donner l'heure suivante, je l'ai fait et j'ai donné les réponse. Parce que, voyez-vous, en plus d'être gringalet, j'étais intelligent. Et même si c'était des cons, surtout parce que c'était des cons en fait, ils avaient compris qu'il serait facile de me manipuler et de me faire peur pour que je les aide. J'ai vécu ça pendant dix années. Dis années de galères et d'humiliation. Dix années de merde. En observant la photo de ma mère posée sur ma table de nuit, je soupirais. Je n'avais pas le choix, j'avais pris ma décision. J'avais seize ans, et j'allais me faire émanciper. Rangeant les quelques affaires que je possédaient dans un sac de sport, je regrettais déjà ce choix. Pourtant, je savais que je n'avais pas le choix. Plus les années passaient, plus les coups étaient forts, plus les demandes étaient dangereuses. Il y avait eu l'histoire des réponses, mais la dernière requête formulée était celle d'apporter un paquet à un type que je ne connaissais pas.. Et quoi que contienne se paquet, je savais que ça ne serait pas bon pour moi. Alors ce soir la, j'ai quitté la maison, j'ai pleuré ma mère et ce pour ne jamais revenir en arrière.

Je suis parti loin, aux États Unis.. Peut-être pour vivre le rêve américain. Haha. La bonne blague. J'ai trouvé un job, j'ai fini le secondaire, eu mon diplôme. Mais j'ai pas pu payer un loyer bien longtemps comme ça. Alors j'ai décidé de vraiment bosser. De me former. De trouver un métier qui me plairait plus ou moins pour enfin ne plus avoir cette menace d'expulsion au dessus de ma tête.. La première fois que je suis entré dans ce garage, le patron a explosé de rire. " Quoi ?! Un gringalet comme toi veut bosser dans la mecanique ?!" Et pourtant, en voyant mon air déterminé, il a accepté. C'est à ce moment la que j'ai comprit que mon apparence avait de l'importance. J'ai fait gaffe à moi, j'ai fait de la musculation, j'ai arrêté les survêtement pour les jeans. En deux ans j'ai totalement changé. J'avais un métier, j'avais un physique qui plaisait aux femmes... Et je draguait. J'aimais être aimé, j'avais même besoin qu'on m'aime. Si quelqu'un disait qu'il ne m'aimait pas, ça me foutait un coup au moral. Et surtout, j'avais une copine. Depuis un an, j'avais la plus merceilleuse des petites amies à mon bras..

" Veux-tu m'épouser ? " J'avais un genou au sol, la boite qui contenait une belle bague en main, et le cœur qui tambourinait comme jamais. Je l'aimais, je l'aimais tellement.. Elle a été la meilleure chose qui me soit arrivé. Et elle m'avait dit oui. Mais un an plus tard, j'étais devant son cercueil. Accident de voiture. Un simple accident de voiture et cette femme que j'avais tellement aimé avait disparu en quelques instants. Dépression, alcool, rancœur, alcool, violence, se sentir mal, continuer de vivre parce que c'est comme ça, ne plus supporter le sourire hypocrite des gens, ne plus se rendre compte des limites.. Se percher sur le toit d'un immeuble et menacer de sauter. J'avais vingt-deux ans. Un an qu'elle avait disparu et je me demandais pourquoi je n'avais pas encore sauté depuis tout ce temps. Bouteille à la main, j'oscillais dangereusement sur mes pieds, je ne savais plus trop ou j'me, étais. J'avais même parfois l'impression de tomber alors que ce n'était pas encore le cas. Et puis, je suis vraiment tombé, on m'a tiré en arrière, d'un coup. Je ne l'avais pas vu venir. Louve.

Pour redimensionner les images :

Code:

<img src="URLIMAGE" width="410">