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| Si tu m'avais dit qui tu étais, je me serais contentée de te sauter et de t'oublier | |
| Auteur | Message |
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Lolly O'Connor FUCK YOU ! Je suis la princesse cokée de cork
All that you need to know Le problème, c’est que même si tu m’disais « je t’adore » j’te croirais pas ! Je sais plus quand tu joues et quand tu joues pas. J’suis perdue... Attends deux secondes, j’ai pas fini... Dis-moi qu’tu m’aimes... Dis-moi juste que tu m’aimes. Parce que moi j’oserai jamais te l’dire la première, j’aurais trop peur que tu crois qu’c’est un jeu... âge : Dix-neuf statut : Fiancée ville d'origine : Cork, Irlande occupation : Deuxième année de médecine pseudo : lollipops posts : 228 avatar : freya mavor crédits : union jack double-compte : none inscrit le : 29/03/2012
| Sujet: Si tu m'avais dit qui tu étais, je me serais contentée de te sauter et de t'oublier Ven 30 Mar - 15:35 | |
| « Ce tableau vous intéresse ? ». Coupe de champagne en main, une jambe ramenée contre l’autre, voilà bien dix minutes que Lolly était seule face à un imposant tableau d’art moderne qui ne l’émouvait pas plus que si son auteur avait simplement projeter le contenu d’une bouteille de Ketchup contre une toile blanche (c’était peut-être d’ailleurs là tout l’effort qu’il avait vraiment fourni). Néanmoins, cela la dérangeait que la propriétaire de la galerie ose venir l’arracher à sa contemplation (quand bien même elle ne contemplait rien, prise qu’elle était à ses pensées). C’était d’un vulgaire ! Etait-ce un vernissage à la Manchester Art Gallery ou un marchandage de tapis à Marrakech ? Buvant tranquillement une première gorgée de champagne, elle daigna enfin tourner son visage vers son interlocutrice qui ne s’était pas découragée, lui adressant le même sourire doux et neutre de circonstances que chacun trouvait bon de s’adresser ce soir-là. « J’achète ! » « Excellent choix, très percutant… surtout pour un salon, ou dans un hall d’entrée ». Son sourire se crispa jusqu’à disparaître. Elle serra sa mâchoire et pénétra la galeriste au fond de ses pupilles de son regard vert le plus déstabilisant, elle finit par lâcher dans un souffle ; comme si elle se sentait insultée qu’on ait pu prétendre que elle, Lolly O’Connor, voulait acheter une telle ‘œuvre’ : « Il est horrible ». Et de préciser sa pensée l’air doucereux devant la galeriste fronçant les sourcils, perplexe, ne venait-elle pas de dire que ... : « Je veux l’acheter et puis ensuite, le brûler ». Et simplement, elle tourna de nouveau le menton vers l’œuvre avec des étoiles brillant dans les yeux ; totalement mégalomane, ce qu’elle s’amusait à jouer de son pouvoir et de son argent par pur désir de satisfaire ses moindres caprices. Oh, elle n’était d’habitude pas si violente… mais le fait était qu’hier, elle avait croisé à Manchester le regard de Cléo. Et elle était un peu plus retournée qu’elle ne voulait bien le montrer.
Jouant avec le pendentif qu’elle avait autour du cou, une simple ballerine en verre de Murano, la faisant glisser le long de la fine chaîne dorée, elle demanda simplement : « Qui l’a peint ? » « Eh bien … moi ! » … Quelle provocation dans le ton. Elle n'appréciait vraiment pas cette femme. Et Lolly, de comprendre avec un certain temps de retard… Ah ? Alors ce n’était pas la galeriste ? C’était que sa robe de seconde main le laissait pourtant penser. « Changez de métier » conclut simplement la garce blonde en lui tournant finalement le dos, marchant avec son port de princesse jusqu’à un autre tableau. Sa courte robe orange de cocktail en flanelle glissait sur son corps avec la même fluidité que de l’eau et ses Jimmy Choo, des spartiates bleus montantes dont le talon aiguille vertigineux était fait d’or, claquant sur le sol.
Ce genre de soirée mondaine l’ennuyait tellement ! Elle aurait préféré de loin continuer à passer le reste de ses soirées comme elle le faisait depuis le début de la semaine. C’est-à-dire à lever le coude au bar et rencontrer des personnes dont elle oubliait aussitôt le nom, à s’envoyer en l’air avec d’autres personnes dont elle avait déjà perdu le compte. Elle voulait boire. Autre chose que du champagne. Elle voulait fumer. Se droguer. Baiser. Oui, surtout… baiser. Son pas s’était empressé tandis que l’idée d’un rail de coke sniffé à la va-vite dans les toilettes traçait son chemin dans le petit pois qui lui faisait guise de cervelle. Et, au détour d’un large couloir, ce fut naturellement qu’elle percuta la personne qui arrivait en sens inverse. Le reste de sa coupe vint se déverser sur la chemise d’un homme bien plus grand qu’elle. C’est qu’il l’en voyait confuse ! Ou pas. « Oh ! » s’exclama-t-elle doucement en portant deux de ses doigts proprement manucurés sur sa lèvre inférieure. Le genre d’exclamation dont elle était devenue adepte, justement parce que ça rappelait celles qu’on est d’avantage susceptibles d’entendre dans un mauvais film de boules. Elle releva finalement ses pupilles dans celles du bel inconnu qui lui faisait face et lui adressa un léger sourire désolé. N’avait-elle pas dit avoir envie de sexe ? « Laissez-moi vous accompagner jusqu’aux toilettes, je peux très vite arranger ça ». Mon dieu, que la vie est simple… c’est que ça en serait presque ennuyeux.
Dernière édition par Lolly O'Connor le Lun 16 Avr - 19:01, édité 4 fois |
| | | Connor J. Macleod
All that you need to know "J’vois une génération entière qui travaille à des pompes à essences, qui fait le service dans des restos, qui est esclave d’un petit chef dans un bureau. La pub nous fait courir après des voitures et des fringues, on fait des boulots qu’on déteste pour se payer des merdes qui nous servent à rien. On est les enfants oubliés de l’histoire mes amis, on n’a pas de but ni de vraie place ; on n’a pas de grande guerre, pas de grande dépression. Notre grande guerre est spirituelle, notre grande dépression, c’est nos vies." âge : 23 ans statut : célibataire ville d'origine : Saint-Louis, USA occupation : dealer pseudo : batman posts : 163 avatar : jamie dornan crédits : yumita & whiterabbit double-compte : nop dispo RP : avec plaisir ! inscrit le : 29/03/2012
| Sujet: Re: Si tu m'avais dit qui tu étais, je me serais contentée de te sauter et de t'oublier Ven 30 Mar - 16:43 | |
| Connor tenait dans sa main une photo de famille, pliée en deux à sa moitié. Sur un des côtés, Elora, sa récente mais pourtant intense rencontre, une jeune fille pleine de charme et de cran qu’il avait prit sous son aile. De l’autre, une blonde à tâches de rousseurs, Lolly O’Connor, la sœur d’Elora, et sa ‘cible’. Une photo qui représentait en tout point la relation des deux jeunes femmes, souvenir d’un moment joyeux aujourd’hui abîmé par le temps et les erreurs du passé. Il frôla du bout des doigts le visage de Lolly, immortalisée sur papier glacé, préparant déjà un plan destiné à détruire sa vie de petite bourgeoise égocentrique. Elle représentait tout ce qu’il méprisait : snob, odieuse, riche, pourrie jusqu’à la moelle. La première fois qu’il avait entendu parler d’elle, c’était évidemment de la bouche d’Elora, et les propos qu’elle tenait envers elle étaient tout sauf affectif, ce qui avait convaincu Connor de la haïr lui aussi, sans personnellement la connaitre. Mais de toute façon, il n’aimait pas grand monde, alors une de plus ou moins à mépriser, ça lui changeait pas grand-chose. Sauf que le chemin des deux sœurs s’étaient croisés à nouveau, ici à Vancouver, après avoir remporté le même concours. Et Elora y avait vu l’occasion idéale d’obtenir vengeance. Simplement faire passer Connor pour un riche aristocrate –puisque que la miss n’est apparemment intéressée que par ce genre d’hommes – et la séduire assez pour la convaincre de quitter son fiancé et de le suivre. Et le clou final étant la révélation qui verrait Lolly s’effondrer, réalisant qu’elle a tout perdu pour un homme qui ne veut, et n’a jamais voulu d’elle. Il avait hâte de commencer à jouer, et dans un geste brusque, il froissa la photo entre son poing, avant de la laisser s’écraser contre le sol. Lolly O’Connor, bang bang !
Afin de paraitre le plus crédible possible, il avait loué un costume hors de prix, le genre de trucs dans lequel il se sent tout sauf à l’aise. Ca gratte, il a l’air d’un pingouin, ou pire, d’un richou coincé du derche ! Une véritable horreur. Mais que serait un aristo sans un Versace ? La phase 1 était enclenchée, il ne lui restait plus qu’à la suivre, et trouver la bonne occasion pour aborder la conversation. Après toute une journée à pourchasser sa proie dans l’ombre – ou pas, ça fait juste plus classe de voir les choses ainsi – , il la vit sortir de la résidence et emprunter la direction de la ville de Vancouver. Non mais sérieux, il se trouvait foutrement ridicule à la suivre comme un toutou, ou psychopathe, au choix, pendant une journée entière. Dieu merci, elle touchait bientôt à sa fin, et bonne occasion ou pas, il comptait bien se lancer. Hors de question de renouveler ça demain. Après tout, il est là pour s’amuser, et pas pour coller au cul de l’autre pimbêche.
Elle s’engouffra dans un bâtiment, et avant d’y pénétrer à son tour, il jeta un œil à la pancarte : ‘Vancouver Art Gallery’. WTF ? Mon dieu, dans quoi il allait mettre les pieds … A peine entré, et déjà il fut prit d’une envie de vomir. Il était perdu au milieu de centaines de gens péteux, pavanant dans des fringues hors de prix, et jouant au jeu de celui qui dépensera le plus dans un tableau moche et sans intérêt artistique. Avant toute chose, direction les toilettes histoire de se rafraichir les idées. Elora lui avait passé un parfum masculin, un machin qui fait bien sentir aux autres que t’as du fric. Il ignorait comment c’était possible de dégager une telle impression, mais c’est la première chose à laquelle il avait pensé en humant l’odeur. Il s’en aspergea quelques gouttes dans le cou, et sur l’intérieur des poignets. Après une courte contemplation de son reflet dans le miroir, pour s’assurer que tout était en ordre, il prit une profonde inspiration et quitta les toilettes pour retrouver la jeune fille. La démarche assurée et le pas rapide, il ne fit pas attention à l’inconnue qui arrivait en sens inverse, et lorsque il sentit son verre se vider sur sa chemise hors de prix, il eut la subite envie de lui chopper la tête et de l’exploser contre un mur. Il leva le regard vers elle, déjà prêt à lui hurler ‘espèce de connasse tu viens pourrir un truc que jpourrais même pas me payer avec un an de salaire !’. Mais il reconnut Lolly O’Connor …
Il tenta de faire bonne figure, cachant sa colère du mieux qu’il put. Avant de répondre quoi que ce soit, il prit le temps de bien observer la jolie blonde. Elle était mieux que sur la photo, et un peu plus âgée également. Il reconnaissait en elle certains traits d’Elora, et leurs yeux étaient étonnement identiques. C’était assez déstabilisant, d’avoir l’impression de plonger son regard dans celui d’Elora alors qu’il s’agissait là d’une toute autre personne. Connor se racla la gorge, et se lança corps et âme dans son rôle de composition : « Oh mon dieu, ce costume m’a coûté une fortune. Mais qu’importe, ça sera l’occasion d’en trouver un encore plus cher et encore plus chic. » Il avait tenté de prendre une voix snobinarde, copié sur celle de Lolly qu’il venait brièvement d’entendre. Il ignorait si c’était convaincant, mais il lui restait encore du temps pour parfaire son jeu. « Je donnerai celui-ci à Gaspard, mon valet. Il en sera enchanté. » Et voilà ! Comment se faire passer pour un bourgeois, mais en plus un bourgeois généreux ! En attendant, il était pas contre aller se nettoyer aux toilettes. C’est bien beau, mais ce costard, il l’a loué, et si ya la moindre tâche suspecte quelque chose lui dit qu’il devra rembourser les dégâts. Alors qu’elle l’amène aux chiottes, et au galop. « Je vous serai reconnaissant de limiter les dégâts, gente demoiselle. Si vous le pouvez, bien entendu. » Berk, il se foutait la gerbe.
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| | | Lolly O'Connor FUCK YOU ! Je suis la princesse cokée de cork
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| Sujet: Re: Si tu m'avais dit qui tu étais, je me serais contentée de te sauter et de t'oublier Ven 30 Mar - 19:19 | |
| Alors que Lolly avait en tête un moment passionné entre quatre parpaings et une cuvette avec cet homme devant être un… nouveau riche ? passionné d’art ? mec de la sécurité au mieux ? … elle fut coupée dans son élan dès qu'elle l'entendit s'exprimer. « Oh mon dieu, ce costume m’a coûté une fortune. Mais qu’importe, ça sera l’occasion d’en trouver un encore plus cher et encore plus chic. » Elle battit bien trois fois des cils, en le contemplant de son regard de poisson rouge. Il avait un accent… atrooooce. Un étrange mélange de gaélique, américain avec un soupçon de hum… Stéphane Berne ? Etait-ce bien possible ? Ses lèvres se tordirent finalement en un irrépressible sourire et elle dissimula un léger rire derrière une toux. Printemps. Pollen. Allergie. Toutes ces choses-là hum. « Je donnerai celui-ci à Gaspard, mon valet. Il en sera enchanté » Gaspard ? Vallet ? Etait-il possible qu’il soit tout compte fait un Français ? Elle était vraiment perplexe devant cet étrange numéro et, chemin faisant vers les toilettes, elle ne savait vraiment plus quoi penser… lui lançant de drôles de regards, son sourire toujours gravé au coin de ses lèvres. « Eh bien donnez mon brave, donnez ! » ne put-elle s’empêcher de répondre en riant doucement, se foutant gentiment de sa tronche. Lui-même était bien en train de se foutre d’elle, non ? What else, comme dirait George…
« Je vous serai reconnaissant de limiter les dégâts, gente demoiselle. Si vous le pouvez, bien entendu ». Et tandis qu’il lui ouvrait à peine la porte des toilettes, elle s’y enfonça d’un pas de côté, et frôlant son corps… elle pu sentir cette odeur de… RICHE. TRES RICHE. Mais oui, évidemment ! Comme elle était sotte ! Dès qu’elle passa la porte, lui tournant le dos, elle se mordit la lèvre avec cette envie de se l’arracher tant sa sottise l’exigeait. Dans leur monde, c’est un fait… les excentriques sont toujours les milliardaires ! Karl Lagerfeld ! Ivan Wilzig toujours déguisé en super-héros ! Richard Branson et sa traversée de l’Atlantique en Montgolfière ! Kim Dotcom de Megaupload ! Leurs points communs ? Totalement tarés (mais ça, on s’en fiche) et une page de Forbes qui leur est chaque année consacrée. Oh oui, elle en était persuadée… elle venait de tomber sur un très gros poisson de leur océan ; ce qui excluait toute perspective de sexe sur le pouce avec lui. Elle jeta un regard désolé vers les toilettes… hum… richissime et sexy. Frustrant.
Elle releva finalement ses grands yeux vers lui, lui adressant un sourire enthousiaste. « Limiter les dégâts ? Evidemment… quelle femme peut prétendre être accomplie quand elle ignore tout des secrets de ménagère ? » C’est qu’il semblait un peu vieil France à s’exprimer dans le langage châtié de Molière avec son Gaspard de vallet ! S’emparant d’une serviette en coton destiné à laver les mains des clients, elle versa sur elle de l’eau tiède… s’apprêtant avec la même ferveur que Blanche-neige pour cet homme qu’elle ne considérait que pour le compte en banque qu’elle supposait qu’il devait avoir. Elle lui fit de nouveau face, et avec douceur, tamponna le tissu humide contre sa chemise… elle releva alors ses grands yeux vers lui, le pénétrant de son regard le plus doux pour glisser l’air de rien : « Bien qu’une femme ne se limite heureusement pas à cela » … « particulièrement de nos jours » ; précisa-t-elle enfin. Elle jouait sciemment des mots, procédant avec prudence. Il était toujours bon d’avoir des hommes riches dans sa poche – et elle ne connaissait qu’une manière d’intéresser les hommes – mais il fallait pour autant éviter de perdre leur déconsidération. Un faux pas dans leur monde, ça ne s’oubliait jamais. Elle s’affairait donc à nettoyer sa chemise, elle qui avait toujours estimé que ce genre de travail ingrat ne devait pas être effectué par des personnes de sa caste. Elle serra les dents. Prenant sur elle ; et lâcha finalement un : « Voilà ! » … elle ne parierait pas l’état de la chemise une fois sèche mais pour l’heure, le champagne était dissimulé derrière la tâche plus grosse d’eau qu’elle avait laissée. « Au pire, qui se soucie bien du personnel de maison », l’une de ses facettes les moins glorieuses et plus sincère apparaissant enfin tandis qu’elle laissait retomber mollement la serviette dans un lavabo. « Je crois deviner que vous n'êtes pas vraiment familier de notre langue. Je peux savoir d'où vous venez ? L'accent est en tout cas charmant » … elle rit légèrement, parce que vraiment, c’était là plus fort qu’elle, et simplement elle se pinça la lèvre pour se contraindre au silence ; oubliant que son regard rieur la trahissait encore.
Dernière édition par Lolly O'Connor le Lun 16 Avr - 19:03, édité 1 fois |
| | | Connor J. Macleod
All that you need to know "J’vois une génération entière qui travaille à des pompes à essences, qui fait le service dans des restos, qui est esclave d’un petit chef dans un bureau. La pub nous fait courir après des voitures et des fringues, on fait des boulots qu’on déteste pour se payer des merdes qui nous servent à rien. On est les enfants oubliés de l’histoire mes amis, on n’a pas de but ni de vraie place ; on n’a pas de grande guerre, pas de grande dépression. Notre grande guerre est spirituelle, notre grande dépression, c’est nos vies." âge : 23 ans statut : célibataire ville d'origine : Saint-Louis, USA occupation : dealer pseudo : batman posts : 163 avatar : jamie dornan crédits : yumita & whiterabbit double-compte : nop dispo RP : avec plaisir ! inscrit le : 29/03/2012
| Sujet: Re: Si tu m'avais dit qui tu étais, je me serais contentée de te sauter et de t'oublier Ven 30 Mar - 21:12 | |
| Le positif de cet incident, c’est qu’au moins il aura pas à aller la trouver et se demmerder à trouver un sujet de discussion. Le karma était de son côté, la mettant littéralement en travers de son chemin. Certes, ça venait de lui coûter une tâche de champagne sur une chemise Versace, mais qu’importe, il parviendrait à s’arranger. En revanche, plus il avançait vers les toilettes, plus il avait l’impression de … dire de la merde. Etait-il convainquant dans le rôle de l’aristocrate pété de thune au point de faire des cadeaux hors de prix à son personnel ? Rien n’était moins sur. Tout ce qu’il savait des bourgeois c’est tout ce que les films montraient d’eux : des gens abjectes avec un accent monstrueux originaire d’un pays que personne ne connait, des manières de pédales mais qui pourtant n’empêche pas de se taper des meufs avec une facilité déconcertante, et une manie de dépenser toujours chaque fois plus. Ah, et de faire du cheval sur la plage aussi. Les cheveux au vent de préférence, et la chemise ouverte. Quant à Lolly, il l’imaginait comme une Blair de Gossip Girl, en un peu plus salope tout de même. Mais quelque chose lui disait qu’il était en train de se planter sur toute la ligne et de foutre les deux pieds bien comme il faut dans le plat. Au pire, il n’était pas encore trop tard pour rectifier le tir. Il misait sur le fait que sa couleur de cheveux en révélait sur la taille de son cerveau – c'est-à-dire pas très imposant –. Clichés, vous avez dit clichés ? Naaan juste à peine. En même temps comment il est supposait s’intégrer à un monde qu’il ne connait pas ?
En y repensant, Gaspard ? Sérieusement ? Pourquoi pas Melchior tant qu’il y était ! Non mais franchement, parfois il se foutrait bien quelques baffes pour se remettre les idées en place. Il aurait pas pu choisir moins crédible que Gaspard. Mais dieu merci, à part un léger amusement qu’il releva facilement, elle ne semblait y voir que du feu. Brave petite blonblonde. Après lui avoir ouvert la porte tel un gentleman qu’il n’est pas, Connor s’engouffra à son tour dans les toilettes, et prit appui contre les lavabos. Allez, qu’elle se dépêche à nettoyer sa connerie. Il jeta un rapide coup d’œil sur ses chaussures, et constata avec étonnement qu’elle ne portait pas de talons de dix centimètres. Bon bah apparemment elle est juste pas douée. Connor leva discrètement les yeux aux ciels lorsqu’elle mentionna l’indissociabilité de la femme et du ménage. Elle sort de quel siècle celle là ? Il se contenta de sourire d’un air faussement niais, même si intérieurement il crevait d’envie de lui dire à quel point il la trouvait cruche et superficielle. Il comprenait on ne peut mieux pourquoi Elora s’était barré chez elle. Avec une frangine comme ça, lui il aurait prit ses clics et ses clacs encore plus tôt. « Il y a surtout les employés pour s’occuper des tâches ménagères … » Hop, encore une allusion à sa pseudo richesse au passage, même si ça lui coûtait de prononcer des mots aussi honteux. Au cas où elle aurait pas encore comprit qu’il se prétendait pété de thunes à en faire rougir Picsou de jalousie.
Qu’est-ce qu’elle a en tête ? Que les femmes d’aujourd’hui servent au ménage et à vider les couilles de leurs maris ? Il ne serait même pas étonné qu’elle ait ce genre de pensées. Mais il était mal placé pour la critiquer sur ce coup. On peut pas dire qu’il soit un model de respect envers les femmes, bien au contraire. Il la laissa tapoter sur sa chemise son mouchoir humidifié, tout en espérant qu’elle n’était pas en train de la bousiller plus qu’autre chose. Quand ce fut fait, il tourna les talons pour faire face au mirroir, et constater non sans agacement qu’une énorme tâche humide ornait sa si belle chemise. Bon, impossible de passer inaperçu pour le coup. Mais tant pis, elle avait fait ce qu’elle avait pu, il n’allait pas la blâmer pour ça. Elle lui donnera bien d’autres raisons de le faire, il a aucun doute sur ça. Ce qui ne tarda pas à arriver. Il n’appréciait que très peu le ton qu’elle prenait en parlant des gens du personnel de maison. Comme si ils étaient des sous homme, bon qu’à servir les plus puissants qu’eux. C’était gerbant d’avoir une telle opinion. Au risque d’être méchant, il préféra ne rien dire.
Le couperet tomba, il était tellement ridicule dans son rôle qu’elle le prenait pour un étranger. Bon, il allait peut être arrêter de parler comme un bouffon et tenter de se la jouer un peu plus naturel. Finalement, à part son ton snobinarde, elle parlait plutôt normalement pour une bourge, elle aussi. Il feint un rire, histoire d’avoir quelques secondes de réflexion, avant de répondre : « Je viens de Monaco, en France. Mon père est un excellent ami du prince Albert et de Charlaine. » Allez, c’est le moment ou jamais de rattraper ses erreurs : « Je m’excuse si je vous semble un peu étrange. J’ai tellement l’habitude de fréquenter des excentriques que j’oublie parfois que tout le monde ne l’est pas. Je m’appelle Connor. Connor de Florentin. Et merci pour le coup de main. » Wow wow wow, c’est qu’il se trouvait presque convaincant ! Tout lui était venu super facilement, les mots sortant au même moment où l’idée lui venait. Du grand talent ! Il était décidemment un excellent menteur. Enfin, il espérait que ça sonnait tout aussi bien d’un point de vu extérieur. « Et vous ? D’où venez-vous ? Vous aimez l’art ou bien on vous a trainé ici de force ? » Bon, c’était là des formules de politesses déjà toutes faites, et il en connaissait déjà les réponses, mais il était nécessaire de passer par ces formalités.
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| | | Lolly O'Connor FUCK YOU ! Je suis la princesse cokée de cork
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| Sujet: Re: Si tu m'avais dit qui tu étais, je me serais contentée de te sauter et de t'oublier Ven 30 Mar - 21:58 | |
| Lolly, bien qu’aujourd’hui ‘plus ouverte’ au monde (enfin d’avantage des cuisses que de l’esprit), conservait encore quelques préceptes inculqués par ses éducateurs bien en tête. Pour elle, la nouvelle puissance du monde était l’argent. Il y’avait donc les riches et puissants et les pauvres et faibles ce qui, dès lors et du fait de son heureuse naissance, lui conférait un rôle supérieur. Et quand il arrivait qu’une personne modeste lui claque qu’elle était bien conne de penser ainsi, elle conservait son sourire, tapotait la tête du brave, et lui confiait que elle aussi, si elle avait été du mauvais côté de la barrière, elle se serait jalousée. Elle était simplement irrécupérable. Mais plutôt que d’en pleurer, riez donc aux larmes avec elle. « Il y a surtout les employés pour s’occuper des tâches ménagères … ». A cela, elle ne put qu’acquiescer, en rajoutant au passage une couche pour faire comprendre qu’elle ne les considérait pas plus que de braves petits animaux s’afférant à son bonheur.
« Je viens de Monaco, en France. Mon père est un excellent ami du prince Albert et de Charlaine ». Elle lâcha alors un long « Oooooh » digne de la minute blonde ; ses grands yeux brillant de bonheur tandis que le nom de Monaco se répercutait dans sa boîte crânienne vide. Autant dire que ça avait le temps de faire écho. Ressemblant tout de suite d’avantage bien plus à une machine à sou de casino qu’à une humaine, c’était comme si ses yeux étaient deux fenêtres sur lesquelles venaient de s’afficher le signe dollars. « Je m’excuse si je vous semble un peu étrange. J’ai tellement l’habitude de fréquenter des excentriques que j’oublie parfois que tout le monde ne l’est pas. Je m’appelle Connor. Connor de Florentin. Et merci pour le coup de main ». Et son excuse glissa comme dans du beurre ; Lolly étant prête à avaler tout et n’importe quoi depuis qu’il lui avait avoué habité sur le rocher où la pauvreté n’existe pas. Passant sa main dans ses cheveux lissés et brushés, elle haussa finalement les épaules et toujours son sourire en coin, pencha la tête sur le côté pour avouer : « Pas besoin de s’excuser, si j’avais grandi sur un rocher, je serais certainement aussi un peu excentrique ». Ce qu’elle ne savait pas, c’était que Monaco n’était pas un simple rocher sur lequel il s’était tenu seul, dans la position du penseur, isolé parmi les vagues tel le Petit Prince de Saint-Exupéry sur sa petite planète. Au moins, il n’était pas le seul à commettre de faux pas. Mais elle rit doucement peu après, tout simplement parce qu’elle riait constamment pour combler les blancs, ce qui pouvait faire passer sa réflexion pour de l’humour.
« Et vous ? D’où venez-vous ? Vous aimez l’art ou bien on vous a trainé ici de force ? » … Déposant une main sur sa hanche et occupant une position de potiche, elle s’accorda un moment de réflexion, regardant sur le côté. Aimait-il lui-même l’art et devait-elle prétendre la même chose et donc avoir une conversation à ce sujet auquel elle ne connaissait rien ? Ou bien était-il de ces personnes traînées de force ? Ca méritait un temps de réflexion pour ne pas fauter. « Mmmmh… ». Allez, fallait se lancer. Elle tourna de nouveau ses yeux vers lui, concluant : « Oui. Oui, j’aime beaucoup l’art ». Silence. Ses yeux cherchèrent de nouveau de l’aide sur le côté… et aussitôt, elle replongea ses pupilles dans les siennes, celles-ci s’éclairant tandis qu’elle arrivait enfin à conclure sa phrase : « Je-je… hum… je trouve ça… joli ». On sent l’amatrice ! Non, vraiment, se présenter paraissait plus simple. « J’en oublie de me présenter. Lolly O’Connor, je suis Irlandaise et toute nouvelle à Manchester. Et vous ? C’est pour l’exposition que vous avez fait tout ce voyage ? Si c’est le cas, je suis vraiment désolée de vous retenir dans… » Elle balaya du regard les lieux, semblant déjà avoir oublié où elle se trouvait : « … des toilettes ». Elle rit doucement, confuse et pour éviter une nouvelle fois le blanc. Elle riait toujours bien plus qu’il ne fallait, c’était l’un de ses trucs. Parmi tous ses autres trucs de blondes. C’est qu’il y avait peut-être endroit plus sympa où discuter tout de même. Remettant ses cheveux derrière ses oreilles, elle finit par lâcher dans un souffle, parce que vraiment, faute de pouvoir se mettre quoi que ce soit dans le pif, il lui fallait au moins s’allumer une cigarette : « On peut peut-être poursuivre cette discussion en terrasse, il paraît que la vue est imprenable… »
Dernière édition par Lolly O'Connor le Lun 16 Avr - 19:08, édité 2 fois |
| | | Connor J. Macleod
All that you need to know "J’vois une génération entière qui travaille à des pompes à essences, qui fait le service dans des restos, qui est esclave d’un petit chef dans un bureau. La pub nous fait courir après des voitures et des fringues, on fait des boulots qu’on déteste pour se payer des merdes qui nous servent à rien. On est les enfants oubliés de l’histoire mes amis, on n’a pas de but ni de vraie place ; on n’a pas de grande guerre, pas de grande dépression. Notre grande guerre est spirituelle, notre grande dépression, c’est nos vies." âge : 23 ans statut : célibataire ville d'origine : Saint-Louis, USA occupation : dealer pseudo : batman posts : 163 avatar : jamie dornan crédits : yumita & whiterabbit double-compte : nop dispo RP : avec plaisir ! inscrit le : 29/03/2012
| Sujet: Re: Si tu m'avais dit qui tu étais, je me serais contentée de te sauter et de t'oublier Dim 1 Avr - 14:51 | |
| Note à soi même : faire des recherches sur Albert de Monaco et Charlaine. Parce que franchement, à part qu’ils viennent de Monaco et qu’il était le fils de Grace Kelly, il ne sait foutrement rien sur leur life. Mais il était persuadé que ça ferait son ptit effet sur Lolly. Il prétend fréquenter un prince français, y-a t-il meilleur appât pour une pimbêche dans son genre ? En tout cas, sa réaction et sa bouche en cœur le laissait penser qu’il venait de taper dans le mille. Bien bien, d’ici quelques temps elle lui mangera dans la main, et il pourra fièrement annoncer à Elora que sa sœur n’a pas changé, qu’elle est toujours et restera à jamais une dindonne sans cervelle, encore plus attirée par l’or qu’une pie voleuse. Connor la regarda alors avec de grands yeux lorsqu’elle mentionna le rocher de Monaco. Euh … Elle était sérieuse là ? Elle était en train de se l’imaginer vivre sur un rocher ? Wow, c’était vraiment du lourd. Mais il tenta de se reprendre, comme si rien ne venait de se passer. Non, non, elle ne venait pas s’afficher avec une connerie toute aussi grosse que son égo. Il se racla à nouveau la gorge, un peu surpris par la naïveté et le peu de réflexion dont faisait preuve la jeune femme. Mais tant mieux, il pourra s’en servir à son avantage et lui faire gober n’importe quoi sans qu’elle ne batte d’un cil. Il commençait vraiment à trouver le jeu un peu trop facile. Lolly était déjà presque en train de se trainer à ses pieds, et elle ne remettait en doute aucun de ses propos. Elle ne posait aucune question, ne demandait aucune preuve, absolument rien qui pourrait le mettre dans une situation délicate. C’était quand même triste d’un côté, n’importe qui pourrait lui faire gober n’importe quoi. Pauvre femme.
Lui qui pensait avoir entendu le summum du vide de sens, voilà qu’elle lui prouvait le contraire, qualifiant l’art de joli. Décidemment, plus elle parlait, plus ça sonnait creux. Ce qui était bien dommage d’ailleurs. Parce que si on enlève son côté cruche et superficielle qui tape la pose comme si elle était sur la couv d’un magazine de mode, elle est pas dégueulasse à regarder comme fille. Mais c’était pas plus mal qu’elle n’y connaisse rien en art, ça lui évitera de faire des recherches sur ça également. Parce qu’à part les classiques genre Picasso, Rembrandt, Dali and cie, bah il sait quedal de chez quedal ! « Enchanté de te rencontrer Lolly. Si tu m’autorises à te tutoyer ? » Oui ça fait pas très bourge de tutoyer les gens, mais il allait quand même pas se casser le cul à réfléchir à tout ce qu’il dit pour éviter l’erreur. C’est plus simple de clarifier les choses tout de suite, et d’ainsi de s’éviter des bourdes futures. Il connaissait donc officiellement son nom, ses origines, et sa raison de sa venue ici. Bien, surtout ne pas mentionner des faits dont elle ne lui aurait pas parlé. Même si il était prêt à parier qu’avec un mensonge ça passerait comme une lettre à la poste. La raison de sa venue ici ? Mhm, passer du bon temps avec ta sœur ! « Non à vrai dire je suis venu ici pour découvrir la région. J’ai eu envie de changer d’air, et de pays. Vous ne me retenez pas, je savais pas quoi faire de ma soirée et c’est par le plus grand des hasards que je me suis retrouvé ici. J’aime beaucoup l’art, mais pas assez pour passer des heures à contempler un tableau. » Ahlala, ce qu’il sonnait prout prout. Lolly venait quand même de sortir la première chose censée et intéressante de sa soirée : aller faire un tour en terrasse. Elle a pas tort, ça sera toujours mieux que des toilettes. Il était ravi qu’elle ait l’envie d’apprendre à le connaitre autour d’un verre, ça prouvait bien qu’il était en train de faire du bon boulot. Mais vu le spécimen, il avait conscience de ne pas avoir trop de raisons de se vanter. « C’est une excellente idée ! » Il lui adressa un sourire qu’il cherchait à rendre sincère, puis lui ouvrit la porte des toilettes avant de la suivre pas à pas en direction de la terrasse.
Connor attrapa au passage de verres de champagne qui trainaient sur le plateau d’un des serveurs de la soirée. Vu la classe de l’événement, il était surpris qu’il n’y ait pas plus de contrôle à l’entrée. Apparemment, quiconque vêtu d’un smocking a ses chances de rentrer. Tant mieux, ça lui permet de boire du champagne à l’œil. Il offrit le second verre à la jeune femme, tout en poursuivant leur ascension vers la terrasse. « Ca me fait plaisir d’avoir rencontré quelqu’un, et d’égayer un peu ma soirée qui s’annonçait monotone. » Blablablabla. Ce qu’il voulait lui, c’est retrouver Elora et passer un peu de temps avec elle. Première soirée ici, et il la passe avec sa cruchotte de sœur. Une fois sur le balcon de la terrasse, Connor pu constater qu’en effet, la vue était grandiose. L’horizon s’étendait sur des kilomètres, mixant des montagnes enneigés et des sapins verdoyants. « On porte un toast à notre rencontre ? »
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| | | Lolly O'Connor FUCK YOU ! Je suis la princesse cokée de cork
All that you need to know Le problème, c’est que même si tu m’disais « je t’adore » j’te croirais pas ! Je sais plus quand tu joues et quand tu joues pas. J’suis perdue... Attends deux secondes, j’ai pas fini... Dis-moi qu’tu m’aimes... Dis-moi juste que tu m’aimes. Parce que moi j’oserai jamais te l’dire la première, j’aurais trop peur que tu crois qu’c’est un jeu... âge : Dix-neuf statut : Fiancée ville d'origine : Cork, Irlande occupation : Deuxième année de médecine pseudo : lollipops posts : 228 avatar : freya mavor crédits : union jack double-compte : none inscrit le : 29/03/2012
| Sujet: Re: Si tu m'avais dit qui tu étais, je me serais contentée de te sauter et de t'oublier Dim 1 Avr - 17:45 | |
| Paresseuse. Bête. Lolly s’en était toujours sortie durant toute sa scolarité en finissant tout juste au-dessus de la moyenne, forcée de compenser avec des nuits blanches de travail à se rendre malade tandis qu’elle s’enfonçait les informations dans le crâne, capable d’ensuite les réciter non pas comme une bonne étudiante, mais tout simplement comme un perroquet. En médecine, c’était devenu un peu plus délicat… et elle avait du jouer de ses autres talents. Ou plutôt de son seul autre talent. Sans être jolie, elle respirait foutrement le sexe. Alors à la fin d’un cours, elle avait fait tombé ses grosses lunettes et retiré son chemisier à col bateau, renonçant à son costume de petite intello pour dévoiler sa vraie nature de nymphomane. Et voilà que miraculeusement, un A était venu s’ajouter à sa piètre moyenne lui permettant d’arracher sa première année à la dérobade. Elle vivait dans deux mondes parallèles. Le jour, elle était la petite fille modèle des O’Connor partageant sa vie entre travail acharné, mondanités et vie conjugale auprès d’un parfait fiancé ; et la nuit, elle se laissait aspirer par un envoûtant tourbillon d’excès dans lequel elle perdait pieds et où se mêlaient drogue, sexe et alcool. Et si aux yeux de beaucoup, elle n’était rien d’autre qu’une hypocrite salope, la réalité se trouvait être plus compliqué et aucun de ses visages n’était à sous-estimer. Mais clairement, ces deux réalités avaient un dénominateur commun et, vêtue de cuissardes ou de sages derbys, son faible QI n’était pas soumis à fluctuation lui donnant toujours assurément l’air d’être… dans le coltard. D’où le rire absent et les acquiescements dignes d’une bobble head désarticulée tandis qu’il lâchait simplement : « Enchanté de te rencontrer Lolly. Si tu m’autorises à te tutoyer ? ».
Pour le reste, elle était bien déterminée à ne lui montrer que la sage Lolly, quitte à ce qu’il devine lui-même ce que pouvaient cacher ses mystérieux sourires. « Non à vrai dire je suis venu ici pour découvrir la région. J’ai eu envie de changer d’air, et de pays ». Quelle bizarrerie, qu’ont donc tous ces globes trotteurs à errer ci et là dans le monde ? « Vous ne me retenez pas, je savais pas quoi faire de ma soirée et c’est par le plus grand des hasards que je me suis retrouvé ici ». C’est que le hasard peut si bien faire les choses… « J’aime beaucoup l’art, mais pas assez pour passer des heures à contempler un tableau » ni à en parler, souhaitait-elle. « Mhm mhm » acquiesçait-elle, l’air faussement intéressé tandis qu’elle entortillait une mèche de ses cheveux autour de son doigt. Elle n’écoutait que d’une oreille vraiment distraite. C’est que, hors le plaisir sexuel qu’elle pouvait en tirer, les êtres humains ne suscitaient que vraiment très peu son intérêt. Oh, elle aimait aussi voir les personnes rire, hurler, pleurer, s’unir et mourir… elle avait alors l’impression d’être la spectatrice d’une tragédie grecque et c’était toujours avec un curieux plaisir qu’elle ajoutait son grain de sel, son cœur s’emballant tandis que l’intensité se faisait plus grande. Pour le reste, tout ce qui était discours de circonstances n’était que d’un profond ennui. Particulièrement quand elle n’était pas le cœur de ce qui se disait. Vraiment, il lui fallait se griller une cigarette. Et c’est ce qu’elle trouva vite bon de lui proposer. « C’est une excellente idée ! » Illustration. Il venait de lui adresser un compliment et les iris de Lolly semblèrent instantanément se rallumer tandis qu’elle imitait, instinctivement, son sourire. Chaque compliment, elle le recevait avec tellement de fierté ! C’est que, dans sa vie et malgré son nom et les lécheurs de minous que ça pouvait attirer dans son sillage, on ne lui adressait tout de même que trop peu d’honneurs à son goût.
Et c’est ainsi qu’ils sortirent finalement des toilettes et que, ce que Lolly avait imaginé finir en sexe sur le pouce, se transformait en une bien moins réjouissante rencontre de circonstances. Mais tout de même, son compte en banque était fort bien garni alors vraiment, elle ne le lâcherait pas. Il connaissait même un Prince ! Et si, lui-même était de la royauté ? Elle lui trouvait soudainement des traits princiers tandis qu’elle l’observait en coin. Le regard fier, le nez aquilin, une élégante barbe rasée de près. Son cœur s’emballa un court instant tandis qu’elle s’imaginait être la prude Izzie de ce richissime Darcy ! Si seulement ! Elle se mordit la joue, se forçant à retrouver terre tandis que lui, lui avouait : « Ca me fait plaisir d’avoir rencontré quelqu’un, et d’égayer un peu ma soirée qui s’annonçait monotone » … ce qui la poussa à se souvenir qu’elle était bien trop silencieuse depuis un moment. Woops ! Elle oubliait parfois de parler, trop prise à ses étranges pensées… il ne fallait pas qu’il la prenne pour une simple jolie plante. Non vraiment, elle était loin de se douter que son idée était déjà faite, et retrouvant son grand sourire et ses yeux pétillants, elle répondit simplement :« Monotone ? Je ne saurais en débattre et te rejoins de suite dans l’ébauche consensuelle que tu dresses de ta soirée ! » Dès qu’elle entendait un mot qu’elle ne comprenait pas en société, c’était la phrase magique qu’elle prononçait et, fallait bien avouer, que la plupart du temps… ça passait fort bien !
Saisissant la coupe qu’il lui tendait et hochant au passage la tête pour lui adresser un galant remerciement, elle en porta une première gorgée à ses lèvres avant que de rejoindre la terrasse, un charmant patio se trouvant sur le toit du vieil immeuble, et offrant une vue splendide de la ville la laissant… parfaitement insensible. « On porte un toast à notre rencontre ? ». Et simplement, enfonçant son regard dans le sien, leur coupe se rejoignirent dans un joyeux tintement qui provoqua comme un sursaut dans son cœur. Ce bruit était si doux. Et les étoiles si brillantes dans le ciel anglais… elle releva son regard vers elles, bien incapable de s’en détacher. Toutes ces boules de feu dévorantes. Ses lèvres s’entrouvrirent. Elle aurait voulu leur faire l’amour et s’embraser avec elles, à moitié autiste qu’elle était. « Un philosophe, je ne sais plus lequel… je crois que c’est celui qui aimait se promener à poil… » Mais encore ? « Il pensait que le cosmos et que le corps et l’âme étaient liés. Alors il prescrivait à ses patients des médicaments au hasard des étoiles. Tout est maintenant si compliqué. J’aimerais que ce soit encore… comme ça ». Elle détacha, à regret, son regard des étoiles… ses futurs patients étaient vraiment dans la merde ! « Pas toi ? » ; elle avait posé sa coupe sur le rebord du balcon et s’afférait à sortir une cigarette de sa pochette dorée et bling-bling à souhait. Elle la coinça entre ses lèvres et jouant, avec sa roulette pour l’allumer, continuait : « Je veux dire… tous à poil en train de… » Elle tira sur le filtre, l’autre extrémité devenant incandescente. « … regarder les étoiles et de prendre des décisions liées à la vie et à la mort au gré des astres ». Oui, certes, elle faisait clairement un petit amalgame de tout cela. Elle rit doucement, se représentant le délire de cette roulette russe. Mais pourquoi pas ? Les hommes aiment à trop réfléchir et méditer chacun de leur choix, quel non-sens…ils ne comprenaient pas que la vie était juste absurde. Tout ce qui compte ici bas c’est de rire, et de s’amuser. Inspirer cette nicotine, cela lui faisait le plus grand bien… et c’est apaisé qu’elle recracha la fumée, admirant la sensualité des volutes de fumée. Ce qu’il y a de plus bon sur terre, c’est le mal. Elle releva finalement son regard vers lui, demandant : « Tu fumes ? » ; il serait alors bien impoli de sa part de ne pas lui offrir de quoi combler son vice. Réalisait-il alors, à quel point elle avait à cœur de vouloir combler chacun de ses vices les plus poussés ? Un sourire amusé et mystérieux s’inscrit de nouveau sur ses lèvres.
Dernière édition par Lolly O'Connor le Lun 16 Avr - 19:13, édité 1 fois |
| | | Connor J. Macleod
All that you need to know "J’vois une génération entière qui travaille à des pompes à essences, qui fait le service dans des restos, qui est esclave d’un petit chef dans un bureau. La pub nous fait courir après des voitures et des fringues, on fait des boulots qu’on déteste pour se payer des merdes qui nous servent à rien. On est les enfants oubliés de l’histoire mes amis, on n’a pas de but ni de vraie place ; on n’a pas de grande guerre, pas de grande dépression. Notre grande guerre est spirituelle, notre grande dépression, c’est nos vies." âge : 23 ans statut : célibataire ville d'origine : Saint-Louis, USA occupation : dealer pseudo : batman posts : 163 avatar : jamie dornan crédits : yumita & whiterabbit double-compte : nop dispo RP : avec plaisir ! inscrit le : 29/03/2012
| Sujet: Re: Si tu m'avais dit qui tu étais, je me serais contentée de te sauter et de t'oublier Dim 1 Avr - 20:38 | |
| « Monotone ? Je ne saurais en débattre et te rejoins de suite dans l’ébauche consensuelle que tu dresses de ta soirée ! » Connor se répéta plusieurs fois cette phrase dans la tête, ne sachant si il devait en rire ou en pleurer. Il la préférait naturellement stupide que faussement intelligente, parce que là pour le coup, il y avait fort à parier que elle-même ne comprenait pas cette phrase. Les mots un à un elle devait déjà pas les piger, alors tous mis ensemble, mon dieu, il osait pas imaginer le foutoir dans son esprit. Leurs verres s’entrechoquèrent dans un toast à leur rencontre – ahaha la bonne blague – et Connor but rapidement les premières gorgées de champagne. Il sentait au goût que c’était autre chose que les bouteilles de crément qu’il volait quand il était plus jeune. Celui là, on sent bien qu’il a été payé une fortune pour faire plaisir à tous ces couillons qui vivent dans le luxe. Bientôt faudra trouver un moyen de leur torcher le cul avec pour seul effort de leur part de se pencher un peu en avant, ou pire, de même pas bouger d’un poil de la cuvette. C’était tout bonnement gerbant, des assistés de la vie qui pensent être heureux et vivre bien, alors qu’ils sont coincés dans leur villa avec piscine, et dont le seul intérêt tourne autour du ‘m’as-tu vu ?’. Il se sentait mal à l’aise au milieu de tous ces gens, dont certains, plus malins que Lolly, lui lançaient des regards suspicieux, sentant bien que sa place n’était pas là. Comme si il y avait des codes qui leur permettaient de se reconnaitre entre eux. La vision de Connor était peut être extrême et pas très objectif, mais les faits étaient là, et le comportement de la jeune femme après qu’il lui ait annoncé fréquenter le prince de Monaco, prouvait bien qu’il était loin d’avoir tort. Comment deux sœurs peuvent-elles être aussi différentes dans leur façon de vivre et de penser ? Difficile de faire plus opposées que Lolly et Elora.
Un philosophe qui aimait se promener à poil ? Euh oui, ok. On voit que son genre de bouquins c’est moins les livres philosophiques que les magazines people. Il l’écoutait donc parler ce de mystérieux personnage, et bien que ce fut intéressant, il ne voyait pas le rapport avec maintenant. Oui ya des étoiles dans le ciel, mais de là à lancer une conversation philosophique sur le sujet, non merci ! Surtout que ça aussi c’est pas du tout son truc. Ah ce qu’il aime quand les gens lui rappellent qu’il a strictement rien branlé à l’école. « Si, bien sur. » Pouah, il voyait même pas où elle venait en venir ! Elle voulait quoi ? Que tout soit aussi simple ? Sans prise de tête ? C’est ça qu’elle sous entendait ? Sérieux, pour la suivre fallait s’accrocher fermement. Sa réponse avait été mécanique et affirmative, juste pour qu’elle lui foute la paix et qu’elle ne lance pas de débats sur … les étoiles. Tous à poil en train de baiser comme des animaux, ça, ça lui parlait. Mais tous à poil pour regarder les étoiles, fallait pas pousser non plus ! Surement encore une lubie de richous qui s’imaginent qu’en fixant les astres le monde leur appartient. C’était beaucoup trop abstrait et romantique pour qu’il s’y intéresse. Chacun son délire hein.
Connor l’observait fumer sa cigarette avec jouissance. Il se maudissait de ne pas avoir pensé à prendre son paquet avec lui. Faut dire qu’il a tellement changement de fringues à la hâte qu’il a eu ltemps de penser à rien. Mais dieu merci, comme si elle venait de lire dans ses pensées, elle lui demanda si il fumait. C’était bien pour lui proposer une cigarette ensuite nan ? Allez PLEASE ! Il en a besoin ! Il lui faut une dose de nicotine pour poursuivre cette soirée qui s’annonce longue et pleine de bizarreries. « Oui, je fume. Mais j’ai oublié mon paquet dans la chambre. » Too bad ! Alors raboule une clope et plus vite que ça ! Elle était capable de capter les signaux nan ? Même pour elle c’est pas compliqué de comprendre qu’il a besoin de fumer ! En attendant, il chercha un sujet de conversation qui ne déboucherait sur aucun truc trop intelligent, histoire de ne pas la perdre en cours de route ! Et là, il eut une illumination. « Tu vas peut être trouvé ma question indiscrète, mais tu es mariée ? Ou fiancée ? » Bon, il connaissait déjà la réponse, mais il était curieux de voir ce qu’elle répondrait. Si elle allait avouer être fiancé, ou si elle allait prétendre être célibataire pour mieux lui mettre la main dessus. Il espérait évidemment qu’elle mentirait sur sa situation, ça signifierait qu’elle est déjà on ne peut plus prête à céder à ses prochaines avances. Tout s’emboitait parfaitement jusqu’à présent, et il comptait bien que ça continue sur cette lancée.
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| | | Lolly O'Connor FUCK YOU ! Je suis la princesse cokée de cork
All that you need to know Le problème, c’est que même si tu m’disais « je t’adore » j’te croirais pas ! Je sais plus quand tu joues et quand tu joues pas. J’suis perdue... Attends deux secondes, j’ai pas fini... Dis-moi qu’tu m’aimes... Dis-moi juste que tu m’aimes. Parce que moi j’oserai jamais te l’dire la première, j’aurais trop peur que tu crois qu’c’est un jeu... âge : Dix-neuf statut : Fiancée ville d'origine : Cork, Irlande occupation : Deuxième année de médecine pseudo : lollipops posts : 228 avatar : freya mavor crédits : union jack double-compte : none inscrit le : 29/03/2012
| Sujet: Re: Si tu m'avais dit qui tu étais, je me serais contentée de te sauter et de t'oublier Dim 1 Avr - 21:20 | |
| Si on avait dit à Lolly qu’elle était en train de philosopher, certainement aurait-elle répondu un ‘ah bon ?’ so blond so con. Elle aimait simplement les étoiles. Et elle aimait parler des étoiles. Et ses mots filaient sans qu’elle ne cherche à les retenir. Mais lui-même ne semblait pas fasciné. « Si, bien sur » … mais elle ne perçut chez lui aucune réserve, aucune ironie et ne s’attacha qu’au strict sens des mots. Non, elle n’avait pas pour habitude de chercher plus loin. C’était cool qu’il aime ça lui-aussi. Un monde dans lequel tous vivraient le bonheur à l’état le plus brut, volcanique en faisant fi de toutes autres réflexions ennuyantes. Et puisque ce n’était pas tombé dans l’oreille d’une sourde, elle se surprit à avoir une drôle d’idée. Elle étouffa un léger rire contre le dos de sa main qu’elle porta à ses lèvres. Elle en avait vu des gens à poil mais elle ne savait pas pourquoi… le fait qu’elle l’imagine sur son rocher pointu, ou peut-être l’accent stupide ; se le représenter nu l’amusait comme la plus prude des enfants, et simplement… par provocation elle demanda avec l’air feint le plus sérieux du monde sur le visage : « Ca veut dire que tu pourrais, un soir, te déshabiller pour regarder les étoiles avec moi ? » … Qu’il se méfie, y’en a qui ont déjà fini dans de drôles de partouzes de secte comme ça. Elle ne faisait rien d’autre que le tester.
Elle était naturellement déstabilisante. Et toujours d’humeur joueuse, quand, après qu’elle lui ait demandé s’il était un fumeur, il lui répondit « Oui, je fume. Mais j’ai oublié mon paquet dans la chambre », elle acquiesça doucement en recrachant paisiblement une épaisse volute de fumée. « Ah. C’est con ». Elle souriait doucement en coin. Quel étrange personnage il était. Tour à tour Monsieur Jourdain. Monégasque. Passionné des étoiles. Là où certains auraient compris qu’il revêtait un rôle dans lequel il n’était pas bien à l’aise ; elle ne voyait pour sa part qu’une intriguante personne multi facette. Et naturellement, elle jouait donc. Mais voulait-il jouer en retour ? « Tu vas peut être trouvé ma question indiscrète, mais tu es mariée ? Ou fiancée ? » Elle aspira la fumée de travers et toussota, portant sa main à sa gorge. Voilà qui la mettait mal à l'aise. Celle-ci, elle ne s’y était pas attendue ! La situation avec Langdon était tellement complexe. Il n’y avait que lui et il ne pouvait y avoir que lui. Mais entre ses infidélités, ce silence dans lequel il s’enfermait de plus en plus, la situation était… très bancale. Reprenant finalement son souffle et ses esprits, elle finit par répondre, ses joues rosissant tandis qu’elle cherchait à tout prix à éviter son regard : « Eh bien… je… hum… je suis assurément pas marier. Ca, c’est déjà certain. Pour le reste… » Non, vraiment, elle ne savait quoi dire et laissa son regard se perdre dans l’horizon. Si seulement une réponse avait pu surgir sous ses yeux. « Tu dois être au courant que… c’est un univers parfois un peu complexe ». Les certitudes, les jeux d’enfant… ne résistant au temps qu’avec la même fragilité qu’un château de cartes. Elle inspira une nouvelle bouffée de fumée, plus longue, et la recracha dans l’air frais d’une nuit printanière à Manchester. « Mais je pense sincèrement avoir rencontré l’homme parfait ». Et elle lui sourit doucement. Voilà bien ce dont elle était sûre… sûre de vouloir se convaincre au moins.
L’ayant assez torturé, elle fit simplement glisser le paquet de cigarettes qu’elle avait posé sur la rambarde de pierre vers lui, ce qui était évidemment, cette fois-ci, une incitation à lui en prendre une. Et quand il l’eut fait, elle se tourna simplement vers lui et d’un coup de pouce contre la roulette, regarda avec un sourire conquis la flamme brûler dans le ciel noir anglais. Elle la porta à l’extrémité de sa clope pour qu’il puisse l’allumer… et releva son regard vert dans le sien. Le fixant plus longtemps que nécessaire comme si elle cherchait à y lire l’homme qu’il était vraiment. « Et toi ? » demanda-t-elle enfin.
Dernière édition par Lolly O'Connor le Lun 16 Avr - 19:17, édité 1 fois |
| | | Connor J. Macleod
All that you need to know "J’vois une génération entière qui travaille à des pompes à essences, qui fait le service dans des restos, qui est esclave d’un petit chef dans un bureau. La pub nous fait courir après des voitures et des fringues, on fait des boulots qu’on déteste pour se payer des merdes qui nous servent à rien. On est les enfants oubliés de l’histoire mes amis, on n’a pas de but ni de vraie place ; on n’a pas de grande guerre, pas de grande dépression. Notre grande guerre est spirituelle, notre grande dépression, c’est nos vies." âge : 23 ans statut : célibataire ville d'origine : Saint-Louis, USA occupation : dealer pseudo : batman posts : 163 avatar : jamie dornan crédits : yumita & whiterabbit double-compte : nop dispo RP : avec plaisir ! inscrit le : 29/03/2012
| Sujet: Re: Si tu m'avais dit qui tu étais, je me serais contentée de te sauter et de t'oublier Mer 4 Avr - 16:33 | |
| Peut être que la prochaine fois il songerait à deux fois avant de répondre. Parce que là il se retrouvait dans une situation délicate, prit par le revers de sa propre désinvolture : regarder les étoiles à poil avec elle. Il lui aurait simplement suffit de répondre ‘naaan, moi je suis beaucoup plus à terre à terre, homme de science qui s’assume’ pour éviter cet embarras. Mais nan, monsieur avait préféré acquiescer bêtement, s’imaginant qu’elle lui fouterait la paix si il partageait son opinion. Lui qui voulait éviter le débat, c’était finalement préférable à cette proposition aussi indécente que ridicule. Enfin, indécente pour l’homme qu’il prétend être, pas pour le vrai Connor Macleod qui ne recule devant aucune découverte et expérience, aussi saugrenue et bizarroïde soit-elle. Il répondit alors, mal à l’aise au possible, et venant presque à douter de sa crédibilité : « Je comprends et approuve la théorie, mais de là à la mettre moi-même en pratique, j’en suis pas certain. » Sa réponse allait-elle lui convenir ? Pas sur d’en être satisfait lui-même, il avait hâte de changer de sujet de conversation. Et alors qu’il s’attendait à ce qu’elle lui offre une cigarette, elle se contenta de le plaindre d’avoir oublié son paquet. WTF !? Les yeux de Connor s’écarquillèrent légèrement face à ce manque de courtoisie flagrant. Ou de provocation ? Il admettait sans mal ne pas toujours savoir sur quel pied danser avec elle. Si parfois elle était le prototype parfait de la blonde écervelée qui ne se pose pas de questions, parfois il pouvait lire une certaine malice dans son regard, l’incitant à penser qu’il était possible qu’elle joue un peu avec lui. Simple première impression ou véridique analyse, seul l’avenir lui dirait. Il avala péniblement sa salive, frustré de devoir humer ces si jouissives odeurs de nicotine sans pouvoir fumer lui aussi. Il la haïssait pour lui avoir fait un coup pareil. Mais en bon aristocrate qu’il était, jamais il ne se permettrait de quémander.
Il venait de toucher le point sensible en mentionnant sa vie de couple. Vas yyy, étouffe toi avec ta clope, ça t’apprendra à pas en avoir donné une ! Il jubilait de la voir ainsi confuse et incapable de lui offrir une réponse convenable et sincère. Elle n’assumait donc pas ses fiançailles avec bidule machin truc, mais elle était persuadée d’avoir trouvé en lui l’homme parfait. Un peu paradoxale comme situation. Connor se contentait de la fixer du regard à chacune de ses interventions, attentif à la moindre de ses réactions. Quel étrange personnage elle était. Il ne parvenait pas toujours à distinguer le vrai du faux. « Oui, je sais que c’est pas toujours facile comme milieu. Mais tu peux déjà te vanter d’avoir trouvé un garçon charmant. Ce qui est aussi pas mince affaire, et particulièrement chez nous. » Chez nous, c'est-à-dire chez les bourgeois. Enfin, tout ça il ne faisait que le supposer, toujours en train de s’inspirer de ce qu’il avait pu voir dans les films. Apparemment c’était pas si rare de voir les parents de deux jeunes gens arranger des mariages pour le bien être de leur portefeuille et de leur réputation, mais pas de leurs chérubins. Il ignorait les circonstances de sa rencontre avec son fiancé, ni la véritable nature de leur relation, mais malgré les contradictions de son discours, il pouvait facilement deviner qu’elle était attachée à lui. Et ce simple fait le fit sourire, déjà impatient de détruire leur petite vie de couple insinuante et pathétique.
Et alors qu’il ne l’attendait plus, Lolly glissa son paquet de cigarettes vers lui, visiblement prise d’un éclair de lucidité. Là pour le coup, il était agréablement surpris – une fois n’est pas coutume –. Il ne se fit pas prier pour lui en chipper une, et porta le tube à ses lèvres, tandis qu’elle jouait du briquet pour la lui allumer. Les premières bouffées furent divines, et c’est seulement après ces quelques lattes qu’il daigna la remercier : « Merci, j’ai cru que j’allais mourir. » Première remarque honnête depuis le début de la soirée, et prononçait par le véritable Connor. Il pouvait se permettre parfois de laisser libre court à sa vraie personnalité, s’arrangeant pour la calquer sur celle de son alter ego imaginaire. Il ne fut pas étonné une seconde d’entendre la jeune fille lui retourner la question qu’il avait précédemment posé. D’ailleurs, il y avait déjà réfléchit l’instant de quelques secondes, prenant de l’avance sur sa partenaire. « Mes parents aimeraient me voir épouser la fille d’un de leurs amis de longue date. Mais moi, elle m’intéresse pas. Je la trouve pas assez jolie, et elle me correspond pas du tout. Je veux que ma futur épouse ait du caractère, ne se laisse pas faire quand on lui marche sur les pieds, et n’ait pas peur de se la jouer baroudeuse, comme par exemple, en ayant aucune honte de fumer une cigarette. » Il essayait tant bien que mal de trouver des traits de caractères qui pourraient également s’apparenter à Lolly, mais ne la connaissant pas, c’était on ne peut plus difficile. Il opta alors pour la franchise, cessant de tourner autour du pot, et déclara un factice sourire timide aux coins des lèvres : « Je cherche une fille un peu comme toi, en faite. Enfin, d’après ce que tu dégages et des discours que tu tiens. » Bullshit !
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| | | Lolly O'Connor FUCK YOU ! Je suis la princesse cokée de cork
All that you need to know Le problème, c’est que même si tu m’disais « je t’adore » j’te croirais pas ! Je sais plus quand tu joues et quand tu joues pas. J’suis perdue... Attends deux secondes, j’ai pas fini... Dis-moi qu’tu m’aimes... Dis-moi juste que tu m’aimes. Parce que moi j’oserai jamais te l’dire la première, j’aurais trop peur que tu crois qu’c’est un jeu... âge : Dix-neuf statut : Fiancée ville d'origine : Cork, Irlande occupation : Deuxième année de médecine pseudo : lollipops posts : 228 avatar : freya mavor crédits : union jack double-compte : none inscrit le : 29/03/2012
| Sujet: Re: Si tu m'avais dit qui tu étais, je me serais contentée de te sauter et de t'oublier Mer 4 Avr - 20:10 | |
| Etait-elle folle ? Lolly aurait trouvé si beau un monde où tout un chacun vivrait nu. Rien n’était plus beau à son sens que la nudité dans son état le plus brut, elle était tellement à l’aise dans son plus simple apparat. Tout avait commencé lors d’un week-end en Normandie avec sa classe de lycée, pour profiter des plages françaises et des vagues fracassantes. D’une nature jusque là incroyablement pudique, c’était les mains tremblantes qu’elle avait défait le nœud de sa robe avant de marcher jusque vers l’océan, vêtue d’un seul maillot de bain. Et puis, sa poitrine l’avait chauffé, ses joues devenant alors brûlantes tandis qu’elle comprenait que sur son passage, nombreux étaient les regards qui s’égaraient sur son corps. Elle n’était plus cette petite fille effrayée. Cette chaleur, c’était le feu des projecteurs. Elle était une autre Lolly, une Lolly qu’elle aimait être. Et qu’elle aurait toujours voulue être. Nue. Elle aimait cette nudité. Elle aimait aussi aller à l’Eglise sans culotte (c’était un lieu où elle était si peu à l’aise), et ça la rassurait de se sentir nue sous sa jupe… de savoir qu’elle avait cette arme secrète venu le temps de se confesser. « Je comprends et approuve la théorie, mais de là à la mettre moi-même en pratique, j’en suis pas certain » … alors même si elle avait lancé son idée par pure provocation et avec un humour décalé, une pointe de déception sonnait dans sa voix tandis qu’elle répondait, un sourire néanmoins ancré sur les lèvres, un simple : « Dommage ».
Vraiment, les étoiles et la nudité étaient des sujets bien plus plaisants que son histoires de couple. Peut-être parce que ce problème là était bien réel, et qu’elle n’était pas vraiment une fille qui soit bien terre à terre. Elle aimait à penser que ce que l’on voit et ce qui est, et dès lors… avec quel plaisir elle cherchait ci et là de la poésie, des légendes et des rêves. Qui voudrait parler trop longtemps de la réalité ? Atrocement ennuyeux. Déposant ses mains sur la rambarde à laquelle elle se tenait, elle s’amusait à se balancer, se laissant tomber en arrière en ne se retenant que de ses bras tendus, jouant de ce mouvement de balancier. Elle était à l’aise. Le masque tombait. Maintenant que c’était à son tour à lui de s’exprimer et qu’il tenait des propos rassurants. « Oui, je sais que c’est pas toujours facile comme milieu. Mais tu peux déjà te vanter d’avoir trouvé un garçon charmant. Ce qui est aussi pas mince affaire, et particulièrement chez nous » Elle acquiesça, son cœur lourd serré dans un étau de fer et prêt à exploser douloureusement tandis que se répercutaient dans son cerveau les mots de garçon charmant. Oui, oui, il était un garçon charmant et c’était bien là tout ce qui comptait ! Allez Lolly, les romans de Jane Austen on s’en fiche, le sentiment d’élévation, de sécurité et de respect dans les bras d’un homme aussi. Tout ce qui compte ici bas, c’est de trouver un garçon charmant et riche. Et riche, assurément, il l’était. Et puis elle l’aimait, elle ne pouvait que l’aimer. Bien différemment que toutes les personnes avec qui elle couchait, mais pourtant, il n’y ait que lui avec qui elle imagine terminer sa vie. Et c’était bien là un signe. Et tout ce qu’elle parvint à avouer, ce fut, dans un rire bête : « Je sais, mais... hum … parfois je me dis que ... comment dire ... peut-être que, petite, quand j’imaginais mon avenir, je ne voulais pas que ce soit… comme ça... je veux dire, au moment où je l'imaginais ... tu vois ? » Non, vraiment, chevaucher ce bel inconnu à la lueur des étoiles aurait été beaucoup plus simple. Vraiment dommage.
Elle daigna finalement lui allumer sa cigarette. D’humeur versatile et oubliant aussitôt ses angoisses les plus profondément enfouies, elle ne put que laisser échapper un doux rire en l’écoutant : « Merci, j’ai cru que j’allais mourir » Ironique, considérant le fait que ce serait peut-être cette cigarette qui un jour le tuerait. S’il fumait autant qu’elle, c’était même certain. « Je suis d’accord. Tellement plus dangereux de ne pas fumer ». Et simplement, elle rangea son briquet en argent frappé des armoiries de sa famille dans sa pochette. Et ce fut à son tour de s’épancher, tandis qu’elle buvait ses paroles ne remettant jamais en cause la sincérité de ses propos. « Mes parents aimeraient me voir épouser la fille d’un de leurs amis de longue date. Mais moi, elle m’intéresse pas. Je la trouve pas assez jolie » Lolly rit de bon cœur tandis qu’elle posait une main choquée contre ses lèvres. Epouser une laideur, quelle horreur ! « … et elle me correspond pas du tout. Je veux que ma futur épouse ait du caractère, ne se laisse pas faire quand on lui marche sur les pieds, et n’ait pas peur de se la jouer baroudeuse » Elle ne put s’empêcher, le regard absent, de penser à Cléo. « … comme par exemple, en ayant aucune honte de fumer une cigarette ». A aucun moment, même après cette précision, son esprit paresseux ne daigna tisser un lien entre ce portrait et sa personne. Il faut dire que, bien que personne ne lui ait jamais marché sur les pieds, elle n’avait pas pour autant du caractère. Elle avait ce don pour tuer toute adversité avant, sans véritablement faire exprès. Elle n’était pas pour autant bien combattive, jamais elle n’agissait en pensant à autre chose qu’à la recherche d’un doux moment de paix. « Je cherche une fille un peu comme toi, en fait. Enfin, d’après ce que tu dégages et des discours que tu tiens » Elle ouvrit de grands yeux étonnés en l’observant avant de rire une nouvelle fois doucement, détournant ses yeux et espérant qu’il ne remarque pas ses joues rougissantes. Il était gentil. Et le compliment la touchait vraiment. Cléo n’ayant depuis toujours pas quitté son esprit, son ombre la hantant plus que jamais ce soir, elle avoua simplement avant de ramener le filtre à ses lèvres. « Dommage pour toi, j’avais une soeur qui aurait bien pu te convenir ». Oh elle savait Cléo vivante, mais depuis leur dispute, elle n’avait plus réellement réussi à en parler qu’au passé. Elle était nostalgique sans pour autant être désolée de la situation qu’elle avait fait vivre à sa soeur et qui l’avait détruite. C’était ça la vie après tout. Relevant enfin de nouveau les yeux vers lui, elle avoua avec des yeux où pétillaient des larmes et un triste sourire, dans le pire des paradoxes dont elle était capable : « Elle me manque. Elle a… merdé dans notre famille et depuis, nous ne la voyons plus ».
Dernière édition par Lolly O'Connor le Jeu 19 Avr - 14:59, édité 2 fois |
| | | Connor J. Macleod
All that you need to know "J’vois une génération entière qui travaille à des pompes à essences, qui fait le service dans des restos, qui est esclave d’un petit chef dans un bureau. La pub nous fait courir après des voitures et des fringues, on fait des boulots qu’on déteste pour se payer des merdes qui nous servent à rien. On est les enfants oubliés de l’histoire mes amis, on n’a pas de but ni de vraie place ; on n’a pas de grande guerre, pas de grande dépression. Notre grande guerre est spirituelle, notre grande dépression, c’est nos vies." âge : 23 ans statut : célibataire ville d'origine : Saint-Louis, USA occupation : dealer pseudo : batman posts : 163 avatar : jamie dornan crédits : yumita & whiterabbit double-compte : nop dispo RP : avec plaisir ! inscrit le : 29/03/2012
| Sujet: Re: Si tu m'avais dit qui tu étais, je me serais contentée de te sauter et de t'oublier Dim 8 Avr - 22:09 | |
| Aussi incroyable que cela puisse paraitre, Connor se retrouvait dans certains de ses propos. Lui aussi n’avait pas la vie qu’il aurait pensé avoir. Mais que s’imaginait-il au juste ? Il a pas eu vraiment le temps de se plonger dans les contes de fées, où il se serait imaginé revêtir la cape et l’épée d’un vaillant prince charmant, ou en soldat de guerre brave et courageux prêt à tous les risques pour l’honneur de son pays. Tout ce à quoi les enfants ont pour habitude de rêver, Connor ne l’a pas eu. Pour cause, il a réalisé très tôt les problèmes d’alcool qu’avaient sa mère, et a du tout de suite endosser le rôle du responsable dans la maison. Jamais elle ne lui a lu d’histoires avant qu’il ne s’endorme. Jamais il n’a eu son imagination stimulée. Alors peut être que finalement, il est là où il était supposé être. Et c’est surement pas plus mal d’un côté, ça évite les trop grosses déceptions. Même si évidemment, parfois il se demande ce que serait sa vie si son père était resté auprès d’eux. Pour Lolly, il se doutait que c’était totalement différent, où tout était simplement question de choisir entre Channel ou Dior, ou épouser playboy millionnaire numéro un ou playboy millionnaire numéro deux. Des choix existentiels de petite princesse pourrie gâtée, qui n’a que deux choix possibles : le très bon ou l’excellent. Peut être faisait-il fausse route, la sous estimant au vu de son apparence, et ne réalisant pas à quel point elle était malheureuse. Mais franchement, là tout de suite il en doutait beaucoup. Il tentait pourtant depuis tout à l’heure d’essayer de percer son regard bleu azur, mais rien ne semblait transparaitre. Au contraire, plus il essayait d’y lire quelque chose, plus il se sentait paumé. Sans doute était-ce du à la similitude de son regard avec celui d’Elora. Deux regards si semblables, mais pourtant deux personnes radicalement opposées. Il allait mettre du temps avant de s’en remettre !
Connor tira une nouvelle bouffée sur sa précieuse cigarette, et sourit à la remarque de Lolly. Certes, fumer tue plus que ne pas fumer, très pertinente remarque. Elle est perspicace comme fille dis donc. Il lui jeta un bref coup d’œil amusé, tout en prenant appui en avant sur le rebord, les mains posées sur la rembarde. Plus il lui parle, et plus il a l’impression que dans le fond c’est pas quelqu’un de méchant. Elle est juste carrément à côté de la plaque. Et peut être un peu trop égocentrique, même si avec lui c’était plutôt tolérable jusqu’à présent. La fumée qu’il s’amusait à emmagasiner dans sa gorge faillit l’étouffer lorsqu’elle mentionna sa sœur jumelle, Elora. Wow, alors là il ne s’y attendait pas du tout ! Il toussa un petit peu avant de porter une énooooorme attention à ce qu’allait dire Lolly sur le sujet. Il se voyait déjà tout raconter ce soir à Elora. Mais alors qu’il pensait qu’elle allait cracher son venin ou la descendre plus bas que terre, elle avoua au contraire que sa sœur lui manquait. Il tenta tant bien que mal de masquer sa surprise. Faut dire qu’il ne s’y attendait pas, et il était prêt à parier qu’Elora restera bouche bée face à cette révélation. Finalement, la haine n’allait que dans un sens. Pas si étonnant que ça finalement, vu que c’est quand même la blonde qui a jugé bon de coucher avec le mec de sa frangine. « Oh une sœur jumelle ? Je suis pas contre que tu me la présente alors … » Ouais bon c’était pas la chose à dire, mais il avait pas pu s’en empêcher. Et puis d’ailleurs, même si elle avait semblé flattée par ses compliments, elle l’avait détournée sur sa sœur plutôt que de lui faire les yeux doux. Elle était ptete pas intéressée. Fuuuuuck ! Va falloir mettre les bouchées doubles. Finalement, ça allait pas être aussi simple qu’il le pensait de la faire tomber amoureuse. D’autant plus qu’elle semblait accrocher à son mec. Mais qu’importe, plus la tâche était compliquée, plus Connor prenait son pied.
« Qu’est-ce qui s’est passé ? Et si elle te manque, pourquoi t’essayes pas d’arranger les choses ? » Tant de questions dont il mourrait d’envie d’avoir les réponses. Ce sujet était THE sujet qui l’intéressait. Si depuis le début il était clair qu’il ne lui accordait pas spécialement son attention, se concentrant plus sur son jeu que ses propos, là il était complètement scotché à ses lèvres. Il avait eu jusqu’à présent que la version d’Elora, et il était curieux de connaitre celle de Lolly. Attention, il ne cherchera pas à rabibocher les deux sœurs, mais il aimait néanmoins avoir le plus d’éléments possible pour essayer de comprendre ce qui se passait dans la tête des O’Connor. En attendant qu’elle lui réponde, le jeune homme écrasa son mégot sur la rambarde, et l’envoyer valser de l’autre côté du balcon, se fichant bien de qui le recevra sur la tête. La discussion commençait réellement à l’intéresser, pourvu que ça dur !
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| | | Lolly O'Connor FUCK YOU ! Je suis la princesse cokée de cork
All that you need to know Le problème, c’est que même si tu m’disais « je t’adore » j’te croirais pas ! Je sais plus quand tu joues et quand tu joues pas. J’suis perdue... Attends deux secondes, j’ai pas fini... Dis-moi qu’tu m’aimes... Dis-moi juste que tu m’aimes. Parce que moi j’oserai jamais te l’dire la première, j’aurais trop peur que tu crois qu’c’est un jeu... âge : Dix-neuf statut : Fiancée ville d'origine : Cork, Irlande occupation : Deuxième année de médecine pseudo : lollipops posts : 228 avatar : freya mavor crédits : union jack double-compte : none inscrit le : 29/03/2012
| Sujet: Re: Si tu m'avais dit qui tu étais, je me serais contentée de te sauter et de t'oublier Jeu 12 Avr - 16:20 | |
| Le sentiment qu’entretenait Lolly pour sa sœur était incroyablement confus, mais fort. Quand elle pensait à Cléo, elle avait l’impression d’être folle car alors, elle entrait dans un autre paradigme. Ses sentiments pour la blonde étaient exacerbés à l’extrême, à un tel point qu’amour et haine se mélangeaient. « Oh une sœur ? Je suis pas contre que tu me la présente alors … ». Elle clignait simplement des yeux, le regard tourné vers la cité illuminée... s’extasiant mentalement de la beauté de milliers de petites lumières floutées par la naissance de larmes. Elle ne savait jamais quand il fallait rire ou pleurer. Dans sa tête, ça avait toujours été un bordel incroyable. Certains la qualifiaient ainsi de grosse conne, d’autres de pétasse, et d’autres de manipulatrice. Le truc c’était qu’elle était juste totalement out, et que rien n’allait en s’arrangeant avec le temps.
Tirant sur le filtre de sa cigarette une ultime fois avant de reposer ses mains sur la rambarde, elle ne lui accordait aucun regard et aucune parole. Et sa voix étrangement dure trancha avec le silence : « Je ne te le souhaite pas ». Cléo était une putain de salope, voilà ce qu’elle était, juste bonne à se faire aimer avant de fuir dans sa galaxie en vous arrachant au passage le cœur. Gosh, Lolly l’avait tellement aimée, elle n’avait eu qu’elle dans leur manoir, qu’elle qui l’aime et la considère alors pourquoi, bordel, pourquoi était-elle partie ? Face à Cléo, elle avait plus que face à n’importe qui cette triste impression d’être la petite fille vulnérable et invisible. Et le seul fait d’y penser lui tordait les entrailles. « Qu’est-ce qui s’est passé ? Et si elle te manque, pourquoi t’essayes pas d’arranger les choses ? » Si Lolly était restait impassible face à la première question, elle laissa échapper un léger rire ironique en entendant la seconde. Arranger les choses avec cette biatch, plutôt se jeter immédiatement de l’autre côté de la rambarde. Mais elle n’en dit rien, il aurait pris ça pour une exagération, une façon de parler, ignorant tout de son sérieux... et Lolly en aurait été agacée. Personne ne comprenait jamais. Pas sa relation avec Cléo. A quel point cette petite connasse l’avait détruit. Et quand elle rouvrit la bouche, elle marqua un temps de pause... la simple idée de mettre des mots sur son mal être lui arrachait le cœur ; et elle tourna son regard vers lui, honteuse. Il semblait sincèrement intéressé. Et elle referma la bouche, tentant de reprendre un minimum d’aplomb, se mordant la joue avec force pour empêcher ses lèvres de trembler. Affrontant enfin la sensation de son diaphragme écrasé, soumis à forte pression, celui-ci se déploya tandis qu’elle reprenait une inspiration, lâchant enfin : « Elle a ‘séduit’ mon petit-ami ». Inversement de situation vous dites ? Honteuse, Lolly l’était à un point inimaginable. Et comme le jour où elle avait accusé à tort le fils de sa nanny de l’avoir touchée ; elle ressentait cette angoisse et ne parvenait à la dépasser qu’en faisant le récit d’un piètre mensonge. Une larme coula enfin sur sa joue qu’elle essuya du dos de sa main en reniflant. Quelle comédienne ! Le meilleur mensonge est sans nul doute celui auquel on croit, cette détresse, elle la ressentait si intensément... seuls les mots étaient faux. « J’étais totalement amoureuse de lui et cette ... cette espèce de salope » lâcha-t-elle dans un sanglot ou transparaissait toute sa haine à l’égard de celle qui partageait son sang, « elle l’a simplement baisé, putain ! Sous mes yeux ! Et cette chienne m’a lancée... un tel sourire ! » ... Lolly se revoyait parfaitement recouvrir ses seins des draps, quittant l’entrejambe du copain de Cléo incapable d’articuler un mot. Elle lui avait lancé un sourire respirant la sérénité, voyant tout un monde s’écrouler derrière les pupilles de sa sœur. Elle souffrait... et c’était elle qui en était la cause. Cléo la haïssait enfin autant qu’elle la haïssait. Et dans sa folie, Lolly y lisait aussi de l’amour.
Abandonnant sa cigarette dont le filtre était rongé par les cendres sur la rambarde, la laissant se consumer, son regard humide descendit vers le torse de Connor. Dur. Rassurant. Et simplement, elle franchit un pas pour serrer sa joue baignée de larmes contre sa chemise et resserrer doucement ses bras autour de sa nuque, avouant simplement : « Elle me manque terriblement, mais c’est sans doute mieux si j’en reste là, tu sais... » Un vrai numéro de Caliméro. Et voilà qu’elle commençait à jouer, avec un léger sourire qu’il ne pouvait percevoir du fait de leur position... et elle se surprenait à se sentir bien contre lui. Elle déposa de douces caresses de son pouce contre sa nuque, à la naissance de sa chevelure ... voulant lui provoquer quelques frissons, les mêmes dont elle était parcourue en cet instant. Elle était bien contre lui et elle laissait son corps s’exprimer tandis que doucement, son esprit venait à s’apaiser. Enfin, sur le ton d’une petite fille désolée qui vient de commettre une bêtise, elle lâcha à voix basse : « Désolée d’être bizarre » ... ils parlaient depuis moins d’une heure, et elle avait déjà éclaté en sanglots devant lui avant de trouver refuge dans ses bras, elle était bien consciente de ce que la situation pouvait avoir de déroutante. Elle ne se résignait pourtant pas à le quitter.
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All that you need to know
| Sujet: Re: Si tu m'avais dit qui tu étais, je me serais contentée de te sauter et de t'oublier | |
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| | | | Si tu m'avais dit qui tu étais, je me serais contentée de te sauter et de t'oublier | |
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