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| C'est une histoire digne d'un film... Ft Cléo | |
| Auteur | Message |
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Aloys M. Fawkes
All that you need to know
« La grande différence entre l'amour et l'amitié, c'est qu'il ne peut y avoir d'amitié sans réciprocité. » âge : 23 ans statut : En faux couple avec Roxy ville d'origine : Cork, Irlande occupation : Employé dans une boutique d'instrument de Musique pseudo : Tayou posts : 108 avatar : Hunter Parrish crédits : // double-compte : // dispo RP : avec plaisir ! inscrit le : 02/04/2012
| Sujet: C'est une histoire digne d'un film... Ft Cléo Ven 6 Avr - 9:29 | |
| CLEO & ALOYS C'est une histoire digne d'un film...
Aloys était venu à Vancouver avec sa meilleure amie, enfin aux yeux de tous elle était sa petite amie mais elle l’était seulement en apparence. Il lui rendait service, c’était pour qu’elle passe pour la parfaite hétéro que sa famille voulait qu’elle soit. Au début il avait accepté pour rendre service à la jeune femme, uniquement pour ça. Histoire que sa famille de psychorigide lui lâche un peu la grappe, ça aurait du être tellement simple en société ils jouent les petits amis et quand ils sont tout les deux ils redeviennent les meilleurs amis du monde. L’amitié homme/femme beaucoup vous dirait que ça n’existe que dans les films, jusqu’à il y a quelques mois Aloys vous aurait répondu que vous disiez n’importe quoi, que c’était possible qu’il suffisait de les regarder lui et Roxy. Rien d’ambigu entre eux, pas d’attirance rien du tout juste une grande amitié… Aujourd’hui il s’est rangé du côté de ceux qui dise que ça n’existe pas, qu’il y en a toujours un amoureux de l’autre. Et manque de bol celui qui est amoureux de l’autre c’est lui et autant vous dire qu’aux jours d’aujourd’hui ça le faisait plus souffrir qu’autre chose. Ca lui était tombé dessus alors qu’il ne s’y attendait absolument pas, quand ils avaient échangé leur premier faux baisé c’était pour lui rien du tout… Mais quand les lèvres de Roxy avait touché les siennes plus rien n’avait été comme avant dans ses sentiments.
Enfin bref le temps était aux vacances et il espérait que ces 15 jours loin de tout lui permettre de remettre de l’ordre dans ses idées et de se convaincre qu’il faut qu’il arrête tout de suite avec ses sentiments pour Roxy. Plus facile à dire qu’à faire c’est certain surtout qu’il a de plus en plus de mal à cacher ses sentiments, quand il la voit se faire draguer ça l’énerve, quand elle parle de quelqu’un avec qui elle a couché ça le blesse… Et plus ça va plus il se montre possessif, voir même carrément jaloux alors il fait passé ça avec l’excuse toute faite du il/elle est pas assez bien pour toi. Bref il était donc à Vancouver depuis quelques heures et il avait laissé Roxy toute seule pour aller chercher les clés de leur chalet et déposer leur affaire de dedans histoire qu’ils n’aient pas à la faire ce soir s’ils rentraient tard. Ils avaient clairement l’intention de s’éclater pendant c’est vacances là. Aloys faisait la queue à la réception attendant son tour il regardait autour de lui qui entrait et sortait dans la bâtiment. C’est là qu’il croisa le regard de cette fille, il cligna des yeux un bon nombre de fois pour voir s’il ne rêvait pas. Cette fille était le portrait cracher de sa mère, le regard, ses yeux en amandes, la couleur de ses cheveux tout lui rappelait sa mère… Il secoua la tête pour enlever ces idées là de sa tête c’était pas la première fois que ça lui arrivait ce genre de truc depuis la mort de sa mère. Quand il chercha de nouveau la jeune femme des yeux elle était allongée par terre dans les vapes, il s’empressa d’aller à ses côtés pour voir ce qu’elle avait. Il n’était pas le genre à laisser une fille par terre sans rien faire, et puis il y avait quelques choses qui l’avait poussé à le faire il n’aurait pas su dire quoi pourtant…
Une fois au côté de la jeune femme, il l’a soulève aidé par un autre homme pour la posé assise dans un fauteuil. Le sol de la pièce n’étant pas vraiment des plus confortables, Aloys regarde l’infirmière du club de vacances réveiller en douceur la jeune femme, quelqu’un l’avait fait venir en urgence. La jeune femme sort finalement de son inconscience momentané, Aloys la dévisage quelques peu toujours intrigué par la ressemblance qu’elle a avec sa mère. C’était vraiment troublant, l’infirmière tend un sucre et un verre d’eau Cléo et lui dit : « Mangez ça et vous devriez vous sentir mieux… Restez un petit moment assise et votre étourdissement sera qu’un lointain souvenir. Je vous laisse on m’appelle ailleurs, si ça ne va pas n’hésitez pas à venir ma voir. » L’infirmière se tourna vers Aloys et lui dit : « Faites en sorte qu’elle ne bouge pas de là pendant un petit moment… Je vous la confie… » QUOI ?! Non il ne voulait pas s’occuper d’elle ou la surveiller… Il avait des choses à faire et puis qu’est ce qu’il pouvait bien lui dire à cette fille. Elle n’avait sans doute aucune envie de lui parler où qu’il l’a surveille après tout elle était assez grande non ? Une fois l’infirmière partie il aurait pu partir après tout personne ne lui aurait rien dit. Mais elle le regardait d’une façon étrange, une façon qui le mettait mal à l’aise. Il ne savait pas vraiment quoi lui dire pour le coup, il lui demanda alors bêtement : « Euh… Est-ce que tu te sens mieux ? » C’est tout ce qu’il réussit à sortir de sa bouche. Il y avait quelques choses chez cette fille de bizarre mais il ne savait pas quoi, il était même à des années lumières de se douter qu’en face de lui se trouvait sa sœur jumelle. |
| | | Cleo L. Williams
All that you need to know âge : vingt-trois ans statut : Célibataire ville d'origine : Brisbane, Australie occupation : Infirmière pseudo : Leo posts : 110 avatar : Jennifer Lawrence crédits : Sugar Slaughter/tumblr double-compte : Non dispo RP : avec plaisir ! inscrit le : 05/04/2012
| Sujet: Re: C'est une histoire digne d'un film... Ft Cléo Ven 6 Avr - 18:39 | |
| « Euh… Bonjour… Je voudrais récupérer la clef de mon chalet si ça ne vous dérange pas trop… » Je joue avec mon bracelet d’argent, le seul bijou que je porte ou presque. De ma petite voix timide, je m’adresse à la réceptionniste du Sunwind, qui semble plutôt pressée, ce qui me rend encore plus nerveuse. Peut-être que j’aurais dû attendre, arriver plus tard, plus tôt, je n’sais pas, mais j’aurais surement pu trouver un moyen qui l’aurait moins dérangé ? « Nom, prénom s’il vous plaît ! » Je rougis, et baisse la tête, alors que je sens la nervosité s’emparer de moi. Et voilà, je le savais j’ai fait quelque chose de mal ! Pourtant, je vous jure que je n’ai pas fait exprès ! Je me mordille la lèvre, et vient attraper une mèche blonde, que je tortille dans tous les sens. « Williams, Cleo… » dis-je d’une toute petite voix. La femme, qui a visiblement d’autres chats à fouetter, fronce les sourcils. Son ton exaspéré me fait me sentir encore plus mal que je ne l’étais déjà. Bien joué Lily ! « Pourriez-vous parler plus fort s’il vous plaît ! Il y a beaucoup de monde dans le hall, et je n’entends rien avec tout ce boucan ! » Je me confonds en excuse, répétant de bonne grâce mon nom, et mon prénom. Elle fouille dans ses fichiers, ses yeux fatigués parcourant l’écran trop lumineux de l’ordinateur derrière ses lunettes en demi-lune, et je me dandine d’un pied sur l’autre, toujours aussi nerveuse. Et si c’était une blague, une blague ridicule, un coup monté, s’il n’y avait eu aucun concours, s’il n’y avait jamais eu de vacances à Vancouver ? Si tel était le cas, et si je n’étais pas morte de honte sur place, nul doute que j’aurais pris le premier avion pour l’Australie, histoire de rentrer à la maison, me réfugier dans les bras de mes frères et de mon père. Rah, je l’savais, je n’aurais jamais dû quitter Brisbane ! Il n’y avait pas de Cleo Williams, il n’y avait rien, pas de cha… « Williams, Cleo, tout est en règle ! Bon séjour à vous, vos bagages vous attendent dans votre chambre ! » OUF ! Je respirais, je revivais, c’était le plus beau jour de ma vie ! Je souris à la femme, la remerciant mille fois, et puis, je m’écartais vivement, qu’elle ne perde pas de temps avec le touriste suivant. Sur un petit nuage, je serais entre mes doigts le pass de mon chalet. Il faut me comprendre, c’était la première fois que je « gagnais » quoique ce soit réellement (je perdais toujours aux jeux de société et aux jeux vidéo !). Et puis, ces vacances arrivaient à point nommée. Juste ce qu’il fallait pour me vider la tête. Ces derniers temps, j’avais beaucoup (trop) repensé à Josh, ce qu’il m’avait dit, ce qu’il avait fait, ce qu’il savait et m’avait toujours caché. Ça me déconcentrait dans mon travail et, en tant qu’infirmière, vous vous devez de toujours être prête. Bref, je ne crois pas que ce soit le moment de vous raconter ma vie. On va juste dire qu’entre le boulot, et toutes ces histoires avec Josh qui étaient remontées à la surface… J’avais besoin de prendre l’air. De m’aérer l’esprit. Le deuxième billet avait échoué dans la poubelle municipale. Il faut dire que je ne savais pas à qui proposer de m’accompagner. Mes frères travaillaient tous. Mon père, il en était de même. Mes collègues ? Je n’étais réellement « proche » d’aucunes d’entre elle. Pas au point d’aller passer mes vacances avec elles. Mes amis, les quelques que j’avais, avaient des plans entre eux, en amoureux. Ou alors, ils avaient prévues des vacances de folies, à boire et faire la fête comme des dératés. Ce qui n’était pas mon genre. Pas vraiment, pas trop. Du coup… Hop, poubelle, et direction Vancouver seule. Moment de folie sans doute. Mais j’en avais bien besoin. Je sautille gaiement en direction de la sortie, histoire de filer dans mon chalet, et de commencer les vacances par une douche brûlante. Le paradis sur terre. Ouais, sauf que les choses ne semblent pas décidées à se passer de la sorte. C’est en tournant la tête que j’eus ce que l’on appelle généralement « le choc de sa vie ». A quelques mètres plus loin, en grande discussion avec une autre des hôtesses d’accueil, se tenait un jeune homme qui, de par sa posture, sa carrure, son maintien et son visage… me rappelait traits pour traits mon père. Je fis un pas dans sa direction, tendant l’oreille. Je ne sais pas ce que j’espérais, ce que je guettais. Saisir son nom ? N’importe quoi, le son de sa voix. Mon esprit s’emballait déjà. Il fallait que je me calme. J’avais tendance à me faire des films beaucoup trop rapidement, mon côté romancière qui était enfouie au fond de moi, que personne ne connaissait ! J’étais juste en plein délire, et je pensais n’importe quoi, n’est-ce pas ? Jusqu’à ce que j’entende le nom. LE nom. NON ! C’était pas possible, une erreur, un mirage, que sais-je encore ! Le jeune homme tourna la tête vers moi, et mon regard croisa le sien. Mon cœur s’emballa et soudain, tout se mit à tourner, et devint noir. Lorsque je rouvre les yeux, je suis assise sur un des fauteuils du hall. La foule autour de moi est dispersée, grâce sans aucun doute aux ordres impétueux de l’infirmière à mes côtés. Mon dieu, j’ai tellement honte ! Je me suis évanouie ! C’est le pire jour de toute ma vie ! Un verre d’eau et un carré de sucre apparaissent sous mon nez, et je les prends docilement. Je sais ce que j’ai à faire de toute façon. « Mangez ça et vous devriez vous sentir mieux… Restez un moment assise et votre étourdissement sera qu’un lointain souvenir. Je vous laisse on m’appelle ailleurs, si ça ne va pas n’hésitez pas à venir me voir. » Je hoche doucement la tête, grimaçant à cause de l’effet absolument pas du tout cool que ça produit sur ma personne. « Faites en sorte qu’elle ne bouge pas de là pendant un petit moment… je vous la confie… » Hein, que, quoi, de quoi ? Je lève la tête, pour apercevoir le visage de la cause de mon évanouissement… QUOI ? NON ! Non !! mais, trop tard, l’infirmière est déjà partie, me laissant seul avec Aloys. Oui, je connais son prénom. Celui de sa mère aussi. De notre mère. Enfin, si c’est bien lui. Malgré mon envie pressante de m’enfuir d’ici, je ne peux m’arracher à la contemplation du visage. C’est dingue ce qu’il peut ressembler à mon père… Et notre père. Enfin je pense. S’il est celui qu’il semble être, oui, on peut dire notre. Enfin… Je n’en sais rien… A ce stade-là, mes certitudes se sont envolées. « Euh… est-ce que tu te sens mieux ? » … C’est une excellente question. J’avalais le verre d’eau et le morceau de sucre, et passa une main nerveuse sur mon visage, avant de regarder mes pieds. « V… vous pouvez vous en aller si vous voulez… Je… je sais ce que je dois faire… » Je jouais nerveusement avec mon bracelet, le faisant tourner encore et encore autour de mon poignet. « Vous n’êtes pas obligé de rester… Je vais très bien me débrouiller toute seule… » Je ne fis pas comme dans les films, l’héroïne qui se lève pour se la jouer femme forte, et qui retombe trente secondes après dans les bras du héros. D’abord, parce que je n’étais pas une héroïne. Ensuite, parce que je SAVAIS que j’allais tomber si je me levais maintenant. CQFD. |
| | | Aloys M. Fawkes
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« La grande différence entre l'amour et l'amitié, c'est qu'il ne peut y avoir d'amitié sans réciprocité. » âge : 23 ans statut : En faux couple avec Roxy ville d'origine : Cork, Irlande occupation : Employé dans une boutique d'instrument de Musique pseudo : Tayou posts : 108 avatar : Hunter Parrish crédits : // double-compte : // dispo RP : avec plaisir ! inscrit le : 02/04/2012
| Sujet: Re: C'est une histoire digne d'un film... Ft Cléo Sam 7 Avr - 5:37 | |
| Aloys ne savait absolument rien du secret que ses parents avaient portés jusqu’à leur mort. Il ne savait rien du faire que l’homme qu’il avait pendant 18 ans appelé papa n’était en réalité pas son père biologique. Rien du fait qu’il avait une sœur jumelle et que son père biologique était en réalité un australien qui avait trompé sa femme une fois. On ne le lui avait jamais dit et il n’était jamais censé l’apprendre en même temps… Il portait le nom de famille de l’homme qui l’avait élevé et reconnu quelques mois après sa naissance. Enfin bref pour lui il était le fils de Paul et Marie Fawkes ni plus ni moins. Il avait grandit dans une famille aimante, ses parents avaient toujours été là pour lui, pour lui remonter le morale, pour l’aider enfin bref ils avaient été de bon parents c’est sans doute pour ça qui lui manquait autant. Il était donc à des milliers de kilomètre de s’imaginer que la jeune femme qui se trouvait en face de lui était sa sœur jumelle, qu’ils avaient été séparé à la naissance. Autant vous dire que le jour où il apprendrait la vérité ça allait lui faire un choc, il passait de plus de famille du tout à 1 père, 1 sœur jumelle et trois frères ce n’était quand même pas rien quand on vivait depuis 18 ans sans aucune famille. Il s’était fait à l’idée qu’il était tout seul maintenant, c’était douloureux c’était certains il ne se passait pas un jour sans que ses parents et sa sœur lui manque mais il devait vivre avec et avancé c’est la seule chose qui lui restait à faire maintenant.
Bref Aloys était donc à la réception à côté de cette fille qui s’était évanoui en croisant son regard, il ne savait pas qu’il avait cet effet là sur les filles. C’était bien la première fois qu’un truc pareil lui arrivait. Il ne savait pas vraiment comment gérer les choses l’infirmière lui avait demandé en partant de la surveiller un peu qu’elle ne bouge pas tout de suite. Sauf qu’il ne la connaissait pas cette fille, il ne savait pas quoi lui dire et elle le mettait mal à l’aise. Elle ressemblait tellement à sa mère que s’en était troublant, il se demandait même comment c’était possible. Il avait l’impression de la connaître, et quelques choses le poussait à rester là prêt d’elle alors qu’en temps normal il serait parti directement après l’infirmière mais cette fois c’était différente il y avait quelques choses qu’il n’aurait pas pu expliquer qui le poussait à rester là. « V… vous pouvez vous en aller si vous voulez… Je… je sais ce que je dois faire… » lui dit elle en jouant nerveusement avec son bracelet. Aloys la regardait dans les yeux et ne bougea pas. Il aurait pu partir après tout la jeune femme lui disait qu’elle savait ce qu’elle avait à faire donc il n’avait pas à s’inquiéter. Et puis après tout elle était assez grande pour s’occuper d’elle toute seule. « Vous n’êtes pas obligé de rester… Je vais très bien me débrouiller toute seule… » Lui redit elle. Il se releva prêt à partir après tout il n’allait pas rester là si elle n’en avait pas envie. Il allait lui dire aurevoir mais il se ravisa non finalement il n’allait pas la laisser là toute seule, elle n’avait pas l’air bien et puis il voulait en avoir le cœur net. Est-ce qu’il la connaissait ou pas ? Il avait l’impression que oui, alors il voulait en avoir le cœur net. C’était compliqué ce qu’il ressentait, il passa sa main nerveusement sur sa nuque ne sachant pas vraiment quoi dire il dit alors simplement : « Je vais quand même rester un peu… » Il se rassit en face de Cléo la regardant dans les yeux, il avait envie d’engager la conversation mais il ne savait pas vraiment quoi dire. Il commença alors simplement : « Je m’appelle Aloys. » Il lui adressa un petit sourire, ne la quittant pas vraiment des yeux toujours aussi troublé par la ressemblance avec sa mère. Il la détaillait même plutôt du regard, essayant de voir ce qu’elle avait ou non en commun avec leur mère et pour l’instant il retrouvait sa mère dans chaque partie du visage de la jeune femme. Perdu dans ses pensés il se secoua la tête et puis dit finalement : « On s’est pas déjà vu quelques part ? » C’était direct certes mais il voulait savoir, il avait cette impression de la connaître mais de pas savoir de où. Alors peu être que la jeune femme avait une réponse à sa question. Elle lui dirait peu être où ils s’étaient déjà vu tout les deux. Il se demandait pourquoi il restait là finalement, normalement il s’encombrait pas de savoir s’il connaissait ou pas une fille, il n’en avait clairement rien à faire mais là c’était différent il avait vraiment un truc chez cette fille qui était bizarre. Il fallait qu’il sache de quoi il s’agissait, qu’est ce qu’il y avait derrière cette ressemblance troublante avec sa mère. |
| | | Cleo L. Williams
All that you need to know âge : vingt-trois ans statut : Célibataire ville d'origine : Brisbane, Australie occupation : Infirmière pseudo : Leo posts : 110 avatar : Jennifer Lawrence crédits : Sugar Slaughter/tumblr double-compte : Non dispo RP : avec plaisir ! inscrit le : 05/04/2012
| Sujet: Re: C'est une histoire digne d'un film... Ft Cléo Dim 8 Avr - 15:37 | |
| Assise sur le fauteuil, je reprenais doucement mes esprits, l’infirmière à mes côtés, tandis que ça cogitait sérieusement dans mon cerveau. J’étais sans nul doute en train de me faire des films… Il faut dire que la vision de ce jeune homme, qui ressemblait trait pour traits à mon père, à vingt-cinq ans, m’avait sérieusement troublée et perturbée. Je n’étais pas si émotive d’habitude. Plutôt du genre à dissimuler mes sentiments d’ailleurs. Bah oui, faudrait pas que les gens se doutent de ce que je pouvais penser, ou de ce que je pouvais bien ressentir… J’encourrai le risque de voir quelques personnes s’intéresser à moi. Et je ne voulais pas qu’on s’intéresse à moi… Je préférais mille fois, dix milles fois, qu’on me laisse dans mon coin. On pourrait presque croire que le monde réel me terrorisait. Mais non, loin de là ! C’était juste que… Bah, la timidité me rongeait. Bref, pour changer, le sujet n’était pas là, le sujet n’était pas moi. Le sujet était ailleurs (ouais, ça fait très… X-files !). Ce n’est que lorsque je relevais la tête que je me rendis compte que mes « soucis » étaient loin d’avoir disparu. Mince, mon évanouissement ne m’avait même pas apporté ce point positif. Peut-être que cette réincarnation de James Williams était un chevalier servant ? C’était bien ma chance… Pour une fois j’aurais préféré un bon milliard de fois qu’il soit un de ces idiots qui… s’en moque éperdument. Mais visiblement non. Zut. L’infirmière nous abandonna, m’abandonna à lui, et je me retrouvais dans une situation que je redoutais, et détestait par-dessus tout. Seule, avec un inconnu. J’aurais voulu lui dire un truc super cool, super classe, qu’il n’avait pas à s’en faire, que j’étais une femme forte, que quelqu’un que je connaissais allait arriver pour s’occuper de moi… Mais non. Ce fichu défaut qui m’empêchait presque de vivre depuis ma plus tendre enfance me fit bafouiller quelques mots maladroits, dans l’espoir vague qu’il prendrait ses jambes à son cou, et me laisse seule, désespérément seule. Mais non. « Je vais quand même rester un peu… » Si je m’étais écoutée, je me serais mise à gémir. Mais non. Je me retiens de justesse, par excès de politesse. Je suis toujours polie. J’ai appris à l’être. Je n’avais pas le choix… Marche ou crève. J’ai appris à essayer de devenir parfaite pour qu’on n’ait rien à me reprocher. Enfin, « on »… Caroline. Oui, je n’étais plus capable de l’appeler maman, pas depuis que je connaissais l’abominable vérité. Pire que Katherine Heigl ! Le jeune homme, que j’avais entendu se nommer « Aloys » (quelle chance y avait-il pour qu’il y ai plusieurs Aloys Fawkes qui ressemblaient comme deux gouttes d’eau à mon père hein ? … Non, non, impossible !), se rassit face à moi, et je fixais toujours avec intensité mes chaussures. « Je m’appelle Aloys. » Je hochais doucement la tête, me mordant les lèvres. J’étais bonne en maths. J’étais bonne en pourcentages. Pourtant là, à l’instant précis, j’aurais voulu être nulle, pour que ces chiffres qui tourbillonnaient dans ma tête soient totalement faux. Les lèvres du jeune homme s’étirèrent en un sourire maladroit. J’ouvris la bouche, et la referma aussitôt, la gorge serrée. Je toussais doucement, buvant une autre gorgée d’eau. « Cl… Cleo. » Mais tout le monde m’appelle Lily. Sauf que je ne le dis pas. Le regard qu’il portait sur moi me mettait mal à l’aise, et j’avais envie de m’enfouir sous terre, me cacher la tête dans le sable comme les autruches (oui, je sais qu’elles ne s’enfoncent pas VRAIMENT la tête dans le sable, mais c’est une image de notoriété publique !) Arrêtez de me regarder comme ça, par pitié ! « On s’est pas déjà vu quelque part ? » Je déglutis, et ferma les yeux. Pourquoi est-ce qu’il ne partait pas hein ? Pourquoi il restait là, gentiment, à me regarder, me sourire, à me dévisager comme s’il avait vu un fantôme ? Il n’avait pas… un chalet à aller visiter ? Des vacances dont il devait profiter ? Des amis à aller retrouver ? Ou bien à rencontrer ? Je secouais vivement la tête. Non, non, jamais. Ou plutôt, si. S’il prétendait être celui qu’il était… Enfin, non, il ne prétendait rien du tout lui ! Disons plutôt que s’il était celui que je soupçonnais être… Oui, nous nous étions déjà rencontrés. Nous avions même passés neufs mois ensemble, inséparables. Nous nous étions vus, reconnus, une fraction de seconde, avant qu’on ne nous arrache l’un à l’autre. Déchirure. Etais-ce ça, ce trou béant au fond de ma poitrine ? Ce manque d’assurance ? L’impression de n’être pas entière ? L’arrachement à mon frère, mon jumeau. Est-ce que nous nous étions déjà rencontrés. Pas consciemment. Je secouais vivement la tête de gauche à droite, ce qui provoqua une grimace de douleur, l’espace d’une seconde. Ah, non. Mauvaise idée de secouer la tête de la sorte. « Je… Je ne pense pas n… non. Je n’oublie pas… les gens… enfin, les visages… Enfin je… » Tais-toi Lily ! Ma petite conscience, qui prenait un malin plaisir à intervenir trop tard, quand j’avais déjà commencé à faire n’importe quoi (comme parler à des gens qui me dévisageaient et ressemblaient trop à mon père et à cette description fantomatique de mon jumeau pour que même un idiot ne se doute pas qu’il y avait anguille sous roche). « Je… Enfin… Si vous… habitez à Brisbane, on a pu se croiser ! C’est… toujours possible ! C’est une grande ville ! Mais… Mais je n’crois pas. » Non. S’il était bien celui que je pensais, il habitait Cork. Ville irlandaise dans laquelle j’étais née, née du fruit d’un amour passionné entre deux êtres que le destin avait destiné à n’être jamais ensembles. Pitié, dîtes moi qu’il habitait… n’importe où ! Mais pas à Cork. Pitié. |
| | | Aloys M. Fawkes
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« La grande différence entre l'amour et l'amitié, c'est qu'il ne peut y avoir d'amitié sans réciprocité. » âge : 23 ans statut : En faux couple avec Roxy ville d'origine : Cork, Irlande occupation : Employé dans une boutique d'instrument de Musique pseudo : Tayou posts : 108 avatar : Hunter Parrish crédits : // double-compte : // dispo RP : avec plaisir ! inscrit le : 02/04/2012
| Sujet: Re: C'est une histoire digne d'un film... Ft Cléo Mar 10 Avr - 9:51 | |
| Aloys dévisageait la jeune femme, il devait bien avouer que la ressemblance qu’elle avait avec sa mère le troublait en même temps le contraire aurait été étonnant. Il ne se rendait même pas compte que son regard pouvait mettre mal à l’aise la jeune femme, tellement il était perdu dans ses souvenirs afin de se rappeler sa mère à 25 ans… Il ne savait pas vraiment comment prendre la chose c’était quand même étrange de tomber sur une femme qui ressemblait presque trait pour trait à sa mère. « Cl… Cleo. » lui répondit la jeune femme de façon timide, elle avait l’air de l’être plus qu’il ne fallait. Du coup il secoua la tête histoire d’arrêter de la dévisager c’était pas très polie et puis de toute façon ça ne servait pas à grand-chose ça ne lui dirait pas pourquoi elle ressemblait à sa mère. Il était à des années lumières de se douter de l’histoire qu’il y avait entre lui et cette jeune femme. En même temps comment le deviner tout seul ce n’est pas le genre de truc à laquelle on pense. C’était une simple coïncidence, après tout c’était pas la première fois qu’il rencontrait une femme qui lui faisait penser à sa mère, certes cette fois ci c’était beaucoup plus flagrant mais bon il n’y avait pas de quoi se prendre la tête. IL répondit alors simplement : « Enchanté » Il lui adressa au passage un sourire amical, histoire qu’elle soit un peu plus en confiance. Il n’avait aucunement l’intention de la manger, ou de lui poser 36 milles questions c’était pas vraiment le genre du jeune homme. Il détestait parler de lui alors il évitait de harceler les autres avec des questions. Enfin il en avait tout de même posé une mais c’était sortie tout seul, sans réfléchir vraiment au fait qu’il s’en souviendrait s’il l’avait déjà vu quelque part mais il avait cette impression de la connaître pas personnellement mais un peu enfin c’était compliqué à expliquer. « Je… Je ne pense pas n… non. Je n’oublie pas… les gens… enfin, les visages… Enfin je… » Lui répondit elle. Pourtant l’impression était toujours belle et bien là. Il ne saurait pas expliquer vraiment ce qu’il ressentait mais il avait l’impression qu’il revoyait quelqu’un qu’il avait connu et pas vu pendant des années. Vous savez comme quand vous avez connu quelqu’un petit et que vous le revoyez 20 ans après… Bon pour le coup c’était un peu l’idée après tout ils avaient été inséparable pendant 9 mois forcément un lien c’était créé entre eux… Elle reprit alors : « Je… Enfin… Si vous… habitez à Brisbane, on a pu se croiser ! C’est… toujours possible ! C’est une grande ville ! Mais… Mais je n’crois pas. » Bon effectivement il était impossible qu’il est déjà vu la jeune femme, il n’habitait pas Brisbane en faite tout les deux n’habitaient même pas le même continent. Pour le coup si la jeune femme n’avait pas appris le secret de la bouche de sa mère jamais les deux n’auraient pu découvrir la vérité… Il y avait une chance sur un million pour qu’ils se voient un jour, tombe par hasard l’un sur l’autre… Et quand bien même c’était arrivé, il y avait peu de chance qu’ils apprennent la vérité… Il répondit alors à la jeune femme. « Je dois confondre avec quelqu’un d’autre… Tu ressembles à quelqu’un que j’ai connu… » Plus que connu même, puisqu’il parlait de sa mère. Mais il ne voulait pas s’étendre sur ce sujet là. Parler de sa mère n’était pas vraiment la meilleure chose à faire. D’ailleurs après réflexion ce n’était pas vraiment intelligent d’avoir dit ça… Il aurait mieux fait de se taire, il ne voulait pas qu’elle le questionne enfin vu la timidité de la jeune femme il ne risquait pas vraiment grand-chose enfin il l’espérait. Il ajouta finalement : « J’habite à Cork en Irlande et c’est la première fois que je quittes mon Irlande natale… » C’était la première fois qu’il voyageait, première fois qu’il avait pris l’avion… Il était déjà parti en vacances avec ses parents mais jamais hors d’Irlande, ses parents n’avaient jamais eu les moyens. Il avait grandit dans une famille plutôt modeste, et quand ses parents avaient commencé à gagner plus sa sœur était tombés malades et le cœur n’était plus vraiment à partir en vacances. Mais finalement ça ne l’avait jamais dérangé, Aloys avait eu une enfance heureuse, dans une famille aimante, ils avaient des centaines de bon souvenir et la seule chose et pas des moindres qui avait noirci le tableau c’était le décès de sa petite sœur et puis le décès de ses parents pour finir. Il regarda finalement de nouveau la jeune femme dans les yeux puis il lui demanda : « Ca va mieux ? » Ba quoi il voulait savoir si elle se sentait mieux après tout il n’allait pas rester 107 ans à la regarder dans le blanc des yeux. Pourtant il n’avait pas envie de la laisser enfin il était partagé. Il avait tout de même trouvé étrange la réponse de la jeune femme, le fait qu’elle bafouille autant pour lui dire qu’ils ne s’étaient jamais vus. Il avait cette impression qu’elle ne lui disait pas tout. Il lui demanda finalement : « Est-ce que ça te dis qu’on aille boire un verre ? » Maintenant qu’il était là autant apprendre à connaître la jeune femme et découvrir ce qu’elle pouvait bien cacher parce qu’il était sur qu’elle cachait quelques choses. « Et au faite tu peux me tutoyer… » |
| | | Cleo L. Williams
All that you need to know âge : vingt-trois ans statut : Célibataire ville d'origine : Brisbane, Australie occupation : Infirmière pseudo : Leo posts : 110 avatar : Jennifer Lawrence crédits : Sugar Slaughter/tumblr double-compte : Non dispo RP : avec plaisir ! inscrit le : 05/04/2012
| Sujet: Re: C'est une histoire digne d'un film... Ft Cléo Mar 10 Avr - 16:04 | |
| Oh mon dieu merci ! Enfin, il arrêtait de me dévisager ! Il avait l’air d’avoir vu un fantôme, c’était totalement flippant ! Pourquoi il me dévisageait comme ça d’abord hein ? Enfin, il avait cessé, je pouvais à nouveau… respirer ! Pour un peu, je me serai essuyé mon front perlant de sueur… si j’avais eu le front perlant de sueur. Ce qui n’aurait pas été très sexy. Mais, comment dire, de toute façon, sexy, c’était pas ce qui me… correspondait le mieux hein ! Il secoua la tête, et cessa de me regarder de la sorte : Merci ! « Enchanté » Je lui rendis timidement son sourire amical. Ouais, sauf que le mien était bien pâle en comparaison ! Mais que voulez-vous, j’étais en face de la réincarnation de mon père… Et si son nom… Et si sa ville… Et si… Et si c’était… lui ? Non… C’était impossible ! Il y avait une chance sur… sept milliards ! Et des poussières ! Il vivait à l’autre bout du monde ! (littéralement parlant !)… Non, je devais faire erreur. Il s’agissait d’un autre Aloys. D’un autre jeune homme qui semblait avoir 23 ans. D’un autre jeune homme qui ressemblait à mon père. Si ça se trouve… Mon jumeau était mort, ou bien il était devenu un métalleux au cheveux noirs, ou un accro au big mac ! … Alors pourquoi j’avais le sentiment d’être… entière, quand il me parlait ? Est-ce que nous nous étions déjà vu ? Non. Enfin, si. Si tu es celui que je pense au fond de moi que tu es, même si ce n’est pas possible. Mais je ne vais pas lui dire ça, il faudrait que je lui raconte ma vie, et je n’en n’ai aucune envie. Absolument aucune ! Je me contentais de lui dire que c’était uniquement possible s’il habitait Brisbane. Dans mon esprit, le nom de cette ville irlandaise résonnait… Cork. Cork. Cork. La ville où j’étais née. De Marie Brennan. Et de James Williams. Amour sincère. Des enfants de l’amour, voilà ce que mon jumeau et moi étions. Eh puis… Caroline avait fait une dépression. Laissant Paul, Christopher et Adrien seuls avec eux-mêmes. Et James était repartit. Il avait dû repartir. Enfin, James… Mon père. Et il m’avait pris avec lui. Parce que Marie ne pouvait pas s’occuper de deux enfants. Même si une certaine somme d’argent disparaissait des comptes de mon père chaque semaine pour aller alimenter ceux de la jeune femme. Et lui, il ne pouvait pas non plus. Alors il m’avait pris moi. Parce que je lui rappellerais la femme qu’il aimait. La seule qu’il avait jamais aimé. Sans se douter un instant quelle serait ma vie auprès de Caroline. Pitié. Pas Cork. « Je dois confondre avec quelqu’un d’autre… Tu ressembles à quelqu’un que j’ai connu… » « Ah… Désolée… »… Pourquoi diable m’excusais-je de ressembler à quelqu’un qu’il avait connu ?! … C’est ce que toute personne censée se demanderais. Mais, j’avais sentit dans sa voix… Un ton, différent. De la tristesse ? Je ne sais pas, mais son intonation était… différente. Du coup, mon petit cerveau à la logique parfois plus intelligente qu’on ne pouvait le penser s’était dit : tu lui fais penser à quelqu’un = tristesse dans sa voix = penser à cette personne le rend triste = tu le rends triste. D’où les excuses. Vous voyez : c’est un raisonnement logique. Et alors que les choses semblait devenir… normales, et que je me disais que non, je rêvais, il prononça le mot interdit. « J’habite à Cork en Irlande et c’est la première fois que je quittes mon Irlande natale… » EH MERDE ! Pardon, désolée, je ne voulais pas dire de gros mots ! Je déglutis, et passa une main nerveuse sur mon visage. Merde. Et de deux ! « Ah… Je vois… Je connais… je… j’y suis allée une fois… mais j’étais trop petite pour m’en souvenir… » Je ferme les yeux, et me giffle mentalement. Pourquoi est-ce que j’ai dis ça moi ? Qu’est-ce qui, dans mon esprit tordu, a bien pu me pousser à venir raconter ma vie à ce parfait étranger ! Quel besoin a-t-il de savoir que je suis déjà venue à Cork étant bébé ! Que j’y suis née ?! Hein ? Aucun. Personne n’a besoin. Personne n’a besoin de savoir. Je suis la fille de James et Caroline Williams. Point à la ligne. Même si c’est un mensonge. Un mensonge éhonté. Son regard se pose dans le mien avec une grande douceur. « Ça va mieux ? » L’espace d’un instant, je crois revoir mon père penché sur moi lorsque je suis malade, avant qu’il ne pose sa main sur mon front, et se mette à me sourire doucement, en me caressant doucement la joue. Je hochais doucement la tête. Oui oui, ça allait mieux. « Oui oui, vous pouvez vous … » « Est-ce que ça te dis qu’on aille boire un verre ? » …en aller… Ah bah… visiblement… non. « Euh… Je ne sais p..as… Vous avez sans doute plein de choses à faire et… sans doute… moi aussi ?é Parlez moi d’un ton convainquant ! Je vide mon verre d’un trait, en me rendant soudain compte… qu’il ne reste presque plus rien dedans. Et j’ai la gorge sèche. C’est bien ma veine ! Et si… j’acceptais ? « Et au fait tu peux me tutoyer… » Je fixe le gobelet en plastique que je tiens entre mes deux mains, et doucement, j’inspire. Je vais faire un truc stupide, je vais faire un truc stupide… « D’accord… » Et voilà, qu’est-ce que je disais, hein ? Stupide ! Stupid little blonde ! Je souris, doucement, timidement. « Je veux bien aller prendre un verre… » Je passe une main sur ma nuque. Nerveuse. « Je meurs de soif… » Un petit rire nerveux s’échappe d’entre mes lèvres, tandis que je me relève avec prudence. Aloys fait un pas vers moi, mais je le rassure d’un geste de la main. « Ne vous inquiétez pas, je suis infirmière… Je sais ce que je fais ! » On notera que je n’ai pas vraiment ingéré sa demande de le tutoyer… On n’peut pas tout avoir dans la vie ! |
| | | Aloys M. Fawkes
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« La grande différence entre l'amour et l'amitié, c'est qu'il ne peut y avoir d'amitié sans réciprocité. » âge : 23 ans statut : En faux couple avec Roxy ville d'origine : Cork, Irlande occupation : Employé dans une boutique d'instrument de Musique pseudo : Tayou posts : 108 avatar : Hunter Parrish crédits : // double-compte : // dispo RP : avec plaisir ! inscrit le : 02/04/2012
| Sujet: Re: C'est une histoire digne d'un film... Ft Cléo Mer 11 Avr - 13:26 | |
| Aloys ne connaissait pas la vraie histoire de sa naissance, il pensait vraiment être le fils biologique de Paul Fawkes et Marie Brennan. Alors qu’en réalité Paul était le meilleur ami de sa mère, amoureux de celle-ci il a accepté la jeune femme et son bébé. Et il a élevé Aloys comme son propre fils, Alo n’a jamais ressentit aucune différence entre lui et sa sœur. Paul l’avait tout de suite reconnu, Alo avait pris son nom et il était passé d’enfant sans père à Aloys Fawkes dans les premiers mois de sa vie. Tous les moments important de la vie d’Alo son père s’était montré présent, ses premiers pas, ses premiers mots, la fois où il avait appris à faire du vélo sans les petites roulettes, quand il avait eu son permis de conduire… Alo ne pouvait pas imaginer une seule seconde qu’il pouvait avoir une sœur jumelle, et que l’homme qui l’avait élevé n’était en réalité pas son père biologique c’était juste impensable. « Ah… Désolée… » Lui répondit la jeune femme alors qu’il venait de lui dire qu’elle lui faisait penser à quelqu’un qu’il avait connu. Il n’avait pas voulu dire que c’était sa mère ça aurait été bizarre et le but n’était pas d’effrayer la jeune femme. Il ne voulait pas qu’elle prenne ses jambes à son cou, il y avait quelques choses qui le poussaient à vouloir connaître la jeune femme. Il n’aurait pas pu expliqué pourquoi il avait cette sensation là, pourquoi ressentait il le besoin de la connaître après tout c’était une fille comme une autre. Elle n’était pas différente d’une autre, peu être beaucoup plus timide que certaines mais c’était pas ça qui le poussait à vouloir en savoir plus sur elle. Alo ne répondit rien aux excuses de la jeune femme de toute façon il n’y avait pas grand-chose à dire et il ne savait pas vraiment pourquoi elle s’excusait. La conversation dérivé sur Cork, la ville natale du jeune homme. Il avait toujours vécu là bas, même quand il s’était retrouvé à la rue il n’avait pas bougé de Cork. En même temps sans argent c’était compliqué de bouger. « Ah… Je vois… Je connais… je… j’y suis allée une fois… mais j’étais trop petite pour m’en souvenir… » Avoua la jeune femme. Il lui adressa un sourire tout a coup intéressé par l’information qu’elle venait de lâché sur elle. Il se redressa quelques peu dans son fauteuil comme ci elle venait de dire un truc capital. Alors qu’en réalité ce n’était pas très intéressant, elle y était venue mais petite et d’après ce qu’elle disait elle n’en avait aucun souvenir. Il lui répondit alors : « Il faudra que tu y retourne c’est vraiment super comme ville ! » Et oui il faisait la promotion de sa ville après tout il y avait toujours vécu, et il avait surtout toujours aimé cette ville. C’était sans doute dû au fait qu’il n’avait connu qu’elle et que les rues de Cork avait été pendant trois ans son seul refuge. Alo avait ensuite demandé à la jeune femme si elle allait mieux, il lui avait demandé avec douceur c’était plutôt étonnant de sa part en général il ne réservait cette douceur qu’à sa meilleure amie. « Oui oui, vous pouvez vous … » Lui répondit elle alors qu’il enchaînait en lui demandant si elle voulait aller prendre un verre avec lui. Il n’avait pas envie de la laisser toute seule maintenant et puis il avait se besoin de la connaître. Besoin qu’il ne comprenait pas mais contre lequel il ne voulait pas se battre. « Euh… Je ne sais p..as… Vous avez sans doute plein de choses à faire et… sans doute… moi aussi » Finit elle par dire. S’il avait quelques choses de mieux à faire il ne lui aurait pas proposé c’était aussi simple que cela. Il se voyait mal lui proposer de venir boire un verre avec lui pour finir par lui dire non juste avant d’y aller c’était pas correct. « Si je proposes c’est que j’ai pas autres choses à faire. » Dit il en souriant gentiment. Il ne voulait pas la mettre mal à l’aise mais bon ça semblait plutôt logique quand même qu’il propose parce qu’il avait le temps. « D’accord… Je veux bien aller prendre un verre… Je meurs de soif… » Finit elle par dire. Elle laissa échappé un petit rire nerveux, rire qui lui fit penser à sa mère immédiatement. Sa mère avait la même manie de rire quand elle était nerveuse. Cléo se relève doucement et au cas où Aloys fait un pas vers elle pour la rattraper si elle devait s’écrouler de nouveau. « Ne vous inquiétez pas, je suis infirmière… Je sais ce que je fais ! » Lui dit elle oubliant de le tutoyer. Aloys avait la fâcheuse manie de tutoyer tout le monde, c’était le résultat de trois années passé dans la rue. On en oublie un peu le vouvoiement et puis après tout le tutoiement n’était pas un manque de respect c’est juste que tout le monde avait pris l’habitude de le tutoyer alors il faisait la même chose. Bref la question n’était pas la il adressa un simple sourire en guise de réponse à la jeune femme et pris à ses côtés la direction du bar du camps de vacances. Ils ne mirent pas longtemps pour arriver jusqu’au bar, ils s’installèrent à une table et chacun commanda ce qu’il voulait, lui avait demandé un coca. Une fois la serveuse partie il reposa son regard sur Cléo. Il était temps d’engager la conversation et si on attendait après la jeune femme ils n’étaient pas prêt de parler. Après tout ils n’étaient pas venu là pour se regarder dans le blanc des yeux. Il dit alors simplement : « Tu es infirmière alors ! Ca doit être cool comme métier ! » Lui avait eu de l’ambition avant le décès de sa sœur, après ça l’école avait juste été un endroit pour échappé à l’ambiance pesante qu’il y avait chez lui. Il ne travaillait pas spécialement, il s’en sortait toujours ayant pas mal de facilité mais on ne peut pas dire qu’il était très bon élève. Il avait eu son bac et à 18 ans ses parents étaient décédés et il s’était retrouvé à la rue. Personne ne l’avait recueilli, la seule susceptible de le faire aurait été la sœur de son père mais elle ne l’avait pas fait. Il s’était retrouvé seul et à la rue donc il n’avait pas fait d’étude, rien du tout. Trouvé du boulot avait été le parcours du combattant… Peu de patron vous donne votre chance quand vous vivez dans la rue, la seule chose qu’il avait en main c’était sa guitare et son talent inné pour la musique. C’est seulement après s’être installé chez Roxy qu’il a trouvé un travaille dans un magasin d’instrument de musique. Enfin tout ça pour dire qu’il était un peu admiratif face à la jeune femme, infirmière c’était un métier noble… Et souvent peu reconnu… |
| | | Cleo L. Williams
All that you need to know âge : vingt-trois ans statut : Célibataire ville d'origine : Brisbane, Australie occupation : Infirmière pseudo : Leo posts : 110 avatar : Jennifer Lawrence crédits : Sugar Slaughter/tumblr double-compte : Non dispo RP : avec plaisir ! inscrit le : 05/04/2012
| Sujet: Re: C'est une histoire digne d'un film... Ft Cléo Jeu 12 Avr - 16:27 | |
| Mais qu’est-ce qui m’avait pris, sérieusement ? Pourquoi diable est-ce que j’avais pas simplement dis… « Okay », ou « je connais », hein ? Pourquoi est-ce qu’il avait fallu que j’ajoute que j’y étais déjà allée hein ? … Totalement stupide Lily ! Tu es totalement… stupide, là, je ne vois pas d’autres mots ! « Il faudra que tu y retourne c’est vraiment super comme ville ! » Pour prendre le risque d’y croiser mon frère jumeau et ma véritable mère ? Je préfère encore rester en Australie. Il fait chaud, il fait beau, le soleil brille, et y a des kangourous. Que demander de plus, sincèrement ? Island in the sun, ça ne vous dit rien ? Bienvenue au paradis ! Je me contentais de hocher doucement la tête, petit sourire aux lèvres. Oui. Sans doute. Mais non. Mais ça, je ne lui dirais pas. Parce qu’ensuite, il risquerait de me demander pourquoi. Et m’enfuir en courant en prétextant avoir quelque chose d’autre à faire, ça reste une chose à ne pas faire, même pour moi. Surtout si… RAH ! Il faut que j’arrête de penser que peut-être, hypothétiquement, dans un monde non parallèle, il pourrait être… Lui. Avec douceur, comme le faisait généralement mon père quand j’étais malade, il m’avait demandé si j’allais mieux. Mieux ? Ca dépendait de ce qu’on entendait par là. De corps, certes. D’esprit ? C’était le fourbi dans mon esprit pourtant si clair, logique et habituellement bien rangé. Je ne m’y retrouvais plus, j’avais la psyché en bazar ! Et il ne faisait rien pour arranger les choses en me demandant si je voulais aller prendre un verre avec lui. Il n’avait pas des choses à faire ? Une vie à vivre ? Des amis à rejoindre ? Une chambre à installer ? Des gens à éclabousser à la piscine, des glaces à déguster en matant les jeunes femmes qui passaient dans les parages ? Des trucs… Plus intéressant ? « Si je proposes c’est que j’ai pas autre chose à faire. » Son sourire gentil me mit quelque peu (je dis bien QUELQUE PEU) en confiance, il ne fallait pas non plus me demander des miracles… Les gens et moi, ça faisait deux. J’avais grandi avec l’idée qu’il y avait quelque chose qui clochait chez moi. Pour quelle autre raison est-ce que ma propre mère m’aurait traité de la sorte si tout allait bien chez moi. Rabaissée, martyrisée, torturée. Voilà ce que c’était mon enfance. Un an, deux ans, trois ans… douze longues années, à garder le silence sur tout ça, accusant les coups. Certaines personnes finissent par se rebeller. Mais pas quand on a été brisée trop tôt. Les enfants deviennent craintifs. Ils perdent foi en eux. Ils se replient dans le silence, s’enferment dans le mutisme. J’avais tenté d’atteindre la « perfection ». Première de la classe, je ne faisais pas d’erreurs, pas d’écarts, pas de bavure. Je prenais soin de mes affaires, ma chambre était toujours rangée, mon lit toujours fait. Quand j’étais chez moi, je jouais avec mes poupées sans faire de bruit, ou bien je lisais, beaucoup. Je ne renversais pas mon verre par terre, je ne jouais pas avec la nourriture, et j’avalais tout ce qu’on me donnait à manger sans broncher. Même les betteraves, que j’allais vomir en toute discrétion dans les toilettes après, parce que je ne pouvais pas, mais alors… PAS DU TOUT, les supporter. Leur odeur me donnait le tournis, et me soulevait le cœur. C’était aussi simple que ça. Et je ne faisais pas de crise, ni rien. Et pourtant. C’était pas assez. Je me redressais, et Aloys s’avança vers moi, comme pour me réceptionner au cas où je m’écroulerais sur le sol. Mais je le rassurais : n’ayez aucune crainte, je sais ce que je fais. Je ne vais pas jouer les héroïnes de roman de gare, c’est pas mon truc. Au contraire. Je faisais les choses… dans les règles. Je ne prenais pas de risque. Je ne vivais pas. On pourrait résumer ça comme ça en fait hein… Je fis un petit pas, juste pour être sure que tout allait bien, et hocha très légèrement la tête : tout allait bien, tout fonctionnait… J’allais pouvoir me mettre à marcher, mon dieu c’était génial ! Direction le bar. Moins génial. Pour passer un moment en tête à tête avec mon potentiel jumeau. Encore moins génial. Seul, à parler de nous. Horreur absolue. Soudain, je fus prise d’une furieuse envie de prendre mes jambes à mon coup et d’aller me réfugier sous ma couette toute propre toute neuve. Au lieu de ça, je suivis le jeune homme jusqu’au bar du camp de vacances. Installés à une table, il commanda un coca, et moi un jus de pamplemousse. Je prenais toujours des jus de fruits. Mens sana in corpus sano, comme l’aurait dit Juvénal dans sa dixième Satyre. La serveuse s’éclipsa, avant de revenir avec nos boissons. Rapide la demoiselle ! Je la remerciais d’un sourire, et elle s’éclipsa à nouveau. Sinon, vous auriez pu rester hein ! …. Histoire que je sois moins mal à l’aise… « Tu es infirmière alors ! Ça doit être cool comme métier ! » Mes yeux bleus se mirent à briller, et je souris. Je souriais toujours quand je parlais de mon job. J’adorais ce que je faisais. C’était bien l’une des seules choses dont j’étais fière dans ma vie, mon accomplissement personnel, ma grande réussite, le fruit de mon dur labeur, de ma volonté de fer… Oui, sauf que je sais que si Caroline avait été là, encore et toujours… Elle m’aurait dit « Les infirmiers sont des êtres remplaçables inférieurs aux vrais médecins. Ma pauvre fille, ça ne m’étonne même pas de toi que ce soit tout ce à quoi tu n’aies jamais aspiré ! ». Merci maman. « Oui… Oh, ce n’est pas comme médecin mais… j’aime ce que je fais… » Et voilà. Même si elle n’était pas là, les conséquences de ses actes, de ses paroles, de ses agissements étaient à présent ancrées au plus profond de moi et de mon être. Merci d’avoir bousillé ma vie. « Aider les gens et tout… Je sais, c’est pas très original… » dis-je en baissant la tête vers mon jus de pamplemousse frais. J’avais l’impression d’être une de ces blondes idiotes postulant pour Miss America. La paix dans le monde ! m’entendais-je presque m’exclamer d’une voix nasillarde et débile. Un petit blanc s’installa suite à cette « merveilleuse » révélation. Et si tu testais la sociabilité pour une fois hein Lily ? « Et euh.. Vous ? Vous… faîtes quoi… dans la vie ? » Eh bah voilà ! Tu n’es pas morte hein ma belle ! Pour te récompenser, t’as même le droit de prendre une bonne gorgée de jus de pamplemousse, si c’est pas fabuleux ! |
| | | Aloys M. Fawkes
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| Sujet: Re: C'est une histoire digne d'un film... Ft Cléo Jeu 12 Avr - 20:59 | |
| Alo’ n’avait pas eu le luxe de faire des études, il n’avait pas pu et pour tout avouer ça ne l’intéressait pas plus que ça. L’école avait fini par l’ennuyer, c’était pourtant pas faute de réussir. Il était doué et ses parents avaient longtemps vu en lui un futur avocat ou un futur médecin enfin quelqu’un avec un métier important. Puis il y avait eu la mort de sa sœur et il avait complètement laissé tombé tout projet, devenir médecin c’était hors de question. Les médecins avaient pas réussit à sauver sa sœur alors il ne voulait pas être quelqu’un qui laisserait mourir des enfants… Le droit ne l’avait jamais intéressé en faite avant de trouver refuge dans la musique il n’avait rien trouvé qui l’intéressait vraiment. Il avait commencé la guitare à la mort de ses parents c’est la seule chose qu’il avait récupéré la vieille guitare de son père. A la rue avec un sac et une guitare, alors il avait essayé de jouer quelques notes et il s’était avéré qu’il avait un talent inné pour ça. La musique en tout genre, peu importe l’instrument il lui suffisait d’entendre une musique une fois pour pouvoir la rejouer sans partition. Du coup il s’en était servit pour faire la manche, puis il avait proposé ses services dans un piano bar c’est comme ça qu’il avait appris à jouer du piano. Et aujourd’hui qu’il travaillait dans un magasin d’instrument de musique il avait essayé presque tout les instruments de musique mais le piano et la guitare restait ses préférés avec la batterie aussi. Bref il avait fait remarqué qu’être infirmière devait être cool comme métier, il avait toujours pensé que les infirmières étaient plus courageuses que les médecins, c’était souvent elles qui se tapaient tout le boulot et les médecins qui récoltaient toute la gloire. Même parfois certaines infirmières en savait presque autant que certains médecins et pourtant personnes ne les remerciaient. La jeune femme lui répondit : « Oui… Oh, ce n’est pas comme médecin mais… j’aime ce que je fais… » Il lui adressa un sourire, il n’était pas d’accord avec le fait que parce qu’elle n’était pas médecin elle valait moins qu’eux et que ce qu’elle faisait était moins honorables. Après tout c’est les infirmières qui étaient en total constant avec les patients et pas les médecins. Il répondit alors à la jeune femme : « Moi je trouves que les infirmières ont autant de mérite que les médecins ! Elles en font même parfois plus… bien souvent même… » Il avait souvent vu sa mère travailler des heures à l’hôpital sans recevoir aucun mérite, il suffisait qu’un médecin passe par là pour avoir tout le mérite de la guérison alors qu’il n’avait fait que signer un papier. « Aider les gens et tout… Je sais, ce n’est pas très original… » Finit elle par dire. Il trouvait ça honorable travaillé pour aider les gens. Ce n’était pas quelques choses qu’il aurait pu faire, ses trois années dans la rue avait fait de lui quelqu’un d’assez solitaire après tout il avait passé beaucoup de temps seul alors maintenant il se voyait mal faire un job où il devait aider les autres et tout. Pourtant dans son job il était en contact avec les gens mais c’était différent. Il ne faisait qu’encaisser les sous et donner parfois des conseils mais il ne parlait pas beaucoup. « Je trouves ça honorable, je ne serais pas capable de faire ce métier. » Il était sincère et normalement il ne parlait pas autant mais c’est comme ci avec la jeune femme il avait confiance. Bien sur ce n’était pas une confiance aveugle mais il avait cette sensation qu’il pouvait lui faire confiance il n’aurait pas su expliquer pourquoi. « Et euh.. Vous ? Vous… faîtes quoi… dans la vie ? » Lui demanda finalement la jeune femme. Il lui adressa un sourire. Il ne faisait rien de bien passionnant, enfin aux yeux de beaucoup de monde. Pour lui il était dans son milieu la musique était la chose qui l’avait fait tenir dans la rue alors aujourd’hui il ne se voyait pas travailler ailleurs que dans ce petit magasin d’instrument de musique. Là bas il s’y sentait bien, et le petit vieux qui lui servait de patron était vraiment sympa et lui apprenait plein de chose sur les instruments. Enfin bref il était dans son élément en faite. « Je travailles dans un petit magasin d’instrument de musique… C’est moins cool qu’infirmière mais c’est mon truc ! La musique tout ça… » Il lui arrivait même de chanter et il le faisait bien mais bon ça c’était quand il était sur d’être tout seul et que personne ne pouvait l’entendre. Il ne se voyait pas chanter devant des milliers de personne enfin même devant une personne. Il serait sans aucun doute tétaniser pourtant jouer simplement d’un instrument ça il en était capable il l’avait fait des milliers de fois dans la rue. Aloys bu une gorgé de son coca tout en souriant à la jeune femme, il reposa ensuite son verre puis il demanda curieux de savoir : « Tu es venu toute seule ici ? » Il voulait savoir c’était bizarre de venir passer ses vacances toute seule et puis il la trouvait fragile d’une certaine façon et il avait du mal à imaginer que quelqu’un l’ai laissée venir ici toute seule. |
| | | Cleo L. Williams
All that you need to know âge : vingt-trois ans statut : Célibataire ville d'origine : Brisbane, Australie occupation : Infirmière pseudo : Leo posts : 110 avatar : Jennifer Lawrence crédits : Sugar Slaughter/tumblr double-compte : Non dispo RP : avec plaisir ! inscrit le : 05/04/2012
| Sujet: Re: C'est une histoire digne d'un film... Ft Cléo Ven 13 Avr - 14:02 | |
| « Moi je trouves que les infirmières ont autant de mérite que les médecins ! Elles en font parfois plus… bien souvent même… » Je souris doucement en venant glisser une mèche blonde derrière mon oreille. Je ne pouvais que… confirmer ce qu’il disait. Moi, ça ne me dérangeait pas, pas plus que ça. Être sous les spots, sous les feux des projecteurs, ce n’était pas du tout mon but dans la vie, loin de là, bien au contraire. La discrétion était ce que je recherchais. Je ne voulais pas faire de vague, rien. Juste… vivre ma petite vie tranquille, aider des gens, et basta. Rentrer chez moi, retrouver la chaleur de mon foyer… « Je trouves ça honorable, je ne serais pas capable de faire ce métier. » Je penchais doucement la tête sur le côté, sans que ce petit sourire ne quitte mon visage. Je ne peux le nier, ça me faisait plaisir qu’il me parle de la sorte. Je veux dire… des compliments, c’est toujours bien non, même si ça peut nous mettre mal à l’aise ou quoi… C’est mieux que les reproches. Mille fois mieux. Même si j’avais tendance à être gênée devant un trop plein. Et puis, changeons de sujet, nous avions bien assez parlé de moi. On parle toujours trop de moi à mon goût de toute façon. « Je travailles dans un petit magasin d’instrument de musique… C’est moins cool qu’infirmière mais c’est mon truc ! La musique tout ça… » Mon regard s’éclaira, et mon sourire s’élargit. « Vraiment ? C’est… génial ! » Je jouais avec ma paille, et bu une gorgée de mon jus de pamplemousse. « J’ai essayé de jouer du piano quand j’étais petite. Mais ma mère trouvait que je ne progressais pas assez vite. Et puis, je me suis fait mal, alors… j’ai arrêté. » Je baissais les yeux. Mon dieu, je venais de faire une phrase sans aucune pause, sans bafouiller, sans avoir l’air absolument gênée ! Je déglutis, plongée dans mes pensées. J’avais six ans quand mon père m’avait proposé de prendre des cours de musique. Il savait que j’adorais ça, et j’avais accepté, avec joie. Il m’avait acheté un piano, et j’avais commencé à prendre des cours. Quand mon professeur était là, ma mère restait dans la pièce, caressant amoureusement mes cheveux de temps à autre. Quand il partait, elle fermait mon piano, m’interdisant d’essayer d’en tirer d’autres sons, me répétant que ça ne ressemblait à rien, que j’étais ridicule, et que je n’arriverai jamais à rien. Un jour qu’elle n’était pas à la maison, j’en avais profité pour réviser mes gammes. Elle était rentrée, était venue dans le salon, et m’avait claqué le cache du piano sur les doigts. Le soir même, j’avais dit à mon père que je n’avais plus envie de faire du piano. Il m’avait regardé étrangement, mais n’avait rien dit. Lorsqu’ils avaient emportés mon piano, j’avais pleuré dans ma chambre. Pour la danse, ça avait été pareil. On dirait un éléphant en tutu ! « En tout cas, c’est génial ! Vous en avez de la chance… » Je pris une autre gorgée de mon jus de pamplemousse, pour faire disparaître le goût amer que j’avais dans la gorge. [color=purple « Vous jouez de quel instrument ? »[/color] Aloys prit par la suite une gorgée de son coca (je n’en buvais jamais… c’est mauvais pour la santé… Et de toute façon, je n’ai jamais eu le droit d’en boire, c’est pas grave, j’y suis habituée maintenant !), avant de me demander, souriant, curieux : « Tu es venu toute seule ici ? » Je hochais la tête. « Oui… Je… j’avais besoin de prendre des vacances et… Mes frères travaillent, ils ne pouvaient pas venir avec moi… Pareil pour mon père… Et je… je savais pas vraiment… à qui proposer… Alors… Je suis venue seule. » J’aurais su à qui proposer pourtant. A Josh. Mais je n’en avais rien fait. Pourquoi ? Pour la simple et bonne raison que je ne lui avais plus adressé la parole depuis le fameux soir où, quand il était rentré complètement arraché d’une soirée, et était venu me voir dans ma chambre, il avait réagi de façon plutôt excessive quand je lui avais fait la morale. Il m’avait dit tout ce qu’il pensait de moi (pas très réjouissant et reluisant le tout d’ailleurs !), et puis, le summum de notre dispute : « S’il t’avait pas drogué, tu serais toujours vierge ! »… Pour la première, et dernière fois de ma vie, j’avais frappé quelqu’un. Lui, mon meilleur ami… Pour qui, je crois que secrètement, je craquais un peu… Et j’avais coupé les ponts. De toute façon, il n’avait pas non plus cherché à me revoir. Le message était clair : il en avait marre de moi, marre que je sois la… Lily effacée que j’étais, il en avait marre d’avoir une fille comme moi pour meilleure amie. Et il avait coupé les ponts d’un coup sec. Merci Josh. Je terminais mon jus de pamplemousse (il n’y avait jamais assez dans ces verres…), et le reposa sur la table, jouant toujours avec la paille. Je relevais les yeux vers le jeune homme, souriant avec douceur. C’était pas grave. C’était du passé. Josh avait raison : j’étais inintéressante. « Et vous ? Vous êtes venus avec quelqu’un ? » Malgré le côté taciturne qu’il semblait avoir, je doutais qu’il soit du genre… friendless. Je ne disais pas que moi, je l’étais, mais disons que j’avais des difficultés à me sociabiliser… Et même, les amis que j’avais généralement… Eh bien, nous n’étions pas proches au point que je leur offre le second billet. Enfin, je n’étais pas non plus à l’abandon ! Il y avait Manech qui était là aussi, je l’avais appris par le plus grand des hasards… Je n’étais pas si seule, il y avait au moins une personne que je connaissais ! Enfin, deux, en comptant Marwann. Mais ce n’était pas pareil. |
| | | Aloys M. Fawkes
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« La grande différence entre l'amour et l'amitié, c'est qu'il ne peut y avoir d'amitié sans réciprocité. » âge : 23 ans statut : En faux couple avec Roxy ville d'origine : Cork, Irlande occupation : Employé dans une boutique d'instrument de Musique pseudo : Tayou posts : 108 avatar : Hunter Parrish crédits : // double-compte : // dispo RP : avec plaisir ! inscrit le : 02/04/2012
| Sujet: Re: C'est une histoire digne d'un film... Ft Cléo Ven 13 Avr - 15:04 | |
| « Vraiment ? C’est… génial ! » Dit elle tout sourire au lèvre alors que son regard c’était éclaircie. Alo’ aimait beaucoup son travail et puis il ne fallait pas oublier que ce travail lui avait permis de retrouver une indépendance certaines. Certes il vivait avec Roxy mais il était à présent capable de payer un caddie de courses ou même lui donner une partie du loyer. Ce qui n’avait pas été le cas jusqu’à ce qu’il trouve ce travail… C’était difficile de vivre au crochet de quelqu’un, et pour Alo’ ça avait été vraiment dur. Il avait eu beaucoup de mal à gérer ça… « J’ai essayé de jouer du piano quand j’étais petite. Mais ma mère trouvait que je ne progressais pas assez vite. Et puis, je me suis fait mal, alors… j’ai arrêté. » Ajouta Cléo. Il lui adressa sans vraiment savoir pourquoi un sourire désolé. Il ne savait pas quoi lui répondre, il n’était pas très doué pour réconforter les gens quand ils faisaient une révélation sur leur passé. Et puis il ne voyait pas trop quoi répondre, à part ta mère était sans doute une conne pour penser que le piano s’apprend en une leçon. Il n’y avait pas beaucoup de personne comme lui qui jouait à l’oreille… Certaines personnes lui disait que c’était ce qu’on appelait avoir l’oreille absolue… Il ne savait pas exactement si c’était ça mais en tout les cas à l’oreille il savait reproduire n’importe quel morceau de musique. « En tout cas, c’est génial ! Vous en avez de la chance… » Il lui adressa un sourire et répondit presque du tac au tac. « Il n’est pas trop tard pour recommencer à apprendre à jouer si t’aime ça… » Ba c’était vrai, après tout maintenant elle était majeure et pouvais bien faire ce qu’elle voulait. Si elle voulait apprendre le piano elle pouvait si mettre maintenant, sa mère ne serait pas là pour lui dire qu’elle n’allait pas assez vite. La jeune femme était majeure elle allait à présent aux rythmes qu’elle voulait. Certains parents sont vraiment cons… « Vous jouez de quel instrument ? » lui demanda t’elle finalement. Il pouvait jouer de n’importe quel instrument mais bon il avait ses préférences, et il y avait des instruments qu’il n’aimait pas du tout comme la trompette ou encore la contrebasse. Il répondit alors à la jeune femme : « Je joue principalement de la guitare, du piano et de la batterie… Il m’arrive de jouer du violon aussi parfois… » Il but une nouvelle gorgée de son coca en souriant toujours à la jeune femme en face de lui. Alo’ la regardait dans les yeux toujours aussi troublés par la ressemblance qu’elle avait avec sa mère. Certaine mimique de la jeune femme lui faisait même penser à sa mère. « Oui… Je… j’avais besoin de prendre des vacances et… Mes frères travaillent, ils ne pouvaient pas venir avec moi… Pareil pour mon père… Et je… je savais pas vraiment… à qui proposer… Alors… Je suis venue seule. » Dit elle alors qu’il venait de lui demander si elle était venu toute seule. Il la trouvait fragile, et en sachant qu’elle avait des frères il se demandait bien comment ils avaient pu la laisser partir toute seule à l’autre bout du monde. Jamais il n’aurait laissé sa sœur faire un truc pareil ou alors il aurait trouvé un moyen de l’accompagner. Enfin Aloys avait peu être lui un côté beaucoup trop protecteur, Roxy le lui avait déjà dit quand il se montrait trop protecteur avec elle. Il avait eu le malheur de perdre sa petite sœur du coup il avait du mal à comprendre comment les autres faisaient pour ne pas protéger un minimum leur sœur… C’était vraiment la pire chose qu’il pouvait souhaiter à quelqu’un perdre un frère ou une sœur… Pour sa part il n’avait pas eu de chance, il avait perdu sa sœur puis quelques années plus tard ses parents le sort c’était un peu acharné contre sa famille… « Tu as pas peur de t’ennuyer toute seule ? » C’était pour faire la conversation. Aloys n’était pas de ses personnes à qui il fallait toujours une présence. Il avait vécu 3 ans tout seul à la rue alors autant vous dire que la solitude il savait ce que c’était et il la supportait plutôt bien maintenant. Même il en avait bien souvent besoin, c’était une façon de se retrouver avec lui-même, de réfléchir, d’être tranquille. Un peu de solitude ne faisait de mal à personne après tout, bien que certaine personne ne semblait vraiment pas faite pour ça. « Et vous ? Vous êtes venus avec quelqu’un ? » Lui demanda t’elle en retour. Aloys était venu avec Roxy sa meilleure amie et fausse petite amie. Aux yeux des gens il était là avec sa petite amie, c’était le deal convenu avec Rosy. Tout le monde devait croire qu’ils étaient en couple, c’était une façon pour la jeune femme de se rassurer. Pour ne pas retomber sur des tarés homophobes qui lui avait fait subir les pires saloperies. D’ailleurs Alo’ n’oubliait pas ce que ces mecs avaient fait et si un jour il en croisait un il serait bien capable de le tuer. C’était pas humain ce qu’ils avaient fait, après tout qu’est ce que ça pouvait bien leur faire que Roxy aimait les filles et les garçons ? Tout le monde s’en fichait, c’était son corps, sa vie elle en faisait ce qu’elle voulait… Bref Alo répondit alors à la jeune femme : « Je suis venu avec ma meilleure amie… » Et merde après avoir réfléchie une demi seconde à la boulette qu’il venait de faire il reprit : « Enfin petite amie… on est en couple depuis quelques moi… Ca me fait encore bizarre de me dire que ma meilleure amie est devenu ma petite amie… Enfin bref… » Aloys ou l’art de s’enfoncer un peu et de raconter sa vie pour être crédible. Non mais sérieusement il fallait vraiment qu’il fasse gaffe à pas faire de boulette. Cléo ne semblait pas être le genre de tarer homophobe mais bon on ne sait jamais peu être que la jeune femme avait deux visages. «… Sinon tu as combien de frère ? Ils ont quels âges ? Tu vie seule avec eux et ton père ?» Mais non Alo’ n’était absolument pas curieux et tant qu’on parlait d’elle et bien on parlait pas de lui et c’était tout ce qui lui importait. Il n’était pas du genre à se confier, à raconter sa vie à la première personne venu. Même si sans vraiment savoir comment l’expliquer avec la jeune femme il se sentait naturellement en confiance. C’était étrange parce que c’était pas une chose qui lui arrivait souvent pour ne pas dire jamais.
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| | | Cleo L. Williams
All that you need to know âge : vingt-trois ans statut : Célibataire ville d'origine : Brisbane, Australie occupation : Infirmière pseudo : Leo posts : 110 avatar : Jennifer Lawrence crédits : Sugar Slaughter/tumblr double-compte : Non dispo RP : avec plaisir ! inscrit le : 05/04/2012
| Sujet: Re: C'est une histoire digne d'un film... Ft Cléo Dim 15 Avr - 0:06 | |
| « Il n’est pas trop tard pour recommencer à apprendre à jouer si t’aime ça… » Songeuse, je réfléchis à ce qu’il venait de dire. Certes, une fois que Caroline avait plié bagage, j’aurais pu recommencer à apprendre le piano. Mais j’avais dit à mon père que ça ne m’intéressait plus, je ne me voyais pas lui dire « s’il te plaît je peux recommencer ? »… Et puis, de toute façon, non. Le piano, la danse, tout ça c’était derrière moi. Pas besoin d’y repenser, pas la peine de retenter. « Je n’ai pas vraiment le temps avec mon travail… J’y penserai. » Pas le temps ni l’envie. Je baissais les yeux sur mes doigts, revoyant encore le cache du piano s’y abbattre avec violence. Un accident, j’avais dit ça à mon père. J’avais mal réglé le cache, et il m’était tombé sur les doigts. Je n’avais plus pu jouer pendant des semaines, et même après, j’avais toujours une certaine raideur. Caroline avait dit que la rééducation était inutile pour un accident si peu grave. Adieu, concerto 23 de Mozart… Enfin, comme je l’ai déjà dit, c’est derrière moi, passé, fini, révolu, pas la peine d’en parler. Se concentrer sur le présent et le futur, c’est une bien meilleure chose à faire. Sociabilité oblige : de quel instrument il joue ? « Je joue principalement de la guitare, du piano et de la batterie… Il m’arrive de jouer du violon aussi parfois… » Etonnée, mes yeux s’ouvrirent rond de surprise, et une petite moue impressionnée se dessina sur mes lèvres. « Wah… C’est vraiment génial… Vous êtes genre… un surdoué ! » J’eus un petit rire (oui, un rire…), et me remis à jouer avec la paille. Longuement, même quand il me demanda si j’étais venue seule ici. Oui, en effet. Non, ce n’était pas parce que je n’avais pas d’amis ou quoi (bien que ma grande timidité avait pour effet que rares étaient les personnes dont j’étais proche), juste… Voilà quoi. J’expliquais au jeune homme le pourquoi du comment, sans même savoir pourquoi moi-même. « Tu as pas peur de t’ennuyer toute seule ? » Je relevais la tête, avant de la secouer, de gauche à droite. Non, je n’étais pas de ces personnes qui avaient toujours besoin de quelqu’un près d’eux. Je pouvais aller au cinéma toute seule, faire du shopping toute seule, aller à la piscine toute seule, étudier toute seule, m’amuser toute seule. Bon, certes, seule, c’est pas pareil qu’avec quelqu’un ! A part le solitaire, y a pas énormément de jeux qui se jouent seuls. « Non non… La solitude n’est pas quelque chose qui m’effraie, bien au contraire. » Je me mordis doucement la lèvre. Bref, je n’allais peut-être pas lui raconter ma vie non plus ? Ces longues journées passées seule dans ma chambre (un jour normal, j’apprends par les journaux que j’suis dans l’axe du mal ! *out*), à lire, dessiner, étudier, que sais-je encore. Je n’allais pas non plus lui raconter que quand Josh et moi avons cessés de nous adresser la parole, je me suis sentie désemparée et plus seule que je ne l’avais jamais été. C’est ma vie. Mon passé, mon histoire. Ça ne le regarde pas, et de toute façon, ça ne l’intéresserait sans doute pas le moins du monde. « Je suis venu avec ma meilleure amie… Enfin petite amie… on est en couple depuis quelques mois… Ça me fait encore bizarre de me dire que ma meilleure amie est devenu ma petite amie… Enfin bref… » Je hochais doucement la tête. « Je comprends oui… Je me suis toujours demandé si de toute façon… il n’y avait pas un peu d’amour, même infime, derrière des amitiés aussi fortes que celles de deux meilleurs amis… » Ou peut être que j’essayais juste de me rassurer sur ce que j’avais déjà pensé éprouver pour mon meilleur ami. Pas de l’amour, non, rien de tel… Enfin, je n’savais pas. Peut-être que j’avais toujours été amoureuse du premier garçon qui m’avait fait un compliment… Comme ces petites filles « amoureuses » de leurs papas ou de leur frère, vous voyez, un amour innocent… l’amour philia. « … Sinon tu as combien de frère ? Ils ont quels âges ? Tu vis seule avec eux et ton père ? » Je déglutis, et ma gêne pouvait sans aucun doute se lire sur mon visage. Je sentais mon cœur s’emballait… Ça y est, ça recommençait, comme quand j’étais petite… « … » Et mince ! Saperlipopette ! Crotte de zut ! Je redevenais aphone, incapable de dire quoique ce soit… mes muscles étaient tétanisés. Ridicule, j’étais ridicule. La serveuse se rapprocha de nous, voyant que mon verre ne contenait plus la moindre trace de jus de pamplemousse et, constatant mon état (génial… tout le monde allait me prendre pour une folle…), me demanda si je voulais la même chose, non sans lancer un drôle de regard à Aloys. Je hochais la tête et, exactement deux minutes et douze secondes plus tard, elle posa mon verre plein et glacé devant moi. Le liquide décontracta légèrement ma gorge, et j’inspirais doucement. Une autre gorgée, et je retrouvais l’usage de la parole… « Désolée… Je euh… j’suis pas très… à l’aise… avec les gens… » On aura remarqué en effet… Je faisais nerveusement tourner mon bracelet en argent autour de mon poignet. [color=purple] « J’ai trois frères… Adrien, le plus jeune à trois ans de plus que moi… Il a fêté ses vingt-six ans y a pas longtemps… Christopher à vingt-sept ans et Paul, le plus vieux, en aura vingt-neuf dans quelques mois. »[ /color] Je ris. Un peu. « Du coup non, on ne vit plus vraiment dans la maison familiale…Mon père est seul là bas… Mais on est tous restés à Brisbane ! » Et Caroline ? Honnêtement, je n’avais aucune idée d’où elle et son nouveau mari pouvaient vivre… et moins j’en savais, mieux je me portais… Je dis ça… avec la plus grande honnêteté du monde. « Mais, généralement, on se fait des repas de famille depuis mon retour de la fac… Au moins une fois par mois… On est très soudés… Enfin, ça n’a pas toujours été le cas… » Je me mords la lèvre et enchaîne très vite, pour eviter (ou essayer…) d’essuyer ses questions. « Et vous ? Vous vivez avec votre famille ? Ou bien vous avez pris votre envol et votre indépendance ? » Personnellement, j’étais partie à Sydney pour mes études, revenue plutôt récemment à la maison… J’avais quitté le nid bien tôt ! |
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